Risotto alla milanese

Retour aux fondamentaux avec un classique de la cuisine italienne : le risotto alla milanese, tout beau et tout doré grâce au safran, ce qui fait un peu de soleil en ce début d’automne ! J’ai choisi la version simple, sans moelle de bœuf.

Pour deux personnes
Qu’est-ce qu’il nous faut ?

– 160 g de riz à risotto (Carnaroli ou Arborio)
– 500 ml de bouillon de viande
– 40 g de parmesan râpé
– 50g de beurre
– 1 petit oignon jaune
– Deux petites doses de safran
– ½ verre de vin blanc sec
– sel et poivre du moulin

Comment on fait ?
– Dans une casserole, préparer le bouillon
– Dans une sauteuse faire revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il se colore. Ajouter le riz, mélanger et attendre qu’il devienne translucide. Ajouter le safran, verser le vin et laisser évaporer. 
– ajouter petit à petit le bouillon au riz en remuant bien jusqu’à ce que le riz soit cuit, c’est à dire bien crémeux mais encore croquant à cœur
– Hors du feu incorporer le beurre puis le parmesan. Mélanger, saler et poivrer. Puis laisser reposer une minute et servir bien chaud. Je l’ai mangé tout seul, mais il peut aussi accompagner une viande. Regardez moi comme c’est crémeux et coloré ! Et c’est un délice !

Risotto alla milanese
Risotto alla milanese
Gourmandises21
Chez Syl

Voyage immobile

C’est à cette époque que, normalement, je commence à me projeter concrètement dans mon city trip estival. Après avoir réservé, j’achète des guides, je lis des blogs, je musarde sur instagram pour repérer ce qui me fait envie. Cette année, ça aurait dû être Séville, mais peut-être que j’aurais changé d’avis en cours de route parce que j’ai aussi de très fortes envies de Portugal et d’Italie. Bon, c’est loupé. On va rester là, il y aura sans doute un peu de Cap-Ferret et puis peut-être une excursion ici ou là (en fait j’ai ma petite idée, mais on verra) mais pas de joli voyage d’inspiration à l’étranger.

Alors, puisque je ne peux pas me projeter dans le voyage futur, je me suis replongée dans mes souvenirs de voyage. Tous ces endroits où j’ai aimé baguenauder, rêvasser, écrire… Et je me suis dit « tiens, si j’imaginais une journée parfaite à profiter des joies de la vie, qui n’aurait aucune obligation d’être vraisemblable géographiquement parlant ? ». Une sorte de voyage immobile.

Matin : s’étirer langoureusement dans le lit, écrire mes pages du matin. Prendre une douche, vêtir une robe légère et prendre un cappuccino en terrasse avec des cannoli.  Déambuler dans les petites ruelles, admirer les azulejos et les belles façades. Traverser les galeries, m’arrêter à la librairie et rejoindre le parc pour m’asseoir un moment et écrire quelques mots dans mon carnet.

Midi : déjeuner au bord du canal

Après-midi : profiter des heures chaudes pour aller faire le plein d’inspiration et de belles choses au musée ; en sortant prendre un petit goûter (pasteis de nata) avant d’aller faire un petit tour dans les magasins d’artisanat local. Puis aller faire une longue promenade au bord de l’eau et m’arrêter prendre un verre en terrasse lorsque le soir commence à tomber.

Soirée : marcher encore un peu pour profiter du soir, dîner à une terrasse, rentrer pour écrire un peu…

Voilà une bien belle journée passée à faire des choses que j’aime !

En mots et en images : juillet 2019

Les mots…

Arpenter la vieille ville. Faire la touriste dans cette ville qui n’a jamais été la mienne et que je sens s’éloigner encore // Essayer de retrouver la joie et la légèreté malgré l’Univers qui semble vouloir me pousser à bout // Peindre puisque je n’arrive pas à écrire // Jupe qui tourne et petits hauts en soie // Madame tu es belle avec ta robe blanche // La langueur // Tristesse // Les épreuves de la vie. Mais la vie quand même… // Besoin d’évasion et de calme // Départ pour Milan // La dolce vita. Profiter // Des tomates à profusion. Rester gustativement en Italie // Chercher ma place, parce qu’il est certain qu’elle n’est pas là // Abîmes de perplexité existentielle // Fuir, là-bas fuir // Là, (où) tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté // Mon Cap-Ferret…

Les images…

City Guide : Milan

Cette année, mon city trip estival s’est déroulé à Milan. Pourquoi Milan ? A vrai dire, je n’ai pas la réponse : la ville était vaguement sur la liste, mais pas du tout prioritaire. En fait, cette histoire a été comme tout dans ma vie en ce moment : compliquée. D’abord je m’étais fixée sur Copenhague, puis sur Florence/Pise, puis sur Édimbourg. Mais je ne voulais pas réserver avant la parution des postes dans le supérieur, au cas où. Du coup au lieu de m’y mettre en janvier, je m’y suis mise en mars, et là, impossible : je n’arrivais pas à réserver, quelque chose en moi résistait, je ne sais pas quoi. En avril j’en étais toujours là et ça devenait urgent d’autant que j’avais des bons airbnb qui expiraient. Alors sur un coup de tête, sans aucune réflexion préalable et sans du tout savoir ce que j’allais y faire, j’ai réservé pour Milan. Mais c’était de la complète improvisation, et 48h avant de décoller, je n’avais toujours pas de vrai programme : autant vous dire qu’il y a beaucoup de confiance dans le hasard dans l’histoire, beaucoup de lacunes évidemment, mais je pense que ce n’est pas très grave car j’ai compris en y étant pourquoi l’Univers m’avait un peu forcé la main (pour faire vite : je n’ai pas été dans cette ville intéressée par ce qui m’aurait intéressée il y a quelques mois ; il y a aussi un truc sur Vérone, mais nous y reviendrons dans l’article dédié).

Les essentiels
– L’aéroport de Linate est vraiment très proche de la ville que l’on peut rejoindre de diverses manières, mais attention, il ferme à la fin de la semaine pour travaux jusqu’à fin octobre et les avions en provenance de Paris atterriront donc à Malpensa (d’où part un express qui rejoint la gare de Cadorna)
– Pour mon vague programme j’ai utilisé Mapstr et deux cartes publiques : celle de Deedee et celle de A Milano Puoi ; j’ai mis la mienne à jour au fur et à mesure, mais je ne peux pas encore la rendre publique donc n’hésitez pas à m’envoyer une demande d’amis.
– La ville n’est pas très étendue, et plutôt plate, donc on peut faire l’essentiel à pieds ; sinon, les transports en commun sont assez pratiques et bien maillés (mais un peu chers, ai-je trouvé). N’hésitez pas à prendre le tram 1, très typique (un vieil electrico comme à Lisbonne) et qui passe par tous les lieux essentiels.
– Il fait très chaud en cette saison, on s’en doute, mais j’ai trouvé que la ville restait néanmoins assez aérée, grâce aux nombreux parcs et jardins et à une vraie volonté de végétalisation, nous y reviendrons.
– A peu près partout on pourra vous parler anglais ; pour ma part j’ai essayé de parler un peu italien, mais c’est une langue que j’ai apprise sur le tas et que je comprends mieux que je ne m’exprime, ce qui fait que j’étais assez vite bloquée, et j’ai finalement pratiqué une langue non autorisée par la convention de Genève, mélange d’italien, d’anglais où pointait parfois de l’espagnol, ce qui donnait des truc comme voglio linguine alle vongole con un glass of prosecco è water frizzante !
– 
L’ensemble est moyennement cher, moins que la France mais plus que le Portugal ; la ville est plutôt épargnée par le tourisme de masse, et c’est plutôt appréciable.

Que voir ? Que faire ?

– Avant tout, et comme d’habitude, je dirais se promener au hasard et sans but : c’est vraiment l’une des activités que je préfère dans une ville inconnue (et même dans une ville connue d’ailleurs), cela permet de découvrir des merveilles. N’hésitez pas à lever le nez et à jeter un petit oeil curieux dans les entrées, certaines sont absolument fabuleuses !

– Le Duomo : c’est la troisième plus grande cathédrale du monde, et vous ne pourrez guère la louper. Pour ma part, je n’ai pas visité l’intérieur, car je n’avais pas tellement envie de faire 1h de queue en plein soleil et de risquer une insolation alors même que je ne suis pas une grande adepte des églises (attention, vous ne pourrez de toute façon pas entrer si vos genoux et/ou épaules ne sont pas couverts). Par contre l’extérieur est vraiment très majestueux !

Milano Duomo
Milano Duomo

– Juste à côté, la Galleria Vittorio-Emanuele est véritablement une splendeur : du sol au plafond, un des plus beaux passages couverts qu’il m’ait été donné de voir, et j’en ai vus. Immanquable !

– Le musée du théâtre et la Scala : à l’autre bout de la galerie par rapport au Duomo, je n’ai d’ailleurs pas failli la trouver alors qu’elle était sous mon nez. De fait, l’extérieur n’a rien de notable, mais alors l’intérieur : il abrite un intéressant petit musée du théâtre et de l’opéra (le seul musée que j’aie visité au final) et surtout, on peut voir l’intérieur de la salle de spectacle lorsqu’il n’y a pas de répétitions (il faut donc vérifier avant sur le site). Et là : une merveille absolue, qui m’a pas mal rappelé l’opéra de Prague !

– Château des Sforza : je n’ai là encore pas visité l’intérieur, mais il est très agréable d’y faire un tour.

– Le quartier des navigli est un très joli endroit, assez calme (je m’attendais à une foule de touristes en goguette et étonnamment, pas du tout) : il n’en reste que deux encore en eau, le naviglio grande et le naviglio pavese qui rejoignent la Darsena ; il est très agréable de se promener le long des canaux, particulièrement le naviglio grande ; il ne faut pas omettre, vers le haut du canal, de prendre sur la droite le vicolo dei landandai, l’endroit où les Milanaises venaient faire leur lessive : c’est très pittoresque et joli comme tout. Plus bas, le Centro dell’incizione offre une jolie cour toute en verdure, et permet d’apprécier le travail d’artistes graveurs !

– Le cimitero monumentale, véritable musée à ciel ouvert, est stupéfiant de beauté et regorge de petits bijoux architecturaux et artistiques. J’ai eu pour ma part un véritable coup de foudre pour la statue d’une femme ange sublime de grâce, de beauté et de sérénité (en fait, j’ai eu la bizarre impression qu’elle me parlait, et je me suis sentie particulièrement en paix en la regardant, et d’ailleurs je suis restée très longtemps devant elle en état de contemplation) !

Où se reposer un moment ? Les parcs et jardins

Ce que j’ai vraiment aimé à Milan, c’est qu’il s’agit d’une ville très végétale (un exemple à suivre, en fait) : outre les parcs et jardins dont nous allons parler et qui sont des havres de paix et de fraîcheur, le moindre espace est occupé par des arbres, des plantes, des fleurs ; certaines façades sont entièrement végétalisées et les milanais mettent tellement de plantes sur leurs balcons et dans les cortile qu’il n’y a plus de place pour quoi que ce soit d’autre. Résultat ? Et bien il n’y fait pas une chaleur si insupportable que ça. Quant aux divers jardins, ce sont des lieux où il fait vraiment bon se poser :

– Parco Sempione : un très grand parc bordant le château des Sforza ; très ombragé et arboré, c’est un véritable bonheur !

– l’orto botanico : dans le quartier Brera, à deux pas du quadrilatère de la mode et de la via Montenapoleone, il m’a littéralement « appelée ». J’ai été émerveillée par cet écrin de verdure, de fraîcheur, de calme, à l’écart de la foule. J’y ai passé un long moment à écrire !

– Le jardin de la villa Necchi Campiglio : un coup de coeur également pour cet endroit agréable, calme et plein de fraîcheur ; idéal pour se reposer un moment. La maison peut se visiter (mais uniquement en groupe et en visite guidée, le truc dont j’ai horreur), le jardin quant à lui est gratuit !

– Jardin public Indro Montanelli : à deux pas du précédent, c’est un endroit agréable où les Milanais viennent passer un moment en famille (mais c’est loin d’être mon préféré)

Où boire un cappuccino ?

Attention, malheureux : jamais de cappuccino après 11h, cette boisson est exclusivement réservée au petit-déjeuner. Alors évidemment on en trouve partout : les Milanais le prennent plutôt debout au comptoir, moi je préfère évidemment m’installer en terrasse (mais il faut tout de même commander à l’intérieur puis, selon les endroits, prendre sa commande et aller s’installer, soit aller s’installer et on vous apportera votre commande). Deux endroits ont retenu mon attention :

– Pasticceria Angela Milano, via Ruggero di Laria, 15 : en face de mon appartement donc ça aidait, mais en outre j’ai cru comprendre que c’était une des meilleures pâtisseries de Milan !

– Pasticcera Fratelli Freni, Corso Venezia, 43 : parce que j’ai eu un dessin sur mon capuccino !

Pasticceria Fratelli Freni
Pasticceria Fratelli Freni

Où déjeuner/dîner ?

Evidemment je suis partie avec toute une liste, et j’en ai testé un : le reste est dû au hasard, et de fait il a très bien fait les choses car j’ai été contente de tous les restaurants que j’ai essayés (exclusivement à midi : le soir je dînais à l’appart).

– Obicà duomo : au sommet du centre commercial Rinascente, la terrasse de ce restaurant offre une vue absolument fabuleuse sur le duomo. On y mange de l’excellente mozzarella, puisque c’est un bar à mozzarella, j’ai donc dégusté une exquise caprese, mais il y a beaucoup d’autres choix !

– Officina 12 : une excellente adresse sur le naviglio grande : une jolie terrasse au calme avec vue sur le canal, de la très bonne cuisine (j’ai mangé une côtelette à la milanaise, qui est un de mes plats préférés). Un poil cher cela dit, mais bon.

– Carlsberg OI, Bastioni di porta nova, 9 : j’étais un peu désespérée ce jour-là de trouver quelque chose qui corresponde à mes critères, quand j’ai avisé en contrebas de la rue une petite terrasse brumisée (ils font ça à Milan : les terrasses sont pourvue de ventilateurs/brumisateurs) avec vue sur un ancien naviglio et l’écluse de Léonard de Vinci ; l’endroit est plutôt estampillé bar, et porte un nom pas du tout italien, mais j’ai décidé de tester et bien m’en a pris : les spaghetti con vogole que j’ai dégustés étaient absolument délicieux, et la terrasse particulièrement agréable. Le tout pour un prix raisonnable.

– Da Regina, via Silvio Pellico 1 : l’expérience fait que je me méfie toujours des restaurants sis à proximité des attractions touristiques, ce sont souvent des lieux où on ne mange pas très bien, pour cher. Celui-ci est dans une petite rue parallèle à la galeria Vittorio-Emanuele, et m’a inspiré confiance. Il faut dire aussi que ma bienveillance leur était toute acquise : à peine j’avais mes fesses sur ma chaise que ce trouvait devant moi une coupe de prosecco ! Mais le reste était très bien : un délicieux trio de tartares (avec des tomates cerises presque aussi bonnes que celles que je cultive, ce qui est très rare) et un somptueux choix de desserts ! Un peu cher, mais bon !

Où déguster une glace ?

J’ai une manie avec les glaces : je les aime un peu fondues, ce qui fait que je les sors du congélateur et je les laisse fondre quelque temps avant de les manger ; les glaces italiennes, qui ont cette texture parfaite dès le départ, sont donc mes préférées, mais en France on n’en trouve pas partout et les parfums sont tout de même très limités. Bon, je ne me suis pas pour autant jetée sur tous les glaciers de Milan, je me suis contentée de deux :

– Il massimo del Gelato, via Lodovico Castelvetro, 18 : j’ai cru comprendre que c’était sinon le, du moins l’un des meilleurs glaciers de Milan. Je veux bien le croire : j’ai failli avoir un orgasme gustatif tellement c’était bon. C’est juste dommage qu’il n’y ait pas de petite terrasse ou de petit jardin à proximité : je suis revenue sur le Corso Sempione mais enfin niveau bucolique on fait mieux. Mais tout de même : à tester absolument.

– Gelateria Sempione, via Emanuele Filiberto 2 : très bon aussi, mais honnêtement moins que l’autre (mais il y a des petits bancs devant)

Gelateria Sempione
Gelateria Sempione

Où et que shopper ?

– Dans les supermarchés, c’est vraiment un endroit que j’adore quand je suis à l’étranger.
– Malgré mes recherches, je n’ai malheureusement pas trouvé de jolis concept stores de souvenirs artisanaux (j’ai un peu mieux trouvé à Vérone), donc j’ai passé mon tour ; il y a quelques jolies petites choses, néanmoins, à la boutique de la villa Necchi Campiglio
– Des livres : Rizzoli, Galeria Vittorio-Emanuele. Outre que cela permet d’acheter quelque chose dans la galerie qui ne coûte pas les deux yeux, c’est une excellente librairie où l’on trouve vraiment son bonheur question lectures dans toutes les langues et de tous les pays : j’y ai non seulement trouvé tout un assortiment de Petit Prince (en italien, en dialecte local et même en latin, et encore je me suis limitée) mais également Bonjour tristesse. Ils ont aussi de très jolis carnets fabriqués en Italie.

Rizzoli
Rizzoli

– Acqua di Parma : très honnêtement, alors qu’il y a quelques années j’aurais léché toutes les vitrines de la via Montenapoleone, tout cet étalage de luxe m’a un peu donné la nausée. J’ai fait une exception pour Acqua di Parma (je suis entrée mais je n’ai rien acheté) parce que ça reste du savoir-faire local, et que la boutique est un écrin feutré, jolie et élégante.

Acqua di Parma
Acqua di Parma

– Individuals, via Vigevano 11 : comme son nom ne l’indique pas, il s’agit d’une petite boutique de lingerie made in Italy ; des coupes très simples dans de magnifiques tissus, j’avoue que j’ai totalement craqué (je suis une addicte de lingerie)

Individuals
Individuals

– Eataly, Piazza XXV Aprile : alors je sais, il y en a un à Paris ; du reste j’ai une épicerie italienne à 200m de chez moi. Mais je voulais absolument visiter ce temple de la gastronomie italienne, et je me suis sentie dans le magasin comme une enfant dans une confiserie (j’étais malheureusement limitée par la taille et le poids de ma valise).

– 10 Corso Como : le feu Colette local. L’entrée vaut le coup d’oeil (une très jolie petite cour verdoyante), après ça reste un concept store de luxe, très cher. Bon j’avoue j’ai tout de même eu un coup de cœur pour un bracelet, mais j’ai été raisonnable (en sachant qu’il y a quelque temps, j’aurais été du genre à craquer, yolo !) et je n’ai pris qu’un petit badge (avec un coeur aussi). Il faut néanmoins aller y faire un tour si on est dans le coin, par curiosité !

Et voilà pour Milan ! A venir : le lac de Côme et Vérone !