Notre raison d’être

Collection de carnets Moleskine

En ce moment, je m’amuse beaucoup avec les tests de personnalité. Enfin je m’amuse… disons que ça m’aide à comprendre mieux comment je fonctionne (et ce qui ne fonctionne pas), et les faire plus tôt dans ma vie m’aurait épargné des erreurs d’aiguillage, mais il n’est jamais trop tard n’est-ce pas. Et dernièrement je suis tombée sur les sparketype, un test créé par Jonathan Fields, qui nous aide à trouver notre « raison d’être » et comment la manifester. Selon lui, nous avons une raison d’être dominante, notre nature essentielle et gouvernante, et une raison d’être « soutenante », qui vient se mettre au service de la première.

Il existe dix types : le créateur, le scientifique, « l’appreneur », l’essentialiste, le performer, le guerrier, l’enseignant, l’avocat, le conseiller, le guérisseur. Il n’y a pas de type « amoureux », dont la raison d’être est d’aimer. Bon, tant pis.

J’ai été un peu surprise du résultat : ma raison d’être première, c’est d’apprendre, et la création vient en deuxième. Cela m’a surprise parce que j’aurais pensé que c’était l’inverse, alors même que dans le test des forces, les deux apparaissent dans le même ordre, et que je disais l’autre jour que j’adorais apprendre.

Et c’est un fait : quand j’écris, j’adore plus que tout au monde que ça me permette d’explorer un sujet. Ma bibliographie pour l’écriture du Truc est monumentale, et comme c’est un projet de vie ou presque, l’écriture du Truc (il a un vrai titre hein, et d’ailleurs ce n’est pas un seul livre, je suis en train de doucement terminer le deuxième pour commencer le troisième), ce n’est pas fini, et c’est dans cette perspective que s’inscrit aussi, en partie, l’apprentissage du Tarot et de l’Astrologie. La psychologie positive, la PNL, les neurosciences, le développement personnel, c’est pour un autre projet. Et j’en ai mille autres qui attendent leur tour, et qui nécessiteront d’autres recherches croustillantes.

Il est vrai aussi que pour ma thèse, j’ai adoré la partie « recherches », moins la partie écriture, mais ce n’était pas de l’écriture, en fait. Cela étant, il est possible que ma première impulsion, faire de la recherche universitaire, était bonne, et c’est dommage que ça ne se soit pas fait (oui, une des choses que je reproche à mon travail actuel, c’est aussi que j’y suis arrivée par l’échec de mon premier projet). Ou alors ce n’était pas ça, c’était juste une étape : j’avais l’intuition de ce qui m’épanouissait, mais le contexte dans lequel le faire n’était pas le bon. On ne va pas refaire le match, de toute façon : ce qui est fait est fait.

Reste que ma vie, ma raison d’être, c’est écrire, ou plutôt que c’est les deux, écrire et apprendre, mais au même niveau : les deux se mettent au service de l’autre selon les moments, se complètent et fonctionnent en symbiose. Comme un couple. Je pense que j’ai deux raisons d’être !

Et vous, quelle est votre raison d’être ?

4 commentaires

  1. lalieredhair dit :

    Maven et Sage, accumuler des connaissances pour le plaisir de le faire et les partager comme moyen de vivre. Tout à fait réel et j’ai la chance de pouvoir l’exprimer dans mon métier et ma vie quotidienne. Je te souhaite de trouver aussi l’expression professionnelle de ta raison d’être ! C’est possible et c’est un sacré kiffe !

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    1. Oh oui, je me doute 😉

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  2. Emilie dit :

    Eh bien je dirais qu’apprendre et écrire sont sans doute en bonne position chez moi aussi, mais je n’ai pas fait le test alors… Côté carrière universitaire, tu aurais peut-être pris ton pied c’est vrai, pour ma part, je n’ai pas de regret d’avoir renoncé à la thèse et à l’entrée dans la compétition académique, très clairement j’y aurais laissé ma santé (et ma peau ?). C’est marrant, je pense que nous sommes très différentes, ce qui n’empêche pas que plein de choses que tu partages résonnent souvent chez moi. Tu m’ouvres aussi des horizons.
    Par ailleurs, je te rejoins sur le plaisir de faire des recherches, c’est toujours cette partie-là que je préfère ! Ecrire peut être plus… compliqué, dirons-nous.

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    1. Eheh… oui, la compétition et l’injustice de l’attribution des postes au copinage m’ont aussi fait renoncer

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