I try to become who I am !
Quatre filles, une héroïne écrivain, New-York, HBO : je m’étais dit que Girls, c’était un peu Sex and the City, mais version 2.0 et nouvelle génération. Evidemment, de quoi attirer mon attention, même si, encore une fois, j’ai mis du temps à concrétiser mon intérêt. Le week-end dernier, je me suis donc lancée dans le visionnage de cette série, bien décidée à tout voir avant le démarrage dans quelques jours de la saison 5. Làs, je me suis arrêtée à la fin de la saison 1, très déçue.
Pourtant, le pitch avait de quoi me satisfaire : la série se déroule à New-York et raconte l’entrée dans la vie adulte de quatre filles d’une vingtaine d’années. Hannah rêve de devenir écrivain mais du mal à trouver un travail qui lui permette de payer son loyer, et entretient une relation bizarre avec Adam ; Marnie, sa colocataire, a un job mais s’ennuie avec celui qui est son petit ami depuis la fac car il est trop gentil ; Jessa, bohème et aventurière dans l’âme, vient d’arriver en ville et s’installe chez sa cousine Shoshanna, la naïveté faite femme, et qui essaiera pendant toute la saison de perdre sa virginité.
Un peu partout on ne tarit pas d’éloges sur cette série, et j’ai donc quand même l’impression que quelque chose m’a échappé, mais voilà : si j’ai trouvé quelques passages assez drôles, le reste du temps j’ai été partagé entre l’affliction et l’ennui.
Si, comme dans Sex and the City, on parle beaucoup de cul (et on le fait aussi), la grande différence réside dans le point de vue : adieu le glamour, bonjour le réalisme. L’héroïne est loin d’être une fashion victim, et, soyons honnête, même si elle a un certain charme, elle n’est pas une reine de beauté : grassouillette, pleine de tatouages (j’avoue : j’ai horreur des gros tatouages sur les bras pour une femme), elle s’habille un peu comme un sac. C’est d’ailleurs l’un des arguments de vente de la série : montrer une « vraie » femme et non un modèle d’exposition, et sur le papier, c’est très bien, dans la réalité, bof, moi j’aime mieux Carrie, définitivement. Mais ce n’est pas ce qui m’a gênée : en fait, je n’ai pas du tout aimé la manière dont le sexe est filmé dans cette série. C’est trash, c’est cru, et cela manque cruellement de sensualité. C’est un parti pris, assez courageux d’ailleurs, mais qui ne m’a pas convaincue.
Et puis bon, je dois bien avouer, mon souci principal avec l’héroïne et ses copines, c’est quand même qu’elles ont 20 ans, et que leurs problèmes de « je ne suis plus une enfant mais pas encore une adulte, je me cherche et je construits mon identité » me sont passés largement au-dessus. D’autant qu’Hannah est supposée être écrivain, et que l’on ne la voit jamais écrire. Elle pourrait, au minimum, tenir un blog…
En conclusion : une série qui a des qualités, mais dont je n’étais vraiment pas le coeur de cible : je suis sans doute trop vieille et trop attachée au côté esthétique des choses, d’autant que j’en attendais sans doute trop : être un nouveau Sex and the city, ce que cette série n’est définitivement pas !
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