En Mots et en images : novembre 2022

Les mots…

Citrouille magique, mort et renaissance // C’est parti pour le Nanowrimo // Les mots qui coulent // La Grande Magie // S’agiter dans tous les sens // Trop vouloir en faire // Créativité // Retour au bagne // Pleine lune // Attention au burn out // Trop penser // Ecrire tous les jours // Petites récompenses // Cocooning // Ouvrir d’autres canaux // S’agiter encore pour ne pas voir qu’il manque quelque chose // Selfie mélancolique // Le joli calendrier de l’Avent // Mettre quelques lumières, en attendant Noël // Un ennui abyssal // Besoin de me reconnecter // Cocooning encore // Les feux de l’automne // Mettre de la magie

Les images…

Instantané : encore un peu d’automne

Si on faisait un palmarès des différents mois de l’année, je crains fort que Novembre ne recueille que très peu de suffrages. Il faut dire qu’il n’a pas grand chose pour lui : coincé entre deux fêtes, il se révèle le plus souvent déprimant, avec ses jours qui raccourcissent inexorablement, son ciel bas et lourd comme un couvercle, ses températures qui chutent, tout cela donnant envie de rester roudoudouné sous un plaid, chez soi, à boire du chocolat chaud. Mais, làs, on ne peut pas toujours, et il faut bien, malheureusement, sortir.

Ce mois apparaît tellement comme un long tunnel que les gens font leur sapin de plus en plus tôt. Sitôt les décorations d’halloween rangées dans leur boîte, les lumières de Noël ressortent, histoire de remettre un peu de joie. Je tiens bon jusqu’au dernier week-end du mois, mais vraiment, c’est tentant de sortir le sapin. Ce sera mon activité du jour.

Pourtant, on est toujours en automne (jusqu’au solstice d’hiver). Les arbres ne sont pas encore dénudés, ils flamboient encore un peu. Alors jeudi, après une semaine d’ennui abyssal, durant laquelle j’ai eu l’impression qu’on me volait mon temps, où l’écriture était difficile (je vous reparlerai bientôt du NaNoWriMo), où le soir je n’avais rien à écrire dans mon journal tant les journées s’étaient déroulées sans qu’il ne se passe rien d’intéressant, de nourrissant, jeudi, donc, je me suis secouée un peu et je suis allée faire un petit tour au Jardin des Plantes.

Je ne vais pas mentir, et dire que cela m’a émerveillée et remise sur pieds : à vrai dire, en ce moment, je me sens pas mal coupée de moi même, de mes émotions, de ma pulsion de vie. Ce n’est pas seulement la faute de novembre, mais il n’aide pas. Et j’ai trouvé le jardin un peu triste : je ne sais pas où étaient les parterres de feuilles rouges que j’adore photographier tous les ans, le gros gingko ne flamboie pas, il est encore très vert mais a tout de même déjà perdu beaucoup de son feuillage.

Heureusement, le petit, un peu plus loin, était tout doré, et j’ai pu faire une petit bouquet de soleil. Et si cette promenade ne m’a pas émerveillée, elle m’a tout de même fait un peu de bien !

En mots et en images : novembre 2021

Les mots…

Promenade d’automne // Un souvenir chéri // Sa majesté // Ebullition créative // Dans mon axe // Complicité // Hors de mon axe // La flamboyance de l’automne // Lecture sur canapé // Tout blanc de givre // Les jours fériés // Un coup de mou // Créativité intense // Peur à retardement // Le grand jour // Petit coup de mou et besoin de me recentrer // Le désir et le manque // Ecrire // Les dernières feuilles // Ranger les décorations d’automne, sortir celles de Noël

Les images

En mots et en images : novembre 2020

Les mots

Les sanglots longs des violons de l’automne et du mois de novembre que je n’aime déjà pas trop d’habitude // Cultiver l’émerveillement malgré tout // Enfin, essayer // Illustrer une poésie comme à l’école primaire // Les dernières feuilles mortes // Un peu d’ambiance de Noël // Mon petit ours… // Voici des roses // Les habitudes chez les petits commerçants du quartier // Un jour ça sera beau à nouveau // Fatigue // De toute façon, je m’en fous // La lune noire. Aller chercher la part d’ombre et ramener à la lumière ce qui était occulté. Etre soi // ça manque de poésie et de douceur // Voyage immobile sur un parfum // La première gelée // Enfin, le sapin // Les vagues…

Les images

En mots et en images : novembre 2019

Les mots…

Les saisons intérieures // La promenade du dimanche et un peu d’histoire et d’archéologie (mais sous la pluie) // Retour en prison // La météo qui n’y met pas du sien, et la SNCF non plus // C’est la faute de Mercure rétrograde // Les couleurs // Cela fait tout de même trois semaines que je n’ai pas vu le soleil (dit-elle en achetant un chapeau de pluie) // Promenade du dimanche // Dessiner, peindre, écrire // Les fabuleuses couleurs de l’automne au jardin des plantes // Cocooning // pppppffffff // Mais le voilà, le soleil // Marcher dans la forêt et se sentir instantanément rechargée // Mais enfin bon, ça ne fait pas tout // Du fromage, du vin, des fleurs // Opération décorations de Noël maison : oranges séchées, petits bonhommes en pâte à sel, déclarations d’amour autodurcissantes // Choisir son chemin // Burn out ? // En attendant Noël…

Les images

En mots et en images : novembre 2018

Les mots…

Novembre… // Un mauvais rêve du passé qui vient me perturber. Essayer d’en comprendre le sens. Espérer que ce soit les dernières traces de saleté à nettoyer qui résistent mais qui finiront par s’effacer // Débordement // Grand huit // Je suis comme je suis, je suis faite comme ça // Comme un lundi // Je déteste l’heure d’hiver. Je déteste, déteste, déteste l’heure d’hiver // Le mythe de l’Éternel retour // La femme clivée. L’impression fâcheuse de revenir en arrière. De devoir revenir en arrière pour m’en sortir // Refermer le livre. Parce que tourner la page, clore le chapitre, ce n’est pas suffisant // Est-ce que ça finira par passer, cette tristesse dès que je pense que j’ai frôlé l’essentiel ? Mais que je ne fais toujours que le frôler sans jamais l’atteindre ? // Sentir mon cœur se geler à nouveau. Se geler pour toujours // Je suis une extra-terrestre en exil qui voudrait bien rejoindre sa planète // Danser sous la pluie en attendant l’arc-en-ciel // Un tournant de la vie, comme dirait Angot ? // Ecrire // Nettoyage du disque. Défragmentation. Mise à jour. Mais p*** pourquoi ça ne veut pas redémarrer ? // (C’est une métaphore, je n’ai pas de problèmes informatiques) // Pourquoi je rêve de Beckett ? // Un message qui m’émeut beaucoup. Me dire que c’est pour ça, que j’écris // Achèvement de l’un. Réouverture de l’autre, parce que je suis incapable de passer à autre chose // Savoir où est sa place, mais ne pas réussir à l’atteindre. Devoir sans cesse faire le grand écart entre la vraie vie et la fausse vie. Une vie qui n’est pas la mienne. Épuisant // Même si on sait (on espère) aussi qu’on est sur la bonne voie // Un rêve tout doux et tout chaud // Mais un rêve… // La boucle d’oreille orpheline. Evidemment, une paire que j’adorais. C’est toujours comme ça : quand j’ai quelque chose que j’aime, à laquelle je tiens, je la perds // La goutte d’eau et le vase // La Lune ronde et presque pleine entourée d’un halo, spectacle magnifique et poétique, comme une consolation // Up and down épuisant // Plateau apéro réconfort // Cet épuisant sentiment d’impuissance face aux résistances du réel qui refuse obstinément que je sois enfin à ma place // La boucle d’oreille retrouvée (si je pouvais retrouver le reste aussi…) // Me laisser traverser

Sur une idée originale de Moka

Les images…

En mots et en images : novembre 2017

Les mots…

Novembre, le mois le plus détesté (de moi en tout cas) de l’année // Ma parenthèse parisienne avec un temps acceptable. Ma dose d’inspiration et de belles choses. Un petit déjeuner en terrasse. Trois magnifiques expositions. Baguenauder un peu dans la ville curieusement calme et presque déserte. Passer à la librairie Gallimard acheter mon agenda littéraire pour placer 2018 sous les meilleurs auspices. Et puis mon rituel devenu immuable : un café au Flore // Au restaurant ce soir. Revoir des perdus de vue // Un endroit original et un burger bio à tomber // Orléans by night. Ce n’est pas Paris, mais c’est joli // Pleine Lune. Où sont les loups-garous ? // Ouvrir grand les fenêtres et laisser entrer le monde // En mode Bree van de Kamp (i.e grand ménage d’automne) (qui est aussi une forme de procrastination) // En attendant le Goncourt // Entre consternation et agacement // Moment cocooning // Les feuilles mortes se ramassent à la pelle… les souvenirs et les regrets aussi // Certains jours, je m’agace tellement que je me demande comment les autres font pour me supporter // Avoir l’impression d’être à la fois Frédéric Moreau et le regard ironique de Flaubert sur Frédéric Moreau // Tomber dans la marmite de Schokobons. Si je continue, c’est moi qu’on va manger à Noël // Heureusement il y a aussi les clémentines // S’envelopper de douceur alors que dehors il fait moche. Fantasmer un feu de cheminée, mais ne pas avoir de cheminée. Fantasmer d’un bain, mais ne plus avoir de baignoire.  Alors allumer des bougies et se glisser sous la couette avec une infusion fumante // Tu me vertiges // De Profundis ClamaviD’humeur ténébreuse et mélancolique // Beaujolais nouveau. Célébrer Bacchus, pour changer de Saturne // Se mentir à soi-même, suffisamment bien pour ne plus savoir ce qui est vrai et ce qui est faux // Ecrire, furieusement. Ce qui a visiblement des répercussions émotionnelles. Je prie mon entourage de m’en excuser // Vouloir une réponse à une question que je ne pose pas // Allez hop, dans la boîte (aux lettres) // Sursum corda // Les bonnes choses de la vie…

Sur une idée originale de Moka

Les images…