Le Cerbère blanc, de Pierre Raufast : eros et thanatos

Le sexe est une excellente thérapie pour oublier notre vaine condition de mortel et s’illusionner sur notre fugace vitalité. Quoi de mieux que de simuler la création de la vie pour oublier le néant de l’au-delà ? 
Cela doit remonter du plus profond de notre être, un mode de survie où nos aînés préhistoriques, entourés de dangers et persécutés très tôt par la mort, se reproduisaient frénétiquement pour assurer la survie de l’espèce. Face à la maladie, au deuil, aux accidents de la vie, ce gène ancestral reprend le contrôle pour permettre, égoïstement, l’immortalité de nos gènes fondateurs. Faire l’amour est un gros doigt d’honneur à la mort.

Quel plaisir de retrouver Pierre Raufast avec son cinquième roman, un roman qui nous emmène une nouvelle fois dans la fictive (mais que je situe là où est mon chez moi) vallée de Chantebrie, et dans une histoire empreinte de mythologie.

Mathieu et Amandine, nés à deux jours d’intervalle sous le signe des gémeaux dans deux familles amies de la vallée de Chantebrie, sont inséparables dès le berceau : chacun est une pièce de l’univers de l’autre, et s’ils grandissent presque en frère et sœur, à l’adolescence leur histoire d’amour est une évidence… mais une série de coups du sort et de mauvais choix les sépare…

Un roman semé de petits cailloux mythologiques qui m’a fait un drôle d’effet dès les premières lignes tant il résonnait avec mes sujets de réflexion et de travail actuels : une histoire de liens invisibles et pourtant indestructibles entre deux êtres (quelque chose sans doute de l’ordre de l’entrelacement quantique et de la loi de Dirac : Si deux systèmes interagissent entre eux pendant une certaine période de temps puis se séparent, nous pouvons les décrire comme deux systèmes différents, mais d’une manière subtile, ils deviennent un système unique. Ce qui arrive à l’un continue à affecter l’autre, même à distance de kilomètres ou d’années lumière — c’est un de mes thèmes du moment), une réécriture de l’Odyssée dans laquelle Ulysse, Prométhée moderne, essaie de défier la mort et le temps qui passe, réflexion profonde sur les choix, le courage et la lâcheté, la vanité de l’homme et la peur existentielle que peut provoquer l’amour. C’est tout cela à la fois, poétique et vertigineux, tragique et léger, profondément humain !

Bref, encore une fois l’imagination fantaisiste et en même temps particulièrement inspirante de Pierre Raufast m’a totalement séduite, et beaucoup fait réfléchir !

Le Cerbère Blanc
Pierre RAUFAST
Stock, 2020

Troie ou la trahison des dieux, de Marion Zimmer Bradley : la fin d’un monde

Je savais bien que tu ne pouvais pas comprendre, interrompit la vieille femme. Sache d’abord qu’à l’origine il n’existait aucun roi dans ce pays, mais seulement des reines, fille des Déesses, qui choisissaient elles-mêmes le compagnon qu’elles souhaitaient et régnaient sans partage. Les adorateurs des Dieux de l’Olympe, des hommes armés d’épées de fer, sont venus plus tard s’installer chez nous. Dès lors, quand une reine a désigné l’un d’eux pour devenir son compagnon, il s’est aussitôt proclamé roi en exigeant le droit de régner. C’est ainsi que Dieux et Déesses sont entrés en conflit. Et puis, un jour, Troie est devenue le théâtre de leurs querelles…

Comme beaucoup, j’ai découvert Marion Zimmer Bradley lorsque j’étais adolescente, avec le cycle d’Avalon que j’ai lu plusieurs fois. Bon, j’ai appris depuis que la version française était plus une adaptation qu’une traduction, il faudra donc que je retravaille la question (j’ai aussi appris des choses pas très glorieuses sur l’auteure, mais ce n’est pas le sujet). Bizarrement, je n’ai rien lu d’autre, à part Glenravenne et peut-être ce roman, qui jouit d’une nouvelle édition : j’étais certaine de ne jamais l’avoir lu, et pourtant j’ai eu de curieuses réminiscences. Le mystère demeure.

Alors l’histoire de la guerre de Troie, on la connaît. Ou plutôt, on croit la connaître : les épopées, écrites par des hommes, ne sont peut-être que des mensonges et il faut, dans cette histoire qui voit basculer le destin d’une cité, des femmes, et peut-être de l’humanité, redonner leur place à celles qui en sont les principales héroïnes. Raconter la guerre de Troie, à travers le regard de Cassandre.

J’ai retrouvé dans ce roman ce qui m’avait séduite adolescente, époque à laquelle je m’intéressais déjà (mais sans le formuler aussi clairement) au féminin sacré et aux cultes de la Grande Déesse, cette idée que le véritable rôle des femmes a été minimisé dans l’histoire écrite par les hommes ; d’ailleurs, on retrouve sous la plume de Marion Zimmer Bradley des similitudes avec les travaux de Merlin Stone ou Layne Redmond. Car c’est bien à un basculement que l’on assiste ici, le combat épique entre la puissance féminine et la puissance masculine, entre la Grande Déesse mère et les dieux masculin. L’Amour, Aphrodite, et la guerre, la destruction, Arès même s’il n’est pas nommé, Zeus, Poséidon. Quant à Cassandre, prêtresse de la Déesse Mère et du dieu solaire Apollon, un peu sorcière, prophétesse que personne ne croit, c’est un personnage absolument magnifique. Du reste, dans ce roman, les personnages féminins sont grands, et les hommes (sauf Enée) petits. Même s’ils gagnent.

Evidemment, on n’est pas obligé de tout analyser comme moi : cela reste un roman passionnant, une épopée, qui se lit avec beaucoup de plaisir même si on connaît plus ou moins la fin.

Troie ou la trahison des dieux
Marion ZIMMER BRADLEY
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hubert Tezenas
Pygmalion, 1989, rééd. 2020

Circé, de Madeline Miller : la puissance du féminin

Quand je suis née, le mot désignant ce que j’étais n’existait pas. Ils m’appelèrent donc nymphe, présumant que je serais comme ma mère, mes tantes et mes milliers de cousines. Moindres que ceux des déesses mineures, nos pouvoirs étaient si modestes qu’ils garantissaient à peine notre éternité. Nous parlions aux poissons et soignions les fleurs, cajolions nuages et vagues pour en extraire les gouttes d’eau et le sel. Ce terme de nymphe englobait notre futur en long et en large. Dans notre langue, il ne signifie pas seulement déesse, mais aussi jeune mariée.

A force de voir fleurir ce roman un peu partout, j’avais vraiment très envie de le lire, d’autant que j’aime énormément la mythologie et que le personnage de Circé m’a toujours intriguée. Normal, c’est une sorcière, la première, une femme libre, forte et sauvage.

Née du titan Hélios, le soleil, et d’une nymphe fille d’Océan, Circé est quelque chose de nouveau, pas vraiment une déesse bien qu’immortelle et dotée de pouvoirs, mais plus qu’une nymphe. Avant tout, femme, et femme amoureuse : c’est bien par amour qu’elle découvre ses pouvoirs surprenants et qu’elle devient Circé la magicienne, la sorcière. Pharmakis.

Je me suis régalée avec ce roman plein de charme qui est avant tout une réécriture de la mythologie, et pas seulement du plus célèbre épisode de la vie de Circé, sa rencontre avec Ulysse (parce qu’elle ne peut pas être réduite à Ulysse, qui est d’ailleurs passablement maltraité) : Prométhée, le minotaure sont également des épisodes importants dans son parcours, tout le roman étant finalement un trajet vers le soi. Dans ce roman, la figure de la sorcière représente bien ce qu’elle est (re)devenue au fil du temps : la femme libre et indépendante, qui ne se soumet pas au pouvoir masculin représenté par Zeus, qui se défend des agressions masculines (si elle transforme ses visiteurs en pourceaux ce n’est pas par méchanceté, et c’est très intéressant de relire cet épisode avec les échos de #metoo et de #balancetonporc). Sa puissance est réelle : celle de la métamorphose qui permet de révéler ce que l’on est vraiment. Libre, indépendante, sauvage, solitaire sur son île où elle passe ses journées à vagabonder à la recherche des herbes qui lui permettront de confectionner ses potions, courageuse, elle est aussi habitée d’une force d’amour absolue.

Un magnifique personnage donc au coeur de ce roman envoûtant et profondément féministe ! A lire d’urgence !

Circé
Madeline MILLER
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christine Auché
Rue Fromentin, 2018 (Pocket, 2019)

Médée, de Jean Anouilh : « cette rencontre de deux solitudes qu’on appelle un couple »

Tu ne seras jamais délivré, Jason ! Médée sera toujours ta femme ! Tu peux me faire exiler, m’étrangler tout à l’heure quand tu ne pourras plus m’entendre crier, jamais, jamais plus, Médée ne sortira de ta mémoire ! Regarde-le ce visage où tu ne lis que la haine, regarde-le avec ta haine à toi, la rancune et le temps peuvent le déformer, le vice y creuser sa trace ; il sera un jour le visage d’une vieille femme ignoble dont ils auront tous horreur, mais toi, tu continueras à y lire jusqu’au bout le visage de Médée !

Je connais Antigone presque par cœur, mais je ne m’étais jamais penchée sur cette autre tragédie de Jean Anouilh dans laquelle il reprend un mythe antique pour réfléchir à la modernité. Il faut dire que le mythe de Médée n’est pas de ceux qui me parle ; nonobstant, plusieurs événements ont fait signe vers cette pièce ces dernières semaines, et je suis toujours les signes

Seule avec sa nourrice devant une roulotte à l’écart de la ville, Médée attend le retour de Jason, et pourtant elle a l’intuition que quelque chose en elle dit non au bonheur. Et ce n’est pas Jason qui vient, pas tout de suite, mais un messager qui lui annonce que son mari va épouser Creuse, la fille du roi de Corinthe — et c’est comme si quelque chose lâchait en Médée : elle se sent enfin rendue à elle-même et à sa haine ; même si elle ne l’aimait plus, ne le désirait plus, elle souhaite se venger de Jason.

Une pièce d’une assez grande richesse, et à travers laquelle le caractère intemporel et universel du mythe résonne et permet d’interroger le monde contemporain : la question de l’étranger et de l’exil (Médée est une bohémienne), la question du bonheur que comme Antigone Médée refuse et hait ; la féminité, dont Médée a quand même une drôle de vision ; et surtout « cette rencontre de deux solitudes qu’on appelle un couple », comme le dit Anouilh dans un entretien. Ils se sont aimés, en tout cas, Jason a aimé Médée, mais il est fatigué : comment aimer toujours un volcan retranché dans sa solitude ontologique (« Moi seule, et c’est assez » dit celle de Corneille), qui ne sait que prendre et jamais donner (sa vision de la sexualité est explicite : Je l’attendais tout le jour les jambes ouvertes, amputée… Humblement, ce morceau de moi qu’il pouvait donner et reprendre, ce milieu de mon ventre, qui était à lui… Il fallait bien que je lui obéisse et que je lui sourie et que je me pare pour lui plaire puisqu’il me quittait chaque matin m’emportant, trop heureuse qu’il revienne le soir et me rende à moi-même).

Comme dans l’affrontement entre Créon et Antigone, ce qui se joue entre Médée et Jason est d’ordre métaphysique : le choix de n’être qu’un humain en quête d’un bonheur paisible, face au choix de l’absolu tragique, dans le malheur ou la monstruosité.

Médée
Jean ANOUILH
La Table Ronde, 1947 (Flammarion, 2014)

Antigone, de Jean Anouilh

Antigone, de Jean AnouilhLa mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lève à la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l’un en face de l’autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre […] Et puis, surtout, c’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu’on n’a plus qu’à crier

J’ai bien évidemment un rapport particulier avec Jean Anouilh, par le biais de sa maison au Cap-Ferret qui m’a toujours fascinée bien avant de savoir que c’était la sienne ; j’aime me dire que peut-être, un jour, je l’ai croisé au détour d’une rue. Et puis il y a cette pièce, dont je ne sais pas trop si je dois en accuser mon coquin d’inconscient ou la synchronicité, mais enfin, cette pièce que je me trouve à relire et à étudier à chaque étape importante de ma vie, et dans laquelle à chaque fois je trouve des choses nouvelles, et des choses qui m’en apprennent sur moi — je pense, aussi, qu’elle a eu un rôle non négligeable quant à la construction de ma vision du monde, lorsque je l’ai lue pour la première fois, à 16 ans. En tout cas, cette année, j’avais décidé de l’étudier, bien avant de savoir (en tout cas consciemment, mais mon inconscient le savait peut-être, lui) que j’en aurais besoin.

L’histoire, on la connaît, sinon on peut regarder l’épisode des Grands Mythes qui lui est consacrée : Eteocle et Polynice, les fils d’Oedipe, se sont entretués pour le trône de Thèbes, et Créon, le frère de Jocaste, qui du coup est devenu roi, a décidé de faire des funérailles nationales au premier, et de laisser pourrir le corps de l’autre. Toute personne qui passerait outre cet ordre et effectuant pour Polynice les rites funéraires serait punie de mort. Mais voilà, c’est Antigone, la fille d’Oedipe, qui transgresse l’interdit, et Créon est bien ennuyé.

Alors, je vais passer très vite sur le contexte de création de la pièce, 1944, qui fait que l’on a un peu trop tendance à voir en Antigone, celle qui dit non, une figure de la Résistance (et c’est d’ailleurs pour ça que je ne suis pas particulièrement adepte de la mise en scène de Nicolas Briançon) : si ce n’est pas une surinterprétation, je pense que ce n’est absolument pas l’essentiel. La pièce est beaucoup plus métaphysique et du coup universelle et atemporelle que cela, et le personnage de Créon, qui n’est ici pas un tyran contrairement au personnage de Sophocle ou celui de Bauchau, rend cette interprétation un peu compliquée à tenir jusqu’au bout. Ici, il est question de ce que c’est que la vie, de ce que c’est que le bonheur, et des compromis que nous devons faire. Antigone, c’est cette jeunesse implacable, cette idéaliste qui veut tout tout de suite, qui veut l’absolu, et refuse ces compromis qui ne sont pour elle que des compromissions ; pour elle, la vie ne vaut d’être vécue que si elle est pleine et entière, et comme elle sait que c’est impossible, elle choisit la tragédie, là où il n’y a plus d’espoir, cet espoir d’être heureux malgré tout mais qui nous fait mal ; on est plus tranquille quand on n’espère pas,  et qu’on a l’assurance que tout va mal se terminer. Créon, c’est la sagesse de l’âge, qui a appris que l’absolu est inatteignable, qui a fait des concessions et a accepté que le bonheur, peut-être pas le bonheur extatique mais le bonheur des petites choses, ce n’était pas mal non plus.

Dit comme ça, c’est peut-être encore trop simple d’ailleurs. Est-ce seulement une question d’âge ? Certes, Antigone, la toute jeune Antigone, a quelque chose de ces adolescents qui se suicident parce qu’ils pensent que la vie ne peut pas leur apporter ce qu’ils cherchent. Certes, en vieillissant, on se rapproche de Créon. Tu l’apprendras toi aussi, trop tard, la vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison […] la vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur. Mais Créon, il a aussi en lui cette soif d’absolu, et de grandiose, quitte à ce que ce soit tragique.

Nous avons tous, en nous, quelque chose d’Antigone. Et cette pièce est indispensable, parce qu’elle nous pousse à nous interroger sur notre conception du monde, de la vie, du bonheur !

Antigone
Jean ANOUILH
La Table Ronde, 1946

Wonder Woman, de Patty Jenkins

Wonder womanL’homme est essentiel à la procréation ; mais quand il s’agit du plaisir, il est tout à fait inutile…

Quand j’étais petite, je voulais être Wonder Woman, incarnée par Lynda Carter : belle, intelligente, courageuse, généreuse, déesse amazone, elle représentait l’incarnation parfaite de la féminité telle que je me la suis toujours représentée (et me la représente toujours, d’ailleurs), mélange de force et de séduction. Au cours de mes recherches universitaires, j’ai d’ailleurs pas mal travaillé sur le mythe des Amazones, que je trouve absolument fascinant. Enfin bref, tout ça pour dire que j’attendais avec la plus vive impatience que ce film sorte enfin en VOD.

Diana est la fille d’Hippolyte, la reine des Amazones, peuple de femmes guerrières chargées par Zeus de protéger le monde et à qui il a confié, avant de mourir, la seule arme capable de détruire Arès et de l’empêcher de détruire l’humanité.  L’île de Themyscira, où elle vit, est normalement inaccessible et cachée aux mortels, jusqu’au jour où un avion traverse la brume qui l’entoure et s’écrase dans la mer, bientôt suivi par une flotte de bateaux allemands. Après un terrible combat et le récit du pilote de l’avion qu’elle a sauvé et qui a raconté la guerre qui faisait rage, Diana, persuadée que c’est là l’oeuvre d’Arès, décide de se rendre dans le monde des hommes pour les sauver.

Evidemment, c’est un blockbuster, et il remplit parfaitement son office de film d’action de super-héros (dont je ne suis pourtant pas particulièrement adepte en temps normal) : c’est rythmé, spectaculaire, et on passe un excellent moment divertissant. Mais ce qui m’a le plus intéressée, c’est la dimension mythologique et philosophique (plus, à vrai dire, que la querelle féministe ou pas féministe, à mon avis insoluble tant le féminisme est impossible à unifier autour d’une vision commune) : l’opposition entre la force de vie, celle des Amazones, et la force de destruction et de mort incarnée par Arès. Eros (enfin, dans l’idée) et Thanatos, certes, mais pas seulement si l’on s’interroge sur ce que représente le dieu de la guerre : est-il responsable du chaos, ou les hommes en sont-ils eux-mêmes responsables, dotés de leur libre-arbitre ? Et s’ils sont seuls responsables du Mal, s’ils sont mauvais, doivent-ils être détruits, comme le pense Arès, ou y a-t-il quelque chose qui mérite quand même d’être sauvé ? L’amour est-il plus fort que le chaos ?

Vaste question, vaste programme, en tout cas questionnement intéressant. Il y a des éléments que j’aurais voulu voir plus amplement exploités, je regrette aussi un peu ce parti-pris du refus de la sexualisation de l’héroïne parce que pour moi cela fait partie du personnage, mais ça reste un film que j’ai pris beaucoup de plaisir à voir. A ma prochaine fête déguisée, je me déguiserai en Wonder Woman !

Wonder Woman
Patty JENKINS
2017