Instantané #58 (la petite robe rouge et la petite robe verte)

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait ma blogueuse mode, mais là je ne pouvais décemment pas ne pas vous montrer ces deux petites merveilles qui ont récemment rejoint mon dressing.

Depuis quelque temps, j’ai la manie du rouge. Je pense que c’est parce que dès que je porte du rouge, je reçois beaucoup de compliments, et que comme je suis assez narcissique sinon égocentrique voire carrément mégalomane (mais lucide du coup), j’aime assez qu’on me fasse des compliments (c’est toujours mieux que les insultes, me direz-vous). Donc le rouge apparemment me va plutôt bien. Du coup, j’avais envie d’une robe rouge. Enfin, d’une autre robe rouge. Celles que j’ai sont plutôt très estivales, et je voulais quelque chose d’un peu plus « habillé ». En fait, je savais ce que je voulais : une robe chemise, parfaite pour aller travailler, même l’hiver car elle a des manches longues. Et je suis tombée sur cette merveille, qui correspondait exactement à ce que je cherchais, et qui, comble du bonheur, est exactement à ma taille. Je crois que je ne vais plus la quitter. Par contre, vous m’en voyez navrée, mais elle est presque sold out.

La deuxième tient aussi du miracle, en fait. Je porte assez peu de vert, je ne sais pas trop pour quoi, mais j’avais repéré ce modèle. Malheureusement, lorsque plusieurs jours après le début des soldes je me suis réveillée, il ne restait plus du tout ma taille sur le site. Mais la semaine dernière, je suis passée par hasard (enfin par hasard… je finis par ne plus y croire à cette histoire de hasard) devant la boutique, je suis entrée, et Elle m’attendait. Il n’en restait qu’une, à ma taille, vous imaginez donc que je ne pouvais pas la laisser. Elle est beaucoup moins ce que je porte d’habitude, mais là encore, je l’adore car elle est très facile à porter.

Ce qui est amusant dans l’histoire, c’est qu’avec l’âge, je me rends compte que je porte (et achète ^^) de plus en plus de robes. Je vous fais grâce de la bleu marine, des 12 noires, des blanches et de l’autre rouge que j’ai achetée en début de saison…

Aller à un cocktail en robe de cocktail

robe de cocktail

Rien ne va plus. Les gens ne s’habillent plus pour sortir. Ils ne s’habillent plus pour aller à l’opéra, pour dîner au restaurant, ni même pour les réceptions chez l’ambassadeur ou ailleurs. A peine pour les mariages. Exit les smoking et les robes de soirée. D’ailleurs, c’est un signe : les invitations pour les petites sauteries diverses et variées, inaugurations, vernissages et autres cocktails ne portent plus guère la mention « tenue de cocktail » (une robe au genou, apprêtée mais sans excès), encore moins « tenue de soirée » (robe longue et habillée). Sauf peut-être à l’Elysée, mais je ne suis pas invitée à l’Elysée.

Aujourd’hui, c’est le règne absolu du casual. La tenue de ville est reine dans les soirées, voire le jean et les baskets.

La tendance n’est pas nouvelle. Mon premier cocktail un peu chic, c’était en 2000, pour la remise du grand prix des lectrices de ELLE, dans le salon de réception du musée d’Orsay. J’avais acheté une très jolie robe rebrodée de perles, une pochette, une étole et des escarpins. Et Inès de la Fressange était en jean. Sublime, évidemment, mais en jean.

Je ne peux que déplorer cette situation. Moi qui ai tellement ce petit côté Carrie Bradshaw mondain et qui possède une pléiade de robe habillées dans mon dressing (sans parler des chaussures), je suis frustrée. Imaginez, dans les années 80, dans ma famille (je ne sais pas les autres), les mariages se faisaient en tenue de soirée et moi je portais ce type de robe. Et je ne peux même pas vous raconter la joie extatique qui s’emparait de moi lorsque je revêtais cette robe de princesse :

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Bon, ok, c’était peut-être un peu too much (quoique). Mais tout de même.

Evidemment, loin de moi l’idée de forcer qui que ce soit à porter une robe de cocktail. Encore moins une robe de soirée. Et nous sommes encore, d’ailleurs, quelques unes à revendiquer la robe de réception, sans que personne ne nous jette des cailloux. Pour le moment…

De fait, mes robes de cocktail, si je ne les mets pas pour aller aux cocktails, je les mets quand ? Et je ne parle même pas de mes robes de soirée, qui ne sortent plus guère que pour les soirées déguisées ! Parce que j’adore ça, moi, les robes élégantes et les talons hauts, ça fait partie de mes plaisirs dans la vie (surtout que qui dit cocktail dit champagne).

La robe de cocktail est donc mon premier snobisme : envers et contre tout, je continuerai à m’habiller pour sortir !

Avec ce texte j’inaugure la petite série qui a poppé dans mon esprit à la lecture du livre d’Eric Neuhoff !

Instantané #6

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Cette robe, mes amis, cette robe est une pure merveille qui donnerait presque envie de croire en Dieu tellement elle est parfaite !