Continuer à boire des Cosmopolitains

CosmopolitainIl en va des cocktails comme de tout : il y a des modes. Comme si les boissons qu’on aime déguster pouvaient être soumises à l’air du temps. Dernièrement, c’était le Spritz. J’ai goûté, dans le verre de quelqu’un d’autre : je n’ai pas trouvé ça bon du tout. Et vous voulez que je vous dise ? Je suis sûre que je ne suis pas la seule, à ne pas trouver ça bon. Mais que beaucoup de gens en boivent juste parce que c’est le cocktail à la mode. tttssssss.

Et bien moi, je dis non, la dictature de la mode ne passera pas par mon verre. Quand je ne bois pas de champagne, je commande un Cosmopolitain, cocktail mythique immortalisé par Carrie. En robe du soir, de préférence. C’est rose, c’est un peu acidulé, et j’ai même trouvé une version virgin très savoureuse les soirs d’été.

D’autres restent fidèles au Mojito (j’ai des noms !). Ou au Martini. Ou au Screaming Orgasm (ça doit être plus compliqué : on n’en trouve pas souvent sur les cartes des bars). Peu importe : l’essentiel est de savoir ce qu’on aime, et de ne pas vouloir à tout prix changer pour suivre la mode. Même si on a le droit d’essayer d’autres trucs de temps en temps, bien sûr !

Moi je reste fidèle à mon Cosmo !

(Bien entendu, l’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Happy B, Carrie !

Sex and the cityCette semaine, cela a fait 18 ans que la première de Sex and the City a eu lieu sur HBO. Une série qui, en fait, m’a accompagnée toute ma vie, la seule dont je possède l’intégrale en DVD et que je regarde encore à l’occasion, et que je connais pas coeur. J’ai aussi lu tous les romans de Candace Bushnell (nous parlerons d’ailleurs du petit dernier mardi) et vu les deux films.

Comme beaucoup, j’ai découvert la série lorsqu’elle est arrivée en France (le streaming n’existait pas, à l’époque) ; j’avais quelque chose comme à peine plus de 20 ans, les filles en avaient largement dix de plus, et pourtant malgré les différences je me suis totalement reconnue en elles, New-York à part.

Comme Carrie, je commande des cosmopolitans lorsque je vais dans un bar (certains peuvent en témoigner).

Comme Carrie, j’ai un nombre invraisemblable de vêtements (même si je me suis un peu calmée par rapport à une époque) et de chaussures. D’ailleurs, mon board pinterest sur les chaussures s’intitule « Hi, it’s Carrie, I’m shoes shopping » (c’était son message de répondeur). Et nombre de vêtements que j’ai achetés étaient inspirés par ses looks. Une robe à pois, un t.shirt « I have nothing to wear », une robe de soirée en voile, des grosses fleurs pour mettre dans mes cheveux ou sur mes vêtements, un collier avec mon prénom. La paire de Jimmy Choo de ma photo de profil.

Lorsque j’ai ouvert mon premier blog, en 2006, mon pseudo était Carrie-Ann et mes articles étaient largement inspirés de ses chroniques dans l’esprit (et de mes multiples histoires désastreuses avec les hommes) : de l’amour, du sexe, de la mode. J’y surnommais mes deux grands amours Big et Aidan.

D’ailleurs, je suis intimement persuadée que si Carrie avait vu le jour plus tard, elle aurait été blogueuse et aurait adoré Instagram. Elle est la blogueuse ultime.

Avec le recul, je me rends compte que mon premier roman est lui-même très « Carrie » dans certains aspects.

Comme Carrie, j’aimerais avoir une chronique dans Vogue.

A une époque, lorsque j’ai relu le roman de Bushnell, il m’avait semblé avoir changé, et que c’était peut-être un peu trop cynique pour moi. En fait, non.

Alors voilà, Happy Birthday à cette série qui m’a quand même pas mal façonnée, et qui restera, je pense, la série de ma vie, malgré ses défauts, sa mauvaise foi et son cliquant… call me Carrie Bradshaw !

Girls ! De Lena Dunham

Girls_HBO_PosterI try to become who I am !

Quatre filles, une héroïne écrivain, New-York, HBO : je m’étais dit que Girls, c’était un peu Sex and the City, mais version 2.0 et nouvelle génération. Evidemment, de quoi attirer mon attention, même si, encore une fois, j’ai mis du temps à concrétiser mon intérêt. Le week-end dernier, je me suis donc lancée dans le visionnage de cette série, bien décidée à tout voir avant le démarrage dans quelques jours de la saison 5. Làs, je me suis arrêtée à la fin de la saison 1, très déçue.

Pourtant, le pitch avait de quoi me satisfaire : la série se déroule à New-York et raconte l’entrée dans la vie adulte de quatre filles d’une vingtaine d’années. Hannah rêve de devenir écrivain mais du mal à trouver un travail qui lui permette de payer son loyer, et entretient une relation bizarre avec Adam ; Marnie, sa colocataire, a un job mais s’ennuie avec celui qui est son petit ami depuis la fac car il est trop gentil ; Jessa, bohème et aventurière dans l’âme, vient d’arriver en ville et s’installe chez sa cousine Shoshanna, la naïveté faite femme, et qui essaiera pendant toute la saison de perdre sa virginité.

Un peu partout on ne tarit pas d’éloges sur cette série, et j’ai donc quand même l’impression que quelque chose m’a échappé, mais voilà : si j’ai trouvé quelques passages assez drôles, le reste du temps j’ai été partagé entre l’affliction et l’ennui.

Si, comme dans Sex and the City, on parle beaucoup de cul (et on le fait aussi), la grande différence réside dans le point de vue : adieu le glamour, bonjour le réalisme. L’héroïne est loin d’être une fashion victim, et, soyons honnête, même si elle a un certain charme, elle n’est pas une reine de beauté : grassouillette, pleine de tatouages (j’avoue : j’ai horreur des gros tatouages sur les bras pour une femme), elle s’habille un peu comme un sac. C’est d’ailleurs l’un des arguments de vente de la série : montrer une « vraie » femme et non un modèle d’exposition, et sur le papier, c’est très bien, dans la réalité, bof, moi j’aime mieux Carrie, définitivement. Mais ce n’est pas ce qui m’a gênée : en fait, je n’ai pas du tout aimé la manière dont le sexe est filmé dans cette série. C’est trash, c’est cru, et cela manque cruellement de sensualité. C’est un parti pris, assez courageux d’ailleurs, mais qui ne m’a pas convaincue.

Et puis bon, je dois bien avouer, mon souci principal avec l’héroïne et ses copines, c’est quand même qu’elles ont 20 ans, et que leurs problèmes de « je ne suis plus une enfant mais pas encore une adulte, je me cherche et je construits mon identité » me sont passés largement au-dessus. D’autant qu’Hannah est supposée être écrivain, et que l’on ne la voit jamais écrire. Elle pourrait, au minimum, tenir un blog…

En conclusion : une série qui a des qualités, mais dont je n’étais vraiment pas le coeur de cible : je suis sans doute trop vieille et trop attachée au côté esthétique des choses, d’autant que j’en attendais sans doute trop : être un nouveau Sex and the city, ce que cette série n’est définitivement pas !

Summer and the city, de Candace Bushnell

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Je l’imite et brandis moi aussi le poing. Et là, une idée me frappe : j’ai l’impression d’avoir toujours vécu ici. Directement sortie de la tête de Zeus : une personne sans famille, sans bagage, sans histoire.

Une personne absolument nouvelle.

On se doutait bien que ce roman serait une de mes lectures de l’été, et évidemment, je me suis précipitée dessus. Que voulez-vous, Carrie Bradshaw, c’est moi ! Alors, même si j’avais été quelque peu déçue l’an dernier par Le Journal de Carrie, que j’avais trouvé gnangnan et loin de mes préoccupations de trentenaire fashionistico-citadine (ne cherchez pas ce terme dans le dico, je viens de l’inventer), je me suis plongée dans la suite sans aucun a priori autre que positif, car je savais d’avance que ça allait me plaire, et comme je ne me trompe jamais (hihi), et bien, je ne me suis pas trompée !

Nous retrouvons donc Carrie, qui vient d’arriver à New-York pour un séminaire d’écriture estival, et s’est dès le pied posé dans la ville fait voler son sac. Cela commence mal donc, puisqu’elle n’a aucun moyen de rejoindre l’adresse où elle est supposée loger. Mais heureusement, elle a le numéro de téléphone d’une cousine d’une vague amie de trou-perdu-town : Samantha Jones, qui va lui porter secours et l’initier à la vie new-yorkaise.

Evidemment, Carrie à New-York, c’est déjà beaucoup plus excitant que Carrie à ploucland, et c’est pour cette raison que j’ai adoré ce second volume. Dès qu’elle pose le pied dans la ville, qui on peut le dire est avec Big le grand amour de sa vie, Carrie naît une seconde fois, transformée en celle qu’on connaît : la Carrie mondaine, aux expériences vestimentaires parfois hasardeuses, tombant systématiquement amoureuse du gars qu’il ne lui faut pas, et en tourée de ses amies. Enfin, pas encore Charlotte, mais Samantha déjà, dont j’ai parlé dans le résumé (et là je vous avoue que voir une Samantha Jones de 25 ans sur le point de se marier et programmant ses enfants, j’avoue, c’est une expérience particulière), et bien vite Miranda. Au sujet de cette dernière, je suis d’ailleurs assez perplexe : on nous présente ici une Miranda féministe intégriste (aux répliques d’une profondeur abyssale : « si tu passes tout ton temps à t’inquiéter de ton poil aux pattes, comment veux-tu trouver le temps de dominer le monde ? ») rejetant violemment les hommes et ne trouvant aucun intérêt aux parties de jambes en l’air (enfin, jusqu’à un certain moment) et étudiant les gender studies. Alors, je ne sais plus ce qu’il en est dans le roman, mais les addicts de la série feront comme moi et seront sans doute déstabilisées par une Miranda qui n’est pas avocate (bon, son caractère… mmmhhh… de merde, ça, c’est raccord). Bref, ce roman est vraiment agréable à lire, frais, drôle, j’irai même jusqu’à dire intelligent (oui, je trouve qu’il y a du Rastignac en Carrie et je m’attends toujours à la voir clamer « A nous deux New-York ») et j’attends le prochain tome avec impatience !!!

Je ne résiste pas à vous livrer une autre citation, sur l’écriture, qui j’en suis sûre parlera à tous les écrivains en herbe : « Le meilleur moyen d’éviter d’écrire, c’est de lire. Comme ça, on peut au moins faire semblant de travailler. »

L’Avis de Leiloona

Summer and the City
Candace BUSHNELL
Albin Michel, Wizz, 2011

 

Sex and the city, de Candace Bushnell

sex and the city

Bienvenue dans l’ère de l’innocence perdue. Les lumières rutilantes de Manhattan brillent toujours, qu’avait choisies Edith Wharton comme toile de fond à ses romans d’amour qui nous faisaient battre le coeur, mais la scène est vide. Plus personne ne prend son petit déjeuner chez Tiffany, plus personne ne cultive le souvenir de ses aventures amoureuses. Non : aujourd’hui, nous avalons une tasse de café à sept heures du matin et essayons de les oublier aussi vite que possible. Comment en sommes nous arrivés là ?

L’autre jour, après avoir lu le Journal de Carrie, je me suis dit que je relirais bien le roman par lequel tout a commencé. L’avantage : c’est vite lu. Néanmoins, je ne suis pas sûre d’avoir bien fait, car j’ai été passablement déçue, pour les raisons que je vais vous expliquer.

Alors déjà, je tiens à avertir d’emblée les fans de la série qu’il ne faut pas s’attendre à y retrouver exactement la même chose. En fait, ce roman, ce serait plutôt l’équivalent du livre que publie Carrie dans la saison 5 et qui recueille ses chroniques, sauf que la chroniqueuse n’est pas Carrie. Elle reste néanmoins le personnage principal. En outre, les filles ne sont pas les filles, elles n’ont pas du tout le même caractère, et ne jouent pas un rôle très important. Et enfin, l’histoire de Carrie et de Big (« the Boss ») est moins chaotique, et partant moins fascinante. Cependant, ça et là, on reconnait tout de même la trame de certains épisodes. Mais ça, je le savais déjà, et ce n’est pas ce qui m’a gênée.

Non, c’est autre chose. Il se dégage de ce livre un pessimisme sur les relations hommes/femmes qui m’a effrayée, et m’a aussi permis de comprendre combien j’avais changé.

Cupidon a-t-il vraiment déserté le monde ? Je ne crois pas, et je n’espère pas. Mais c’est un bizarre constat que celui que je vis ma vie au rebours des autres : en vieillissant, je perds en cynisme et je deviens plus romantique. A vingt ans (l’âge auquel j’ai lu le roman), je ne croyais pas au grand amour, et aujourd’hui, malgré tout, j’y crois de plus en plus. Aussi, ce qui m’exaltait à l’époque me semble triste. Ce constat désabusé d’un monde désenchanté qui ne croit plus à l’âme soeur ne me parle plus. D’ailleurs, c’est un signe, cela fait quand même un certain temps que je n’ai pas revisionné les épisodes de la série, à l’exception des deux derniers. Mais ils sont à part (ainsi que les films) : c’est le triomphe de l’amour, du romantisme, et ce n’est pas par hasard qu’ils se passent à Paris et non à New-York.

(et au passage, je conseillerais quand même à Candace Bushnell, si elle me lit (sait-on jamais) de relire son propre roman, car j’y ai noté des incohérences par rapport au Journal, ce qui est tout de même ennuyeux….)

Sex and the City
Candace BUSHNELL
Albin Michel, 2001

 

Le journal de Carrie, de Candace Bushnell

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Les maths, c’est bien plus simple que l’amour.

Vous vous doutez bien que j’étais moralement tenue de lire ce roman, qui évoque la transformation de la chenille en papillon : comment l’adolescente Carrie devient-elle cette femme que l’on connaît ? Néanmoins j’avais une certaine appréhension : Carrie sans Miranda, Charlotte et Samantha est-elle Carrie ? Et surtout, Carrie sans Big (« The Boss » dans le roman de Bushnell dont est tirée la série) est-elle Carrie ? Et je dois avouer à mon grand regret que mes doutes étaient fondés.

Le roman s’ouvre sur le problème crucial de Carrie et sa meilleure amie : se trouver un amoureux, et c’est vrai que la vie sentimentale de l’héroïne sera au coeur du roman, tout comme le sera son goût pour l’écriture et son désir de devenir écrivain, puisque le rêve de la jeune fille est d’être admise dans un séminaire d’écriture à New-York. Disons que tout est déjà en germe dans ce roman : elle a déjà un style vestimentaire bien à elle, des amies rigolotes, et un mâle, Sebastian, qui lui pourrit la vie par ses complications. Mais la mayonnaise ne prend pas : les adolescents, ce n’est définitivement pas mon truc, même quand  l’adolescent en question c’est Carrie Bradshaw. J’ai souvent eu l’impression d’être dans Beverly Hills et je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer Sebastian sous les traits de Robert Pattinson, qui m’excite à peu près autant qu’une loutre morte. Bon ok, il est de toute façon trop jeune pour moi, je vous le concède… mais quand bien même !

Un bilan mitigé donc. En fait, je pense que la grosse erreur de Bushnell a été de prendre l’histoire trop en amont : le roman commence à devenir intéressant dans le dernier chapitre, lorsque Carrie débarque à New-York. Je pense qu’il aurait été préférable de commencer là, et de nous montrer plutôt cette histoire, sa rencontre avec les filles, ses débuts de journaliste. Et j’espère que ce livre, elle l’écrira un jour. Là, ce n’est pas Sex and the City puisqu’il n’y a ni sexe (Carrie reste vierge) ni city (elle vit dans un trou paumé), c’est une bluette pour adolescents. Or le coeur de cible de Sex and the city, ce sont les trentenaires urbaines, comme moi quoi… et franchement, pour ce coeur de cible, les aventures d’une gamine de 17 ans au fin fond des Etats-Unis, ce n’est pas très intéressant…

Le journal de Carrie
Candace BUSHNELL
Albin Michel, Wizz, 2010

 

Sex and the city, and me…

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Que se passe-t-il après le happy end du conte de fée ? Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants (ou pas d’ailleurs…). Soit. Mais dans les faits, ça donne quoi ? Et bien justement, c’est tout le propos de ce film que, je peux le dire d’emblée, j’ai adoré !

Autant dire tout de suite que ce n’était pas gagné. Déjà parce que je ne suis pas une fanatique des salles obscures : j’aime les films, mais je les préfère bien calée dans les coussins de mon canapé. Et puis je n’avais pas lu que des commentaires élogieux, loin de là, même venant d’inconditionnelles de Carrie et ses amies. Enfin, j’avais un doute : est-ce que j’allais me sentir concernée ? Parce que Carrie, c’est moi. Mais la Carrie de la série, celle qui court après ce mister Big ombrageux qui toujours s’échappe et se pose des questions existentielles comme « Manolo ou Jimmy ? ». Alors je craignais que la Carrie mariée, celle qui a enfin réussi à choper le sien et à le retenir dans ses filets, ne me parle pas, à moi dont le Big continue à jouer à cache-cache.

Et bien, justement, c’est tout le contraire qui s’est produit !

Nous retrouvons donc nos quatre amies deux ans après les avoir laissées à la fin du premier opus. Charlotte et Miranda font ce qu’elles peuvent avec leurs enfants, Samantha lutte contre la ménopause à coup d’hormones, et Carrie et Big vivent une vie heureuse dans leur appartement douillet. Heureuse ? C’est compter sans les doutes. Mais là où on s’attendrait à ce que ce soit Big qui pose problème encore une fois, c’est Carrie qui a du mal à s’y faire. Alors que Big, tout à son bonheur tranquille, ne rêve que de dîner à la maison et regarder de vieux films lové sur le canapé avec sa femme, Carrie a peur de s’enliser et de laisser s’installer une routine de vieux couple. Carrie Preston regrette un peu Carrie Bradshaw. Vient alors pour nos quatre amies une formidable opportunité d’échapper à leur quotidien : un fabuleux séjour tous frais payés (ce qui n’est pas peu dire) à Abu Dhabi. Plongées au coeur des Mille et une nuits, elles retrouvent leur légèreté. Et pas que leur légèreté, puisqu’au détour d’une boutique du souk, Carrie tombe nez à nez avec Aidan…

Alors oui, ce n’est pas le film de l’année et on n’attend pas l’Oscar de l’interprétation. Oui, c’est bling bling, c’est too much, c’est fric, c’est parfois gros (quelles sont les probabilités de tomber sur son ex à l’autre bout de la planète ?), mais c’est Sex and the City. C’est drôle, les costumes sont à tomber, et ça fait rêver. J’ai été totalement transportée, totalement conquise, ça m’a redonné la pêche, la foi, l’envie de croire encore aux contes de fée. Rien que pour le sourire craquant de Big, son inimitable (encore que je connaisse quelqu’un qui l’imite à la perfection) haussement de sourcils, son regard plein de tendresse, son romantisme particulier… et bien ça vaut le coup !