Dimanche, je vous raconterai en détails mon week-end à Bourges, mais avant cela j’avais envie de vous montrer cette photo totalement étonnante. D’abord par son histoire : je l’ai prise en haut de la tour de la cathédrale ; ceux qui me connaissent savent que cathédrales, églises et autres basiliques sont des lieux que je visite plus que rarement, et quand je le fais, c’est en général en deux coups de cuillère à pot. Alors qu’est-ce qui m’a pris, vendredi, d’y passer plusieurs heures et de me faire la totale, tour et crypte comprises ? C’est ce que j’appelle le premier miracle de saint Emmanuel Macron. Enfin bref, donc je monte. 400 marches. J’ai cru défaillir et me rompre le cou plusieurs fois. Mais enfin, j’arrive en haut, je sors sur la terrasse, et là, l’orage éclate, un vent qui a failli me faire m’envoler et une pluie battante (je vous jure, on se sent récompensé de son effort, hein). Je prends 2-3 photos en vitesse sans même cadrer ni faire de mise au point, attendu que je ne voyais absolument rien à cause de mes cheveux qui me collaient au visage et aux gouttes d’eau sur mon écran.
Je suis revenue me mettre à l’abri, attendant que le mauvais temps passe. Et dans le lot des photos prises à l’arrache, il y avait celle-ci, une sorte de petit miracle (le deuxième ?) : plutôt bien cadrée, pas floue, avec ce pic qui semble transpercer les nuages noirs, toutes ces teintes de ciel du noir au blanc et au bleu (si vous regardez bien, l’horizon est bleu, mais il y a aussi un tout petit brin de ciel bleu au milieu du gros nuage, et que je n’avais pas vu avant qu’on me le signale).
Bref, j’aime beaucoup cette photo, que je trouve finalement très symbolique : prendre de la hauteur, souffrir, se prendre l’orage dans la figure. Mais finalement, tout de même, le ciel bleu !
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