Lettres à Clipperton, d’Irma Pelatan : une aventure épistolaire

Pourtant, je le sais, je le sais de cette certitude écrasante et sans faille qui parfois vous assaille au mitan de la nuit, je sais que quelque chose, quelqu’un sur Clipperton attend, a besoin, de ces lettres. Au milieu du sommeil le plus étale, cette attente impérieuse soudain m’envahit, me réveille en sursaut, me tiraille.

C’est un projet bien étrange que celui de ce roman : après avoir trouvé un paquet d’enveloppes « Par Avion », Irma décide d’écrire une lettre par jour à « tout habitant sur l’île de Clipperton ». Clipperton ? Un atoll inhabité du pacifique.

Des lettres sans destinataires, donc, mais on se prend très vite au jeu, à la fois des confidences, mais aussi de l’intérêt de l’autrice pour l’île, qui est ici à la fois utopie et support de tous les fantasmes, permettant à l’envi le déploiement de l’imaginaire.

C’est, finalement, un voyage immobile vers soi, que je vous conseille si vous aimez les curiosités !

Lettres à Clipperton
Irma PELATAN
La Contre-Allée, 2022

Une vie en l’air, de Philippe Vasset : écrire pour habiter

C’est un long trait de béton, tendu à sept mètres au-dessus de la Beauce, entre les communes de Saran, Cercottes, Chevilly et Ruan. Tout entortillé d’arbres et de pylônes, il déroule ses arches au-dessus des champs, avant de disparaître sous les futaies. Etirée sur dix-huit kilomètres, la structure échappe largement au regard : on n’en voit que des tronçons, morcelés par la topographie. 

Ceux qui prennent le train entre Paris et Orléans ont sans doute remarqué, juste avant/après (selon le sens) la gare de Fleury-les-Aubrais, une longue construction en béton longeant la voie ferrée, devenue le support de slogans politiques divers et variés : c’est la ligne d’essai de l’aérotrain, qui n’a jamais été développé. Je me mets toujours du côté où je pourrai la voir, mais d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su de quoi il s’agissait (ma maman me l’avait expliqué, allez savoir pourquoi vu qu’on n’est pas du coin et qu’on n’a jamais pris le train ensemble : je crois que c’est quand j’étais en sixième et que j’étais allée à Paris pour la première fois avec ma classe, elle avait dû me dire de jeter un œil à cette curiosité), contrairement à beaucoup : la mémoire de cette construction à la fois ancienne et futuriste s’est perdue. Enfin, pas pour tout le monde, puisque Philippe Vasset lui consacre ce récit.

Ici, il nous raconte comment ces rails, dont il ne savait pas de quoi il s’agissait quand il était enfant, ont hanté sa vie, constituant à la fois un lieu d’observation du monde, un catalyseur pour son imaginaire, et finalement l’endroit où il habite…

A la fois poétique, symbolique, foisonnant, vibrant et vibrionnant, ce récit nous invite, comme le titre l’indique, à prendre de la hauteur et à regarder le monde autrement. Bien sûr, il s’avère d’abord très instructif sur l’histoire même de l’aérotrain, sorte d’utopie à la fois vers le passé (puisqu’il s’agit d’une ruine) et vers le futur (on est presque dans la science-fiction), à un moment où on entendait redessiner l’espace, interconnecter les territoires et fonder des villes à la campagnes où tout serait accessible facilement malgré les distances — et les raisons de l’abandon du projet restent nébuleuses. Utopie aussi (même si le narrateur rejette ce terme) parce que c’est finalement un lieu qui n’existe pas : il n’appartient à personne, n’a pas de réelle existence juridique, n’apparaît pas sur les cartes, et sa destruction intégrale coûterait tellement cher qu’on préfère l’entretenir a minima, mais toute tentative d’en faire quelque chose est semble-t-il vouée à l’échec.

Comme l’écriture, c’est un lieu à la fois dans le monde et hors du monde, en marge, à la frontière, quelque part entre ici et ailleurs, et le narrateur se livre alors à des réflexions très spirituelles et qui m’ont beaucoup interrogée sur l’idée de trouver l’espace où habiter. Pas vivre, mais habiter vraiment, c’est-à-dire trouver, dans l’espace, une zone de coïncidence avec son périmètre mental. Pour ma part je cherche toujours, mais le narrateur lui a trouvé le sien.

Philippe Vasset, dans ce récit, remonte donc à sa source, ce qui donne quelque chose d’à la fois très personnel, intime, et universel car finalement, nous la cherchons tous, notre source, notre zone d’habitation. Il habite poétiquement le monde, et c’est très beau !

Une vie en l’air
Philippe VASSET
Fayard, 2018

 1% Rentrée littéraire 2018 – 15/6

Les Sorcières de la République, de Chloé Delaume

Les Sorcières de la République2017, la peur, la précarité, la colère. Le besoin d’avenir qui fait tout accepter, le storytelling qui acquiert un statut institutionnel. Les changements qui s’opèrent par pactes de lecture, la lassitude qui mène à la curiosité. La percée du Parti du Cercle et son ascension fulgurante. Réseau radicalement antiphallocratique, il se revendiquait d’Héra, exigeait que les pouvoirs fussent tous rendus aux femmes, et les sources de leur oppression enfin neutralisées. Le monothéisme en faisait partie. Le Parti du Cercle, pour certains : un remède à l’islamisation, efficace en périphérie. Une secte dite d’intérêt public, qui prônait la sororité, l’autonomie orgasmique et les enseignements du Nouveau Commencement. Une cellule d’activistes pagano-féministes, qui pratiquaient la magie à des fins politiques. Et dont la candidate a récolté sans peine les cinq cents signatures d’élus nécessaires à l’investiture.

J’avais noté ce roman depuis sa parution, vu le sujet, vous pensez bien : moi qui pense fermement que la sorcière est l’icône féministe ultime ! Mais je n’avais pas dû le noter assez gros, et il était un peu passé à la trappe. Mais l’autre jour, piqûre de rappel : Chloé Delaume est passée à la Grande Librairie, elle m’a enchantée, et dès le lendemain j’ai acheté le roman et l’ai commencé, attablée au Flore.

2017. Elisabeth Ambrose, du parti du Cercle, formation pagano-féministe, arrive au pouvoir, portée par l’espoir de changer la société, éradiquer le patriarcat et les monothéismes, et rendre leur pouvoir au femme. Mais trois ans plus tard, 98% des électeurs votent l’amnésie collective : toutes les archives sont détruites, et un sort d’oubli est jeté sur tout le monde. C’est le « grand blanc », qui cause de graves traumatismes. Alors, en 2062, le Président de la République décide qu’il est temps de savoir enfin ce qui s’est passé durant ces trois années. La Sibylle, arrêtée, doit répondre de ses actes au cours d’un grand procès…

Absolument fascinant et porté par une voix originale qu’on croirait véritablement être celle de la Sibylle, ce roman interroge notre société et ses ressorts, mais sur un mode mi-désinvolte mi-burlesque. Tout l’enjeu est de montrer comment une utopie, éminemment séduisante tout en restant assez fantaisiste dans les faits (Chloé Delaume fait preuve d’une inventivité assez folle) et grandement iconoclaste, peut se transformer en cauchemar. C’est un livre très politique, qui s’appuie sur une grande culture à la fois populaire et canonique, et grâce au dialogisme, pose des questions fondamentales : le rôle du monothéisme patriarcal dans l’oppression des femmes (ça ce n’est plus à prouver) mais aussi plus généralement dans la catastrophe à laquelle nous arrivons, mais aussi les différentes pensées féministes. Et c’est ce qui est le plus intéressant : le roman est féministe, mais un féminisme suffisamment ouvert pour que tout le monde s’y retrouve, les différents discours comme ceux ceux de Judith Butler sont mis en perspective, discutés, interrogés, débattus. Chloé Delaume met en scène les déesses de l’Olympe et chacune, finalement, incarne une manière d’être femme et d’être féministe, sans culpabilisation, et malgré ces différences elles parviennent à s’unir : c’est bien cela qui manque au féminisme actuel pour réussir politiquement et changer le monde. Bon, après ça tourne mal, mais la société qui sort de tout ça est dans un premier temps plus que séduisante. En tout cas, je vote pour !

Un roman très sérieux dans ses questionnements, mais en même temps follement drôle (les échanges d’emails entre Artémis et J.C ou encore les débats entre les déesses sont des moments d’anthologie) et même jouissif : je le conseille sans réserves. A tout le monde. Pour moi c’est un coup de coeur !

Le Nouveau Commencement, c’est maintenant !

Les Sorcières de la République
Chloé DELAUME
Seuil, 2016

challenge12016br10% Rentrée Littéraire 2016 – 39/60
By Lea et Herisson

La Politesse, de François Bégaudeau

La politesseLa culture est un havre de bonnes manières dans ce monde de bruit et de fureur.

François Bégaudeau me fait un peu le même effet que Yann Moix, version allégée néanmoins : un effet négatif. À cette différence près que j’ai eu l’occasion de croiser Bégaudeau et qu’il ne m’a pas fait une impression très favorable*, et que j’avais lu et vu et détesté Entre les murs. Mais. Son dernier roman parle de la vie du lettré (l’écrivain), et jouit de critiques plutôt favorables, donc je n’ai pu que céder à la curiosité !

Il s’agit d’un roman en trois parties qui narrent les hauts et les bas de la vie d’écrivain : dans la première partie, nous sommes en 2012 et l’écrivain se laisse humilier sans trop se rebeller ; dans la deuxième, nous retrouvons exactement les mêmes situations, mais avec un écrivain un peu plus vindicatif. La troisième est beaucoup plus originale, puisque nous sommes projetés en 2022, dans un futur selon moi dystopique où les hippies/zadistes/altermondialistes sont arrivés au pouvoir, et où l’écrivain en tant que tel n’existe même plus.

J’ai énormément aimé les deux premières parties, même si elles traitent de choses que l’on a lues mille fois : les tribulations de l’auteur en dédicaces, en salons et en promotion, qui reçoit moult appels de journalistes qui s’enquièrent l’un de ce qu’il pense des éclairs au chocolat, l’autre de son fromage préféré et un troisième de la marque de sa cafetière, qui discute avec ses pairs du meilleur moyen de joindre les deux bouts (bourses, résidences d’artistes, ateliers d’écriture, interventions en milieu scolaire qui sont « la purge »), qui name droppe à gogo (on croise même Yann Moix disant une horreur sur Foenkinos), qui réfléchit sur des sujets brûlants comme le livre numérique ou l’autoédition. C’est assez intelligent et drôle, plein d’autodérision et cela permet évidemment de réfléchir sur certains sujets.

La troisième partie quant à elle se veut plus originale, et se construit sur une mise en abyme puisque le narrateur, sous couvert de répondre à une question de sa nièce, publie un livre (celui que nous lisons) où il explique « comment c’était le champ littéraire au temps des auteurs ». Car, dans ce futur, l’auteur n’existe plus : les livres paraissent, mais sont disponibles gratuitement, chacun faisant un don qu’il estime le prix juste, et les auteurs se partagent ensuite les sommes gagnées, mais sans tenir compte du nombre de livres que chacun a vendus. Évidemment, cette idée de base d’une utopie futuriste est intéressante et permet de poser des questions tout à fait pertinentes, mais pour moi ça ne décolle pas. Cela dit, je pense que pour beaucoup cette utopie ne sera pas considérée comme dystopique, mais pour moi elle l’est et c’est ce qui m’a un peu dérangée…

Mais c’est tout de même un roman que je conseille, car il a de très belles qualités et cela me réconcilie avec Bégaudeau !

La Politesse
François BEGAUDEAU
Verticales, 2015

*Depuis j’ai eu l’occasion de lui parler vraiment, et en réalité il est très sympathique et charmant, comme quoi, il devait être dans un mauvais jour

Equilibrium, de Kurt Wimmer

Equilibrium-movie-posterBut I, being poor, have only my dreams;
I have spread my dreams under your feet;
Tread softly because you tread on my dreams. (William Butler Yeats, « He wishes For The Cloths Of Heaven ») 

A la fin du XXIème siècle. Après la Troisième Guerre mondiale, les autorités, afin de sauver l’humanité de sa perte, ont décidé éradiquer toutes les émotions, sources du mal. Chaque matin, les humains doivent donc prendre une dose de Prozium. Mais certains résistent : ces transgresseurs refusent de devenir des robots sans âme, et se cachent dans les Enfers, où ils protègent les oeuvres d’art. John Preston, lui, est un Ecclésiaste, dont le travail est d’éradiquer ces délinquants. Mais un matin il casse sa dose de Prozium, et ne peut pas s’en procurer une nouvelle…

Un film assez méconnu, qui n’a pas eu un succès énorme lors de sa sortie, et que je tiens pourtant pour l’un des meilleurs dans le genre. Ce qui est intéressant ici, c’est qu’il s’agit d’un véritable film d’action, rythmé et spectaculaire avec des scènes de combat chorégraphiées à couper le souffle. Mais évidemment, ce n’est pas tout : la réussite, c’est que cette dimension spectaculaire se met au service d’une réflexion profonde sur l’humain. Le monde qui nous est proposé est une utopie/dystopie, univers très à la mode, dont le modèle est évidemment inspiré de grands auteurs comme Huxley, Orwell ou Bradbury (j’ai aussi beaucoup pensé au Passeur de Lois Lowry) : un monde aseptisé, où pour son bien l’homme est privé des libertés les plus essentielles ; un monde où l’homme est transformé en robot : plus de guerre ni de faim ni de mal, mais plus non plus d’amour ni d’art (puisque l’art suscite des émotions, toutes les oeuvres sont interdites et détruites au lance-flammes, comme dans Fahrenheit 451 ). Un état totalitaire, donc, mais ce qui est frappant, c’est l’imagerie utilisée pour le décrire : on a à la fois des images qui rappellent le nazisme ou le communisme, et d’autres beaucoup moins attendues a priori : celles de la religion ; le chef de cet Etat sans âme, c’est le Père, et il apparaît devant une croix pattée ; l’Ecclésiaste fait régner l’ordre ; les rebelles vivent dans les Enfers, et s’ils sont attrapés ils sont brûlés, comme des sorcières. Assez frappant, et de fait, largement explicable : toutes les utopies, tous les rêves de sociétés idéales, se fondent sur une uniformisation du divers humain, et ne peuvent aboutir finalement qu’au cauchemar totalitariste de la dystopie ; et la religion est bien, elle aussi, une utopie.

Je ne suis pas du tout une amatrice de science-fiction, mais ce film-là, pour toutes ces raisons, me plaît. J’aime voir John Preston apprendre petit à petit ce que sont les émotions, être submergé par elles, et comprendre que c’est ça, l’humain. Et qu’il faut l’accepter avec ses forces et ses faiblesses.

Equilibrium
Kurt WIMMER
2003

La maison des Pêcheurs

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J’y reviens toujours. Cette maison, comme qui dirait, m’obsède.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi : cette magnifique villa est située au Cap-Ferret (where else ?) et a longtemps appartenu à Jean Anouilh, qui aimait y écrire. C’est une des plus belles maisons du Cap-Ferret sans doute, et quand on connaît l’endroit, ce n’est pas peu dire. Cet été, à mon grand dam, j’ai appris que la maison des Pêcheurs (puisque c’est son nom) appartenait désormais au designer Philippe Starck. Alors j’aime bien Philippe Starck, mais j’ai un peu peur de ce qu’il compte en faire.

Parce que, voilà, moi j’avais un projet fou pour cette maison (n’oubliez pas que je suis utopiste dans l’âme). J’aurais voulu qu’elle soit achetée par la mairie, ou le ministère de la culture, une fondation, un mécène, que sais-je (les questions d’argent ne sont pas mon fort), et qu’elle devienne une résidence d’artistes. Les écrivains aiment le Bassin, les peintres aussi, les cinéastes, et les photographes, je n’en parle pas : alors ça aurait été bien qu’ils aient cette maison pour eux, qu’ils puissent y créer au calme, l’hiver, qu’ils puissent y donner naissance pourquoi pas à des projets communs. L’été, quand il y a du monde, on aurait organisé des expositions, des lectures publiques, des conférences, des projections, des ateliers pourquoi pas (surtout les jours de pluie), des apéros littéraires et des goûters créatifs, les gens auraient pu visiter cette maison unique et mythique qui jouit d’une vie extraordinaire sur le plus bel endroit du monde. J’aurais voulu qu’on en fasse un lieu de vie. Une sorte d’utopie communautaire et artistique.

Je ne sais pas quel est le projet de Philippe Starck pour cet endroit, mais je suis sûre qu’il est beaucoup moins bien (mais sans doute plus réaliste) que le mien…

Rue des dames, de Isabelle Marsay

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Ça, c’était l’idéal : celui d’une micro-société fondée sur un désir de partage, d’allégresse, dans un monde de plus en plus individualiste et déshumanisé. Ça, c’était le projet global, l’utopique chantier dont Juliette était l’architecte. Ça, c’était durant la visite, avant l’emménagement. Avant la pendaison de crémaillère. Avant la fameuse rencontre. Et tous ses enchaînements imprévus.

Après la mort de ses parents dans un accident d’avion, Juliette décide d’investir l’argent de son héritage dans une grande maison qu’elle ne souhaite pas habiter seule, mais où elle invite Prisca et Florence, deux femmes divorcées avec enfants, à loger gratuitement. La maison, divisée en appartements individuels mais disposant aussi de lieux de vie en commun, devient une sorte d’abbaye de Thélème et d’atelier d’artiste ouvert à tous. Jusqu’au jour où débarque Vincent Fournol, spécialiste des troubadours et poète…

Contrairement à ce que pourrait laisser penser la couverture, ce roman n’est pas du tout de la chick-litt. Pas du tout du tout. C’est, au contraire, un roman très profond même s’il se pare de légèreté, qui propose une réflexion particulièrement intéressante sur le bonheur, par le biais d’une sorte d’utopie : la maison de Juliette, qui donne aux personnages l’occasion de prendre un nouveau départ dans l’existence, est tout à la fois abbaye de Thélème, métairie de Candide et jardin d’Épicure. Dans ce lieu où chacun est libre de ses activités et vit à la fois de manière indépendante et en communauté règne une atmosphère intellectuelle et artistique, un peu bobo, un peu hippie. Les discussions, toujours enrichissantes, portent sur la philosophie, l’amour courtois, la littérature.

Mais voilà, c’est un univers au départ féminin, et tout se passe bien jusqu’à ce que surgisse un mâle qui pourrait bien mettre en péril ce petit équilibre joyeux. Pas tant d’ailleurs parce qu’il est mâle (enfin si, mais pas seulement) que parce qu’il est écrivain, et que, partant de là, il va provoquer quelques dégâts… mais je n’en dis pas plus.

Un roman donc à la fois léger et profond, nourri de beaucoup de références littéraires, que j’ai beaucoup apprécié. Ma seule réserve concerne la fin, que j’ai trouvée un peu… bizarre on va dire !

Rue des Dames
Isabelle MARSAY
Ginkgo-Neige, 2013