<Time to sign off>
Vous avez du mal à suivre l’actualité ? Time to sign off, « le smart email du soir », est fait pour vous. Chaque soir, gratuitement, vous recevez dans votre boîte mail une récap de l’info à retenir, sur un ton humoristique et décalé. Ce qui s’est passé de plus intéressant sur la planète, en France et à Paris en matière de politique, business, people, etc., l’événement à suivre, l’endroit où être, l’artiste à découvrir, quelque chose à faire/voir/écouter ce soir plus une petite histoire à ne pas lire aux enfants avant de vous endormir… Bref, l’essentiel de l’info sélectionnée pour se tenir au courant. Rapidité et efficacité !
<Planche(s) contact>
La nouvelle édition de Planche(s) Contact, festival de création photographique créé il y a 5 ans à Deauville, se déroulera cette année du 17 octobre au 29 novembre. Le festival invite chaque année les plus grands photographes contemporains à porter leur regard sur la ville et ses identités. Ils sont invités en résidence à Deauville pour réaliser ce travail quelques mois avant la manifestation. Dans le même temps et sur le même sujet, la Fondation Louis Roederer soutient un concours réservé aux étudiants d’ écoles de photographie européennes ( ENSP Arles, ECAL de Lausanne & London College of communication) accueillis également en résidence sur le même sujet. Au programme cette année : Brian Griffin, Marion Poussier, Bruno Barbey, Wang Lin, Corinne Mercadier et Meyer ainsi que les étudiants d’Arles, de Londres et de Lausanne et Maïa Izzo-Foulquier ( lauréate du concours étudiant Fondation Louis Roederer 2014). En bonus, comme chaque année, la ville de Deauville propose au grand public le « prix de la 25e heure » : le jour du changement d’heure (24 octobre 2015), alors que le calendrier offre un espace temps virtuel, tous les photographes amateurs ou professionnels sont invités à donner leur vision ou leur perception imaginaire de cette heure virtuelle. Cette année une dotation exceptionnelle est prévue avec des billets d’avions Paris-Shangai ou des appareils photos sont à gagner. L’occasion d’aller passer un petit week-end à Deauville ?
<Dressing Detox>
Trop de vêtements ? Ça arrive ! Du coup, vous voudriez bien faire un peu de tri, mais vous n’avez pas le temps, vous n’avez pas envie de vous déplacer… et bien Lorette&Jasmin est là pour vous : un petit coup de fil, et Lorette vient chez vous (Paris et proche banlieue, 7/7) pour vous aider à faire le tri et emporte les pièces qu’elle mettra ensuite en vente dans sa boutique : dès que l’article est vendu, vous touchez l’argent (pour une nouvelle séance shopping). Evidemment, c’est pour celles qui ont des pièces de marque (et qui habitent Paris), mais l’idée est intéressante et je me demande s’il ne faudrait pas inventer le même principe pour les livres…
<Le Barreau de Paris vous ouvre ses portes>
Le Barreau de Paris ouvre ses portes aux Parisiens en organisant des visites sur rendez-vous dans un lieu inédit habituellement fermé au public : le Musée du barreau. Situé dans les caves voûtées de l’Hôtel de la Porte (classé monument historique), près de l’église Saint-Eustache, le Musée du Barreau de Paris présente de multiples œuvres d’art (peintures, sculptures, gravures…) et documents originaux (manuscrits ou imprimés) faisant revivre par le texte et par l’image plusieurs siècles d’histoire des Avocats du Barreau de Paris et du Palais de Justice d’autrefois, de l’Ancien Régime à nos jours. De nombreuses affaires judiciaires sont évoquées, notamment les procès de Marie-Antoinette et de Louis XVI, l’affaire Dreyfus, l’affaire Stavisky, les procès de Robert Brasillach et du Maréchal Pétain, le procès Petiot, procès pour lesquels le Musée possède, parmi ses trésors, une riche collection de notes de plaidoiries. Une exposition exceptionnelle sur les grands procès de l’histoire (dont Troppmann, Dominici, Kravchenko, Papon, etc.) vient compléter la visite guidée du musée. En complément de la visite, deux promenades pédestres, d’environ 1h30, sont proposées : Le quartier du Musée, un itinéraire autour du musée du barreau de Paris, avec les abords de l’église Saint-Eustache, Honoré de Balzac et l’avoué Guillonnet-Merville rue Coquillière, l’évocation des romans de Jean-François Parot et des enquêtes de Nicolas Le Floch, anecdotes historiques et mystères parisiens, la rue du Jour et la cour de l’hôtel de La Porte (uniquement les 5 et 6 octobre) ; Le quartier du Marais et ses avocats : la cour de l’hôtel de Lamoignon et la figure de Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis XVI, un vestige de la prison de la Force, petites rues autour du musée Carnavalet, les avocats parisiens pendant la Révolution, Maximilien de Robespierre rue de Saintonge en 1789-1791, la façade de la demeure de Raymond de Sèze (uniquement les 5, 6 et 7 octobre). Pour réserver, c’est ici.
<La muse éternelle>
A l’occasion de la FIAC, Artcurial dispersera la collection de photographies d’Amedeo M. Turello. L’ensemble d’œuvres qu’il a réuni reflète ses goûts artistiques tout en étant autant de témoignage des rencontres qu’il a pu faire dans sa carrière de photographe de mode professionnel. Au gré des collaborations, il a été amené à cotoyer les plus célèbres photographes du XXe siècle. Certains sont devenus des amis. Ce sont ces clichés qu’il vend aujourd’hui. Une partie de sa collection a été exposé à plusieurs reprises en particulier en 2013 dans le cadre de l’événement « Nice 2013, un été pour Matisse ». A cette occasion, Jean-Jacques Aillagon, commissaire artistique de la manifestation, expliquait « De son expérience de photographe de mode, Amedeo a acquis le goût de la photographie, cet art relativement récent qui n’a pas encore fêté son deux centième anniversaire. » Les 200 photos qui seront dispersées chez Artcurial mettent à l’honneur la beauté féminine à travers l’œuvre de grands maîtres comme Man Ray, Edouard Boubat, Hans Bellmer, Elliott Erwitt, William Klein, Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman, Jean-Loup Sieff ou encore Jean-Baptiste Mondino… et de jeunes photographes « Images de femmes fortes et indépendantes, fières et rayonnantes, sensibles et fragiles… chaque cliché constitue une histoire en soi qui incarne l’essence vraie et l’âme de la beauté, parfois décrite aussi avec contradictions et contrastes propres à chaque personnalité » décrypte Amedeo M. Turello. La collection de photographies d’Amedeo M. Turello est une ode à la femme. En rassemblant, autours d’un même thème, les images de photographes de nationalités et d’époques différentes, il donne à voir l’évolution du statut de la femme dans la société. La vente aura lieu le 27 octobre.
<Bobines>
Pourquoi les évidences tardent parfois à s’imposer ? Faire scène commune en est une pour Damien et Renan Luce. Enfants, la musique est le dialogue qu’ils se choisissent dans lequel résonnent les voix des grands noms de la chanson française et les mélodies des comédies musicales américaines qu’ils apprennent à balbutier. Bien vite, l’envie de création se fait sentir et les voilà qui se cherchent un langage bien à eux. Ce sont les premières chansons, les premières compositions au piano. Quelques années plus tard, tandis que Renan troque le piano pour la guitare et met ses textes en musique, Damien est happé par le sillage de la musique classique, et s’envole pour la Juilliard School de New-York. Ce virage les conduit vers des jardins différents, où chacun cultive ses goûts et fait germer son savoir-faire. De loin en loin, ils continuent de s’observer par concerts et albums interposés, comme autant de balises laissées pour l’autre. Ils se découvrent une autre passion commune, celle des mots et, malgré la distance, leurs tonalités s’accordent : celles de l’humour, de la mélancolie, de la nostalgie, du loufoque. Avec cette palette, Renan cisèle trois albums, Damien publie trois romans. Et puis il y a les planches. Renan les arpente en sillonnant la France de long en large depuis huit ans, Damien foule celles du théâtre en écrivant, mettant en scène et jouant ses pièces, ou en adaptant Cyrano de Bergerac dans une version clownesque. C’est cette passion de la scène qui les réunit aujourd’hui. Et puis une curiosité, l’envie de se laisser surprendre par la présence de l’autre dans son aire de jeux, par le frisson qu’on ressent quand on évolue sur le fil des émotions ancrées en nous depuis l’enfance, une pudeur qui ne demande qu’à voler en éclat, par le bonheur de se retrouver.
Ils seront en tournée à travers toute la France jusqu’au 14 décembre, le calendrier est ici !
Profitons-en aussi pour dire que le très joli roman de Damien, La fille de Debussy, est l’objet d’une nouvelle impression : l’occasion de découvrir ce texte touchant, pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait !
<Prix de la nouvelle érotique>
Si vous ne saviez pas quoi faire dans la nuit du 24 au 25 octobre 2015 (nuit qui offre donc une heure supplémentaire, voir plus haut), pourquoi ne pas écrire un texte érotique ? C’est ce que propose l’association Les Avocats du Diable, avec leur premier concours de la nouvelle érotique. Le principe ? Écrire sa nouvelle en un temps restreint (la nuit du 24 au 25 octobre 2015, de minuit à 07h00) et s’adapter à une double contrainte : contexte et mot final qui seront dévoilés dix minutes avant le top départ de la performance ! Le concours est doté pour le lauréat d’un chèque de 3000 euros et d’un séjour de 3 semaines dans notre résidence d’écriture. Inscriptions obligatoires avant le 15 octobre 2015 : leprixdelanouvelleerotique@lesavocatsdudiable.com !
<We walls>
We Walls est une plateforme de location d’art contemporain pour les entreprises et les particuliers. Son but est de démocratiser l’accès à l’art contemporain et plus particulièrement la photo et l’art vidéo en diversifiant les espaces où il est exposé. Cette Start Up, basée à Paris, propose donc un système de location d’œuvres d’art par abonnement tout en offrant un service de conseil en image pour les entreprises. « Je me suis inspiré de la “Sharing Economy” pour créer We Walls. Cette nouvelle manière de consommer permet de se faire plaisir à moindre coût et de profiter d’une exposition de qualité, chez soi ou au bureau. Nous renouvelons les œuvres tous les 3, 6 ou 12 mois, en accord avec nos clients », explique Rudy COHEN, créateur de We Walls. Le fonctionnement de We Walls s’articule autour d’un service de conseil avec un Art Advisor (conseiller en image / commissaire d’exposition) qui se déplace chez le client afin d’étudier son profil et de proposer des oeuvres adaptées au cahier des charges (Budget, délais de rotation, profils des employés et clients, activité de l’entreprise, environnement, design et espaces dédiés) ou directement sur le catalogue. Une semaine plus tard, les oeuvres sont livrées et accrochées par un spécialiste. L’exposition est accompagnée d’un book qui explique la démarche de l’artiste, son parcours et les prix de vente. Le premier prix est fixé à 50€ par mois pour l’exposition d’une oeuvre d’un artiste reconnu pour une période d’un an, avec un abonnement sur 12 mois minimum. Le conseil et le suivi sont gratuits avec un service client disponible par mail 7j/7 et par téléphone 5j/7. We Walls prend en charge l’assurance, la livraison, les retours, l’accrochage et le dérochage des oeuvres. Idéal si vous disposez d’un espace dont vous ne savez pas trop quoi faire, qu’il soit privé ou public (salle d’attente, espace de co-working, restaurant…)
<Le souci du détail>
Vous aimez les jolies choses ? Alors vous aimerez Le souci du détail, « concept store de jolies choses » ! Au programme : des objets de décoration, de la papeterie (stickers, cahiers, bloc-notes, gift tags et autres cartes postales) avec notamment la ligne Garance Doré pour Rifle Paper Co que j’aime tant, de quoi organiser de chouettes fêtes, des accessoires variés (tote bags, pochettes, bijoux) et de jolies choses pour les enfants. Le tout choisi avec beaucoup de goût. Bref, de quoi commencer joliment ses cadeaux de Noël, ou se faire plaisir à soi-même (moi par exemple, je me suis offert le semainier Garance Doré dont j’avais envie depuis un moment) !