C’est la nouvelle dont je ne me remets pas depuis hier : François Busnel arrête le Grand Entretien. Evidemment, c’est moins terrible que s’il avait dit qu’il arrêtait La Grande Librairie (je regarde toujours la grande librairie, je sélectionne pour le grand entretien). Mais j’ai dit l’autre jour combien j’aimais ces petites conversations informelles avec des gens souvent fascinants, et qui sont un bonheur à écouter.
La seule raison pour laquelle je pardonne à François Busnel de nous abandonner comme ça, c’est qu’il le fait pour la meilleure cause qui soit : celle de l’amour, puisqu’il veut consacrer plus de temps à Delphine de Vigan. Ce que je ne peux que comprendre : avec Lire, l’Express et la Grande Librairie, je pense qu’il a encore largement de quoi s’occuper, et une émission d’une heure par jour, aussi passionnante qu’elle soit, doit être bien chronophage. Donc voilà, je pardonne ce faux bond à François Busnel.
Et je me tiens à l’entière disposition de France Inter pour le remplacer, au cas où ils chercheraient quelqu’un. Au passage, je signale aussi à Antoine De Caunes que j’ai été biberonnée à Nulle part Ailleurs et que j’ai même l’intégrale de ses chroniques. Donc je pense que je pourrais trouver ma place dans son remake du Grand Journal.
(quoi ? J’essaie de me caser, c’est tout…)