J’aime beaucoup cette période de l’année durant laquelle je sais que je vais partir. Je me projette, je rêve, j’imagine. Cela me permet d’affronter bravement les mois d’hiver, qui sont tout de même bien lourds. Même si j’ai beaucoup de projets intéressants, cette année.
Il faut dire que je ne suis pas réellement partie depuis 2019. Je suis partie en vacances, à la campagne et à la mer, mais je n’ai pas voyagé comme j’aime le faire : seule, dans un lieu inconnu, me laissant guider par mes envies et par la joie comme seule boussole.
Pour compenser, je partirai peut-être deux fois : un long week-end en mai, pour découvrir une ville française (probablement Lille, mais avec moi on ne sait jamais quelle envie subite peut me prendre), et en juillet. J’ai décidé que cette année, je ne me laisserai pas envahir par la pesanteur, et que je reprendrai cette habitude saine du city-trip annuel en Europe, qui m’apporte tant d’énergie et d’inspiration.
J’en suis au choix de la destination, qui est en général chez moi un processus long de plusieurs semaines, qui finit par se résoudre un beau matin, lorsque je me réveille décidée. Parfois, à ce stade, il peut encore m’arriver de changer, et la destination n’est pas certaine avant que je réserve, mais la chose la plus importante c’est de s’écouter. Je me souviens en 2019 (justement) combien ce choix a été difficile : d’abord je m’étais fixée sur Copenhague, puis sur Florence/Pise, puis sur Édimbourg. Mais au moment de réserver, je n’y arrivais pas, quelque chose en moi résistait, je ne sais pas quoi (et je ne le sais toujours pas vraiment) et cela a duré quelque temps jusqu’à ce qu’il devienne urgent que je me décide. Alors sur un coup de tête, sans aucune réflexion préalable et sans du tout savoir ce que j’allais y faire, j’ai réservé pour Milan, qui était vaguement sur ma liste parce qu’une connaissance m’avait fait promettre d’y aller un jour, mais loin d’être prioritaire. D’autres fois c’est une évidence dès le début, des mois à l’avance : en 2016, à peine rentrée d’Amsterdam, je savais que l’année suivante j’irais à Lisbonne. J’ai donc au final toute une liste d’envies, construite à partir notamment de ce que je vois sur Instagram, des voyages qu’ont aimé mes amis, liste dans laquelle je pioche… ou non !
Là, je ne suis pas clairement fixée, mais un peu tout de même. La pôle position est tenue par Turin, parce que j’ai envie de Dolce Vita italienne mais sans la foule des grandes villes touristiques. Mais elle affronte deux challengers : je rêve toujours de Séville, qui était la destination que j’avais prévue en 2020. Mais j’ai aussi envie de Portugal, Madère ou l’Alentejo ou l’Algarve. Mais Malte me fait aussi de l’œil…
Alors j’en suis là. J’imagine. Je rêve. Je laisse infuser. Je me nourris d’images. Jusqu’à ce que le choix devienne évident. Et ça aussi, ça fait partie du voyage.
Et vous, quelle est votre prochaine destination ?
Ben, comme je marche beaucoup et que je suis une randonneuse toujours prête, j’ai une destination quotidienne.
J’habite sur le GR42 alors que ce soit à pied ou à cheval, je serai morte de vieillesse avant d’avoir épuisé les chemins secrets 😉
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Oh, c’est chouette ça !
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Ta façon de choisir une destination me paraît très agréable et comme tu le dis, l’imaginer est déjà une manière de partir en voyage.
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Oui, ça permet d’en profiter plus longtemps !
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Je rêve de la Grèce, de ses îles, de l’Islande, de l’Australie, des Etats-Unis…
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La Grèce fait partie de ma liste aussi !
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Comme toi pour l’instant, je rêve et j’imagine !
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Cela fait partie du voyage !
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