Bloc notes

<Time to sign off>

timetosignoffVous avez du mal à suivre l’actualité ? Time to sign off, « le smart email du soir », est fait pour vous. Chaque soir, gratuitement, vous recevez dans votre boîte mail une récap de l’info à retenir, sur un ton humoristique et décalé. Ce qui s’est passé de plus intéressant sur la planète, en France et à Paris en matière de politique, business, people, etc., l’événement à suivre, l’endroit où être, l’artiste à découvrir, quelque chose à faire/voir/écouter ce soir plus une petite histoire à ne pas lire aux enfants avant de vous endormir… Bref, l’essentiel de l’info sélectionnée pour se tenir au courant. Rapidité et efficacité !

<Planche(s) contact>

planche(s)contactLa nouvelle édition de Planche(s) Contact, festival de création photographique créé il y a 5 ans à Deauville, se déroulera cette année du 17 octobre au 29 novembre. Le festival invite chaque année les plus grands photographes contemporains à porter leur regard sur la ville et ses identités. Ils sont invités en résidence à Deauville pour réaliser ce travail quelques mois avant la manifestation. Dans le même temps et sur le même sujet, la Fondation Louis Roederer soutient un concours réservé aux étudiants d’ écoles de photographie européennes ( ENSP Arles, ECAL de Lausanne & London College of communication) accueillis également en résidence sur le même sujet. Au programme cette année : Brian Griffin, Marion Poussier, Bruno Barbey, Wang Lin,  Corinne Mercadier et Meyer ainsi que les étudiants d’Arles, de Londres et de Lausanne et Maïa Izzo-Foulquier ( lauréate du concours étudiant Fondation Louis Roederer 2014). En bonus, comme chaque année, la ville de Deauville propose au grand public le « prix de la 25e heure » : le jour du changement d’heure (24 octobre 2015), alors que le calendrier offre un espace temps virtuel, tous les photographes amateurs ou professionnels sont invités à donner leur vision ou leur perception imaginaire de cette heure virtuelle. Cette année une dotation exceptionnelle est prévue avec des billets d’avions Paris-Shangai ou des appareils photos sont à gagner. L’occasion d’aller passer un petit week-end à Deauville ?

<Dressing Detox>

dressingdetoxTrop de vêtements ? Ça arrive ! Du coup, vous voudriez bien faire un peu de tri, mais vous n’avez pas le temps, vous n’avez pas envie de vous déplacer… et bien Lorette&Jasmin est là pour vous : un petit coup de fil, et Lorette vient chez vous (Paris et proche banlieue, 7/7) pour vous aider à faire le tri et emporte les pièces qu’elle mettra ensuite en vente dans sa boutique : dès que l’article est vendu, vous touchez l’argent (pour une nouvelle séance shopping). Evidemment, c’est pour celles qui ont des pièces de marque (et qui habitent Paris), mais l’idée est intéressante et je me demande s’il ne faudrait pas inventer le même principe pour les livres…

<Le Barreau de Paris vous ouvre ses portes>

barreauLe Barreau de Paris ouvre ses portes aux Parisiens en organisant des visites sur rendez-vous dans un lieu inédit habituellement fermé au public : le Musée du barreau. Situé dans les caves voûtées de l’Hôtel de la Porte (classé monument historique), près de l’église Saint-Eustache, le Musée du Barreau de Paris présente de multiples œuvres d’art (peintures, sculptures, gravures…) et documents originaux (manuscrits ou imprimés) faisant revivre par le texte et par l’image plusieurs siècles d’histoire des Avocats du Barreau de Paris et du Palais de Justice d’autrefois, de l’Ancien Régime à nos jours. De nombreuses affaires judiciaires sont évoquées, notamment les procès de Marie-Antoinette et de Louis XVI, l’affaire Dreyfus, l’affaire Stavisky, les procès de Robert Brasillach et du Maréchal Pétain, le procès Petiot, procès pour lesquels le Musée possède, parmi ses trésors, une riche collection de notes de plaidoiries. Une exposition exceptionnelle sur les grands procès de l’histoire (dont Troppmann, Dominici, Kravchenko, Papon, etc.) vient compléter la visite guidée du musée. En complément de la visite, deux promenades pédestres, d’environ 1h30, sont proposées : Le quartier du Musée, un itinéraire autour du musée du barreau de Paris, avec les abords de l’église Saint-Eustache, Honoré de Balzac et l’avoué Guillonnet-Merville rue Coquillière, l’évocation des romans de Jean-François Parot et des enquêtes de Nicolas Le Floch, anecdotes historiques et mystères parisiens, la rue du Jour et la cour de l’hôtel de La Porte (uniquement les 5 et 6 octobre) ; Le quartier du Marais et ses avocats : la cour de l’hôtel de Lamoignon et la figure de Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis XVI, un vestige de la prison de la Force, petites rues autour du musée Carnavalet, les avocats parisiens pendant la Révolution, Maximilien de Robespierre rue de Saintonge en 1789-1791, la façade de la demeure de Raymond de Sèze (uniquement les 5, 6 et 7 octobre). Pour réserver, c’est ici.

<La muse éternelle>

A l’occasion de la FIAC, Artcurial dispersera la collection de photographies d’Amedeo M. Turello. L’ensemble d’œuvres qu’il a réuni reflète ses goûts artistiques tout en étant autant de témoignage des rencontres qu’il a pu faire dans sa carrière de photographe de mode professionnel.  Au gré des collaborations, il a été amené à cotoyer  les plus célèbres photographes du XXe siècle. Certains sont devenus des amis. Ce sont ces clichés qu’il vend aujourd’hui. Une partie de sa collection a été exposé à plusieurs reprises en particulier en 2013 dans le cadre de l’événement « Nice 2013, un été pour Matisse ». A cette occasion, Jean-Jacques Aillagon, commissaire artistique de la manifestation, expliquait « De son expérience de photographe de mode, Amedeo a acquis le goût de la photographie, cet art relativement récent qui n’a pas encore fêté son deux centième anniversaire. » Les 200 photos qui seront dispersées chez Artcurial mettent à l’honneur la beauté féminine à travers l’œuvre de grands maîtres comme Man Ray, Edouard Boubat, Hans Bellmer, Elliott Erwitt, William Klein, Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman, Jean-Loup Sieff  ou encore Jean-Baptiste Mondino… et de jeunes photographes « Images de femmes fortes et indépendantes, fières et rayonnantes, sensibles et fragiles… chaque cliché constitue une histoire en soi qui incarne l’essence vraie et l’âme de la beauté, parfois décrite aussi avec contradictions et contrastes propres à chaque personnalité » décrypte Amedeo M. Turello. La collection de photographies d’Amedeo M. Turello est une ode à la femme. En rassemblant, autours d’un même thème, les images de photographes de nationalités et d’époques différentes, il donne à voir l’évolution du statut de la femme dans la société. La vente aura lieu le 27 octobre.

<Bobines>

bobinesPourquoi les évidences tardent parfois à s’imposer ? Faire scène commune en est une pour Damien et Renan Luce. Enfants, la musique est le dialogue qu’ils se choisissent dans lequel résonnent les voix des grands noms de la chanson française et les mélodies des comédies musicales américaines qu’ils apprennent à balbutier. Bien vite, l’envie de création se fait sentir et les voilà qui se cherchent un langage bien à eux. Ce sont les premières chansons, les premières compositions au piano. Quelques années plus tard, tandis que Renan troque le piano pour la guitare et met ses textes en musique, Damien est happé par le sillage de la musique classique, et s’envole pour la Juilliard School de New-York. Ce virage les conduit vers des jardins différents, où chacun cultive ses goûts et fait germer son savoir-faire. De loin en loin, ils continuent de s’observer par concerts et albums interposés, comme autant de balises laissées pour l’autre. Ils se découvrent une autre passion commune, celle des mots et, malgré la distance, leurs tonalités s’accordent : celles de l’humour, de la mélancolie, de la nostalgie, du loufoque. Avec cette palette, Renan cisèle trois albums, Damien publie trois romans. Et puis il y a les planches. Renan les arpente en sillonnant la France de long en large depuis huit ans, Damien foule celles du théâtre en écrivant, mettant en scène et jouant ses pièces, ou en adaptant Cyrano de Bergerac dans une version clownesque. C’est cette passion de la scène qui les réunit aujourd’hui. Et puis une curiosité, l’envie de se laisser surprendre par la présence de l’autre dans son aire de jeux, par le frisson qu’on ressent quand on évolue sur le fil des émotions ancrées en nous depuis l’enfance, une pudeur qui ne demande qu’à voler en éclat, par le bonheur de se retrouver.
Ils seront en tournée à travers toute la France jusqu’au 14 décembre, le calendrier est ici !
Profitons-en aussi pour dire que le très joli roman de Damien, La fille de Debussy, est l’objet d’une nouvelle impression : l’occasion de découvrir ce texte touchant, pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait !

<Prix de la nouvelle érotique>

Prix de la nouvelle érotiqueSi vous ne saviez pas quoi faire dans la nuit du 24 au 25 octobre 2015 (nuit qui offre donc une heure supplémentaire, voir plus haut), pourquoi ne pas écrire un texte érotique ? C’est ce que propose l’association Les Avocats du Diable, avec leur premier concours de la nouvelle érotique. Le principe ? Écrire sa nouvelle en un temps restreint (la nuit du 24 au 25 octobre 2015, de minuit à 07h00) et s’adapter à une double contrainte : contexte et mot final qui seront dévoilés dix minutes avant le top départ de la performance ! Le concours est doté pour le lauréat d’un chèque de 3000 euros et d’un séjour de 3 semaines dans notre résidence d’écriture. Inscriptions obligatoires avant le 15 octobre 2015 : leprixdelanouvelleerotique@lesavocatsdudiable.com !

<We walls>

wewallsWe Walls est une plateforme de location d’art contemporain pour les entreprises et les particuliers. Son but est de démocratiser l’accès à l’art contemporain et plus particulièrement la photo et l’art vidéo en diversifiant les espaces où il est exposé. Cette Start Up, basée à Paris, propose donc un système de location d’œuvres d’art par abonnement tout en offrant un service de conseil en image pour les entreprises. « Je me suis inspiré de la “Sharing Economy” pour créer We Walls. Cette nouvelle manière de consommer permet de se faire plaisir à moindre coût et de profiter d’une exposition de qualité, chez soi ou au bureau. Nous renouvelons les œuvres tous les 3, 6 ou 12 mois, en accord avec nos clients », explique Rudy COHEN, créateur de We Walls.  Le fonctionnement de We Walls s’articule autour d’un service de conseil avec un Art Advisor (conseiller en image / commissaire d’exposition) qui se déplace chez le client afin d’étudier son profil et de proposer des oeuvres adaptées au cahier des charges (Budget, délais de rotation, profils des employés et clients, activité de l’entreprise, environnement, design et espaces dédiés) ou directement sur le catalogue. Une semaine plus tard, les oeuvres sont livrées et accrochées par un spécialiste. L’exposition est accompagnée d’un book qui explique la démarche de l’artiste, son parcours et les prix de vente. Le premier prix est fixé à 50€ par mois pour l’exposition d’une oeuvre d’un artiste reconnu pour une période d’un an, avec un abonnement sur 12 mois minimum. Le conseil et le suivi sont gratuits avec un service client disponible par mail 7j/7 et par téléphone 5j/7. We Walls prend en charge l’assurance, la livraison, les retours, l’accrochage et le dérochage des oeuvres. Idéal si vous disposez d’un espace dont vous ne savez pas trop quoi faire, qu’il soit privé ou public (salle d’attente, espace de co-working, restaurant…)

<Le souci du détail>

soucidudétailVous aimez les jolies choses ? Alors vous aimerez Le souci du détail« concept store de jolies choses » ! Au programme : des objets de décoration, de la papeterie (stickers, cahiers, bloc-notes, gift tags et autres cartes postales) avec notamment la ligne Garance Doré pour Rifle Paper Co que j’aime tant, de quoi organiser de chouettes fêtes, des accessoires variés (tote bags, pochettes, bijoux) et de jolies choses pour les enfants. Le tout choisi avec beaucoup de goût. Bref, de quoi commencer joliment ses cadeaux de Noël, ou se faire plaisir à soi-même (moi par exemple, je me suis offert le semainier Garance Doré dont j’avais envie depuis un moment) !

Mais qu’est-ce qu’elle va écouter en boucle cet été ?

Vous demandez-vous avec angoisse. Et ça tombe bien, puisque la radio de l’été revient pour la 6e année, et que c’est justement la question à laquelle nous sommes invités à répondre par Lolobo afin de créer une chouette playlist.

J’ai plusieurs albums à écouter, je n’ai pas eu spécialement de coup de foudre (musical) récemment, mais il y a une chanson que j’adore écouter dans la voiture sur la route des vacances (parfois je la mets aussi le matin pour aller au travail et me donner de l’entrain, mais honnêtement ça ne fonctionne pas trop, je préfère la route des vacances). C’est une chanson qui parle de mer, de soleil et d’amour. Non, pas les Beach Boys (même si en effet j’écoute aussi beaucoup Good Vibrations). Mais c’est aussi vieux : il s’agit de Gotta Get away de Tony Hatch et Jacky Trent, en 1970. Evidemment, vous me connaissez, il y a une petite anecdote mancrushing derrière : c’est la bande son de la course de voiture dans le pilote de The PersuadersVous avez, ils viennent de se croiser se disputer à l’aéroport, et avant de se foutre sur la gueule dans le bar de l’hôtel, ils jouent à « qui a la plus grosse » (voiture !) sur la route. Je l’avais mise, entre autres, du coup, sur la video The Book Persuaders.

Bref, pour moi c’est vraiment une musique de vacances, de liberté et d’évasion !

En plus, je viens d’apprendre que Jackie Trent est décédée en mars, la veille de mon anniversaire, donc voilà, ça sera mon hommage à la musique « comme on n’en fait plus ».

Amadeus, de Milos Forman

amadeusThat was Mozart. Wolfgang Amadeus Mozart.

Lorsque l’an dernier j’arpentais les rues de Prague, et notamment en passant au théâtre des Etats, où ont été tournées certaines scènes du chef d’oeuvre de Milos Forman, je me suis promis de revoir ce film dès que l’occasion se présenterait. On notera qu’elle a mis un an à le faire mais enfin, comme je dis toujours, mieux vaut tard que jamais…

Vienne, 1823. Un vieil homme tente de se trancher la gorge, s’accusant d’être responsable de la mort de Mozart. Interné, il reçoit la visite d’un prêtre, à qui il se confesse. Ce vieil homme, c’est Salieri, et il raconte son histoire : celle d’un musicien talentueux et entièrement dévoué à son art, dévoré par la jalousie qu’il éprouve envers un authentique génie.

Tout est donc vu du point de vue de Salieri, qui se retrouve, de fait, être le véritable personnage principal du film, et ce pas de côté permet à Forman d’éviter les pesanteurs du biopic traditionnel pour au contraire nous proposer un véritable chef-d’oeuvre, atteignant à l’occasion le mythique et le sublime. Mozart vs Salieri, tout le film se construit sur cette simple opposition qui en recouvre beaucoup d’autre : l’austérité et la joie, la pulsion de mort et la pulsion de vie, et surtout, le talent travaillé de l’artisan et le pur génie habité par l’enthousiasme et l’inspiration. Car c’est bien ce qu’est Mozart : le génie absolu, totalement non-conventionnel, d’un orgueil démesuré et animé d’une force vitale qui emporte tout avec elle.

Forman prend des libertés avec l’histoire, et il fait bien : la scène d’écriture à quatre main du Requiem, totalement apocryphe, est un pur chef d’oeuvre. Et si le film est réussi, c’est que Mozart dépasse sa propre personne : il est moderne parce que le génie est intemporel, et le film nous le montre comme une véritable rock star, mélange de Kurt Cobain et d’Elton John, excessif, excentrique, parfois à la limite de la folie. Et son rire, ce rire dionysiaque et presque démoniaque.

Totalement décadent, Amadeus est de ces films qui nous envoûtent totalement et qu’on voit et revoit avec toujours le même bonheur. Quant à la BO… elle est la plus sublime qu’on puisse imaginer.

Amadeus
Milos FORMAN
1984/2002 (director’s cut)

Bloc Notes

* Pour commencer, trois applications absolument géniales que j’ai découvertes récemment. La première s’appelle Nunki, et c’est une application d’actualité qui récupère sur les réseaux sociaux (essentiellement Instagram) les photos des gens (avec leur accord bien sûr) qui sont témoins de grands événements. Essentiellement le sport et le divertissement, mais aussi des événements moins amusants. L’intérêt ? Voir l’actualité autrement et avoir le sentiment de participer un peu.

La deuxième, Artstack, est une sorte de Pinterest de l’art sur lequel je passerais des heures si je ne me retenais pas. Le principe est simple : en navigant sur le site, on regarde des oeuvres d’art ; la base de données, si elle n’est pas exhaustive, est tout de même d’une richesse incroyable, et on trouve aussi bien les chef-d’oeuvre de l’histoire de l’art que de jeunes artistes. Quand une oeuvre nous plaît on la « stack », c’est-à-dire qu’on l’ajoute à sa collection, et du même coup on est abonné à l’artiste. L’intérêt c’est évidemment la découverte, en aimant certaines oeuvres on est dirigé vers d’autres qui pourraient nous plaire aussi. Par exemple, « l’origine du monde » de Courbet nous mène aux autres oeuvres de Courbet mais aussi à des détournements ! C’est aussi un réseau social, sur lequel on s’abonne à des gens, d’autres s’abonnent à nous, et on peut éventuellement chatter ! Alors l’application n’est pas parfaite, certaines oeuvres y sont plusieurs fois (comme on peut soi-même ajouter des oeuvres certains font mal les vérifications), les fiches ne sont pas toujours complètes, mais mi-galerie, mi-musée, cette application me plaît beaucoup !

Ces deux applications existent aussi version site, mais j’avoue que je préfère la version mobile. Si vous non : Nunki et Artstack.

La troisième, je viens de la découvrir : elle s’appelle On Air et permet de ne plus louper aucune intervention de vos personnalités préférées dans les médias. Le principe est simple : vous vous abonnez aux gens qui vous intéressent (devinez à qui je me suis abonnée en premier), et vous recevez un push dès qu’ils sont programmés quelque part, ou qu’ils sont actuellement à l’antenne. Le fonctionnement de l’application repose sur la participation de tous, aussi, il faut soi-même signaler lorsqu’on a connaissance de la présence d’une personnalité dans une émission !

* Vous le savez, je suis une grande amatrice de VOD, mais je ne trouve pas toujours ce que je veux sur les sites classiques, notamment les vieux films, la plupart des plateformes privilégiant la nouveauté. Et j’ai découvert FilmoTV. Créée en 2008 FilmoTV est la seule plateforme à proposer un large panorama du cinéma mondial et un contenu éditorial unique avec des fiches extrêmement riches sur les films proposés. On a le choix entre la carte, avec des films à partir de 1,99€ et un abonnement à 6,99€, et ce sur l’appareil que l’on veux. Dernière nouveauté en date : l’espace « éditions originales » qui propose copies restaurées ou remasterisées, versions longues ou inédites, director’s cut, scènes inédites, bref les films tels qu’ils ont été créés par leurs auteurs. Mon seul regret est que la plateforme ne soit pas disponible sur la box SFR (elle l’est sur Numéricable et Orange) et que je ne peux donc pas regarder les films sur mon grand écran.

* Le festival musical « Les femmes s’en mêlent », vous connaissez ? Créé à Paris en 1997, il s’est donné pour mission de défendre et de mettre en lumière des artistes féminines innovantes. La 18ème édition s’ouvre demain et se terminera le 18 avril : un peu plus d’un mois pour proposer un programme riche et varié, à Paris bien sûr (notamment au Divan du monde et à l’Institut Suédois) mais aussi dans toute la France : Lille, Saint-Lô, Bordeaux, Roubaix, Hyères, Amiens, Pau… en tout une vingtaine de villes. Partout, les filles prennent le pouvoir, et c’est chouette ! Pour connaître la programmation précise et en savoir plus, c’est ici.

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* Idan Wizen est un artiste franco-israëlien qui a eu l’idée d’un magnifique projet : Un Anonyme Nu Dans Le Salon, qui a pour ambition de constituer la plus grande série photographique jamais réalisée représentant l’humanité telle qu’elle est, dans son état le plus naturel, sa nudité et sa diversité et pour cela de rassembler des milliers de modèles volontaires de tous âges et de tous horizons acceptant de se montrer tels qu’ils sont, nus. A l’uniformisation des critères de beauté de notre société ainsi que de ses modes d’expression, Un Anonyme Nu Dans Le Salon oppose la multitude, la variété, la force de caractère, le mouvement, le surprenant et le naturel. Le projet est découpé en différentes séries, crées tout simplement par ordre chronologique. Chacune est constituée de 100 photographies, 50 hommes et 50 femmes. Et c’est beau (et vous pouvez participer si vous voulez) !

* Au rayon concours d’écriture, celui des éditions souffle-court a attiré mon attention : il s’agit d’un concours de nouvelles francophones en hommage à Nicéphore Niepce, né il y a 250 ans et inventeur de la photographie. Intitulé « RENAISSANCES », le concours permettra la naissance d’un recueil collectif qui sera publié dans la collection l’Atelier en novembre 2015 et rassemblera une vingtaine de nouvelles inspirées de photographies prises par cinq femmes photographes (Mathilde, Estelle, Christine, L. et Mlle Billy), et exprimant le désir ardent de repenser le monde, de faire renaître l’espoir, de cultiver l’amour et la fraternité. Pour participer, il faut donc proposer une nouvelle (12 à 15000 caractères) qui évoque une « renaissance », comprend la phrase suivante : « Notre monde vient d’en trouver un autre » (Michel de Montaigne) et évoque ou s’inspire de façon clairement identifiable (proche ou lointaine, appuyée ou fugitive) de l’une des 5 photographies au choix :

Le concours est ouvert jusqu’au 31 juillet et les auteurs des nouvelles sélectionnées seront avertis le 1er octobre.

* La fête artyc’est ce que propose en avril le Palais de Tokyo – en collaboration avec des institutions internationales prestigieuses tels que le MoMa ou encore la Tate Modern et le célèbre Berghain de Berlin – avec  DO DISTURB ! première édition d’un festival croisant la performance, la musique et la vidéo. DO DISTURB ! c’est 3 jours et 2 nuits d’agitation et d’effervescence en continu du 10 avril 18h au dimanche 12 avril à 20h. Du terrain de football de David Crespo où le public invente ses propres règles, de la séance de fitness avec la performance de Christina Lucas à la radio participative de Marinella Senatore en passant par les « bénédictions » de Pope Alice, DO DISTURB ! promet d’être l’un des rendez-vous les plus étonnants de l’année. Rendez-vous au Palais de Tokyo pour vivre les 32h les plus étonnantes, ludiques, esthétiques, festives et joyeuses de ce printemps 2015 !

* Au Jeu de Paume, exposition après exposition, la programmation permet de redonner une place forte aux femmes artistes. Une attention toute particulière est accordée au travail, souvent méconnu, des femmes photographes des XXe et XXIe siècles. Marta Gili, directrice du Jeu de Paume depuis 2006, l’affirme :  » Les femmes représentent 50% de la planète. Pourquoi devraient-elles être minoritaires dans les musées ? Peu d’institutions exposent autant de femmes que le Jeu de Paume. Nous n’éliminons pas les hommes du monde de l’art – loin s’en faut – mais nous y intégrons les femmes!  » Fidèle à sa vocation de confronter historique et contemporain, le Jeu de Paume a donc présenté de nombreuses photographes du XXe siècle — Lee Miller, Claude Cahun, Lisette Model, Berenice Abbott, Diane Arbus… —, et des artistes contemporaines — Valérie Mrejen, Sophie Ristelhueber, Esther Shalev-Gerz, Natacha Nisic, Lorna Simpson. Le Jeu de Paume poursuit cette volonté en 2015 avec Florence Henri et Taryn Simon (jusqu’au 17/05/2015) puis Germaine Krull et Valérie Jouve (du 02/06 au 27/09/2015). Des expositions à noter pour découvrir leur travail !

* Le 29 mars, lancez votre soutif ! Non, ce n’est pas à une manifestation du MLF que je vous convie, mais à un événement organisé par l’association Pink Bra Bazaar, en faveur de la prévention contre le cancer du sein : le dépistage précoce reste le meilleur moyen de prévention et Pink Bra Bazaar agit pour libérer les tabous et créer le dialogue en utilisant le soutien-gorge comme symbole fort pour ses programmes de prévention afin d’encourager les femmes à prendre en main la santé de leurs seins. Pour participer à ce lancer de soutien-gorge, rendez-vous le 29 mars à 15h au Trocadéro !

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Parallèlement, Larousse apporte un soutien Mécène à cette association et à cette cause en publiant L’Atelier créatif des soutifs de Kathryn Kemp-Griffin avec des illustrations adaptées d’œuvres originaires de Marie-Pascale Mayette et Margot Mayette, et réalisées par Heather Lafleur, dont tous les droits d’auteur sont intégralement reversés à l’association.  13 projets créatifs pour donner une nouvelle vie à un soutien-gorge : head band, bracelets, doudou, sacs… beaucoup d’idées pour une démarche positive ! Des coloriages et des pages de notes pour créer et consigner son propre projet. Un concours : du 3 mars 2015 au 15 juin 2015, pour soutenir la lutte contre le cancer du sein et gagner l’un des lots, le lecteur doit remplir et découper le bulletin de participation inclus dans l’ouvrage et l’envoyer avec une photo de sa création chez Larousse.

* Si vous êtes sur Instagram, je vous invite à découvrir le joli compte de Audrey Siourd qui photographie des gens en train de lire dans le métro.

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* Enfin, cela faisait longtemps que je n’avais pas réussi à intégrer Didier van Cauwelaert dans un Bloc-Notes, mais cette fois j’ai une info : il sera présent à la Nuit Blanche des livres, une manifestation organisée tous les ans par la librairie Mots en marge à La Garenne-Colombes. Il y aura aussi Nancy Huston. Je ne sais absolument plus où j’ai lu cette info parce que je ne la retrouve nulle part mais je ne crois pas l’avoir inventée, donc on en reparle !

Découvertes musicales : Butch McKoy, Part-time friends, Charlie Winston

Désolée pour les amateurs de chanson française : mes dernières découvertes musicales sont exclusivement anglo-saxonnes (linguistiquement parlant). Mais valent vraiment le détour.

* Récemment, j’ai eu un coup de foudre (partagé par la jeune génération) pour la musique de Butch McKoy découverte lors de la représentation de Lucrèce Borgia à laquelle j’ai assisté. Une musique très simple, acoustique, rock et blues, servie par une voix rauque et écorchée à souhait… je suis fan ! Là je vous mets un extrait de Welcome home mais son nouvel album, Heart in blackvient de sortir.

 

* Autre coup de foudre : l’EP Art Counter, de Part-time friends :

Art counter

Seulement 4 chansons puisque c’est un EP, mais qui ont longtemps tourné en boucle dans mon auto-radio tant j’ai été envoûtée par la musique de ce groupe français, composé de Pauline à la voix et Florent à la guitare. C’est folk, tendre, j’aime énormément la voix mutine de Pauline, et les quatre chansons donnent envie de prendre la route dans un vieux van et de jouer de la guitare sur une plage autour d’un bon feu de camps ! A mon avis, ils sont à suivre attentivement !


* Enfin, Charlie Winston, dont le dernier album, Curio city, vient de sortir :

Charlie Winston

Entièrement écrit, composé et réalisé par Charlie Winston lui-même, ce troisième album est très personnel, mais on retrouve le son pop-folk qui nous avait ravis avec Like a Hobo ou Dusty man. Là encore, un album qui donne envie de prendre la route, accompagné seulement de la voix envoûtante de Charlie !

 

Trois univers pas si différents finalement, et que j’espère vous aimerez découvrir !

Butch McKOY – Heart in Black (Bruit Blanc)

Part-Time Friends – Art Counter (Sony Music)

Charlie WINSTON – Curio City (Atmosphériques)

 

Les musiques à écouter en cas de coup de blues

Je ne sais pas pourquoi quand on subit l’attaque du spleen, il semble naturel d’écouter de la musique (et de se vautrer dans le canapé devant une comédie romantique). Et là, il y a deux écoles : l’école cathartique, qui consiste à écouter les musiques les plus tristes qui soient et qui font tellement pleurer qu’après on est « purgé » de sa tristesse (d’où le nom), et l’école choc psychologique, qui consiste à plutôt étudier des trucs gais et danser. Pour ma part, j’écoute surtout du classique et des airs d’opéra. Mais il m’arrive aussi d’écouter des trucs qui donnent la pêche. Parfois. Donc, quand j’ai un coup de mou, j’écoute :

1. La suite n°1 pour violoncelle de Bach que je trouve totalement planante :

 

2. La chevauchée des Walkyries de Wagner. Il y a une énergie dans cet air qui me rebooste.

 

3. La sonate au clair de lune de Beethoven

 

4. La sonate pour piano n°2, dite « marche funèbre », de Chopin. Alors vous me direz qu’écouter une marche funèbre quand on a le blues n’est pas forcément une idée lumineuse, mais en fait, si…

 

5. Carmina Burana de Carl Orff, notamment « O Fortuna ». Bon, de fait, j’écoute tout le temps les Carmina Burana, je trouve qu’il y a dans ces airs quelque chose de vraiment magique qui me donne l’impression d’être… transportée ailleurs !

 

6. La 9e symphonie de Beethoven. Alors je ne sais pas si ça vient de moi, mais je trouve que cette musique mime parfaitement la montée de l’orgasme…

 

7. Hallelujah de Jeff Buckley

 

et, plus gai :

8. Tout ABBA (encore que, certaines chansons sont assez tristounettes)

9. En cas de coup de blues post-rupture : I will survive de Gloria Gaynor

10. Coldplay, Viva la vida

(par contre Happy de Pharrell Williams, je n’arrive pas à m’y faire…)

Et vous, vous écoutez quoi quand vous êtes triste ?

My December 2014

En mots…

Décembre… l’art de la désinvolture // Le sens des priorités // rebelle ? // Scriptomaniaque // SexyBack // Les mots qui coulent comme du sang d’une plaie ouverte, sans pouvoir s’arrêter // Très froid. Trop froid. C’est quand, l’été ? // Au théâtre ce soir. Totalement conquise // Décidément, vraiment trop froid // Cocooning // Des jouets pas pour les enfants // Fifty Shades of… magic. Parce qu’il y a des choses très intéressantes à faire avec une baguette, et auxquelles JK Rowling n’a pas pensé… // Mon beau sapin // Carmina Burana // Un peu de tri // Blues du dimanche soir, bonsoir… quand aurai-je enfin un travail qui me donne envie du lundi ? // Naughty // Les lutins du père noël sont en avance ! // Le réconfort d’une petite soirée raclette, parce que je le vaux bien // Inadaptée au réel // La chevauchée des Walkyries // Incompatibilité // Gingerbread Men récalcitrants mais divins // Ambre, musc, épices, orange et clous de girofles… les odeurs de l’hiver // L’attaque des détraqueurs. Comprendre. Espérer une remise de peine… // Sade-ness // Suite n°1 pour violoncelle // Lâcher prise avant que la corde ne casse // Un plaid, un canapé, une infusion et Love Actually pour se gaver d’amour jusqu’à en crever // Envie de Londres à nouveau // Décadence // exhausted // Neuvième symphonie // Quelques roses blanches à paillettes et l’odeur si envoûtante de la tubéreuse // Un texte qui avance qui avance décidément très bien // La journée mondiale de l’orgasme. Faites un don // La paillette, c’est la vie // Yule. Le jour le plus court // Hallelujah // Where there’s a will, there’s a way // La transhumance vers la campagne // Un Père noël qui a du goût // Agapes, agapes, encore des agapes // Ecrire comme si ma vie en dépendait… mais peut-être bien qu’elle en dépend ! // Heureuse de voir 2014 se terminer. A nous deux 2015 !

(je vous propose de trouver l’intrus dans toutes les références musicales qui se sont glissées dans ce bilan)

moi après moisBy Moka

En images…

december14