Mes essentiels beauté #2

Cette semaine, le supplément week-end de l’Irrégulière « spécial filles qui le valent bien » sera consacré, après les produits de soin, aux produits de maquillage.

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1. Pour le teint : BB crème Erborian ou BB crème Nude Magic de l’Oréal (qui n’est en réalité pas une vraie BB crème) : cela dépend des jours, de mon humeur et de ce que j’ai à faire. J’ai déjà dit quel bien je pensais de la BB crème Erborian dans l’article que je lui avais consacré, mais c’est vrai que je trouve la L’Oréal, qui grâce à sa texture à micro-billes s’adapte parfaitement à la carnation, beaucoup plus « finie ».

2. Anti-cernes Garnier : alors il faut savoir que cinq jours sur sept, à savoir les jours où je travaille et où donc je suis obligée de vivre sur un rythme qui n’est absolument pas le mien et de me lever avec le réveil (ce qui selon moi est une violence inouïe quand on n’est biologiquement pas du matin), j’ai l’ai malade. Je veux dire que sans anti-cernes, les gens pensent que je vais tomber dans les pommes avant la fin de la journée. Cet anti-cernes me sauve un peu.

3.  Primer potion Urban Decay : découverte dans une de mes box et devenue un incontournable, ce produit permet aux fards à paupières de tenir toute la journée sans filer ni faire de paquets. Un très bon produit, qui tient ses promesses.

4. Fard à paupières Naked 2 de Urban Decay  ou Naked Eye de Too Faced : deux palettes de teintes « naked » qui se complètent très bien et dont je ne peux plus me passer tellement elles sont simples à utiliser, seules ou en harmonies. Pas besoin d’être blogueuse beauté pour obtenir un rendu impeccable !

5.  Mascara Inimitable de Chanel  : simply the best !

6. High Beam de Benefit : un produit tout simple à utiliser, j’en mets deux gouttes sur le coin externe de l’oeil / le haut des pommettes. Le produit a un rendu à la fois très naturel et très lumineux, et il permet d’avoir l’oeil un peu plus vif en accrochant la lumière !

7. Blush Stick « orgasm » de Nars : le blush « orgasm » de Nars, je l’utilise depuis de nombreuses années (depuis qu’on trouve Nars en France, je pense). La couleur est fantastique : à ce qu’il paraît, ce blush donne aux pommettes la même couleur que lorsqu’on vient de jouir (je n’ai jamais vérifié, ceci dit). Mais je l’aime encore plus en version stick, que je trouve plus facile à utiliser, plus « glowy ». Et je m’en sers aussi sur les lèvres (attendu que comme vous pouvez le remarquer, il n’y a pas de rouge à lèvre dans ma sélection car j’en mets plus que rarement).

8. Poudre « one hot minute » Benefit : une poudre absolument géniale, au fini à la fois naturel, lumineux et doré/bonne mine. L’hiver, elle illumine un peu mon teint de… navet, et du coup j’inquiète moins les gens (sans, ils m’envoient illico chez le médecin), et l’été, quand j’essaie d’éviter le fond de teint, elle me permet d’unifier les choses. Indispensable, donc.

Comme la semaine dernière, j’aurais pu ajouter beaucoup de produits à cette sélection : d’autres fards à paupière plus « voyants » (ceux de Séphora sont très bien), mes vernis à ongle (mais il leur faudrait un article rien que pour eux tellement j’en ai… à venir, donc), quelques gloss que j’arrive à supporter… mais bon, dans la vie, il faut choisir !

L’Irrégulière a testé pour vous… les BB crèmes d’Erborian

Ne reculant devant aucun sacrifice pour tenir ses lectrices au courant de tout ce qui fait se pâmer la planète fillasses, votre Irrégulière préférée, après la palette Naked 2 de Urban Decay, a testé pour vous la reine des BB crèmes, celle d’Erborian.

Alors une BB crème, ce n’est pas une crème qui vous promet de vous faire le teint de Brigitte Bardot (ne riez pas, c’est ce que j’ai cru au départ). Enfin, si (mais quand elle était jeune), mais ce n’est pas pour cela qu’on l’appelle ainsi. BB, c’est pour « Blemish Balm ». A l’origine, elles étaient utilisées par les coréennes, pour apaiser la peau après des interventions un peu agressives comme le peeling au laser. Et puis, elles se sont mises à s’en servir au quotidien, et ont entraîné à leur suite toute la planète. En fait, l’avantage des BB crèmes, c’est qu’elles font tout (sauf le café) : elles hydratent (même s’il faut tout de même appliquer un soin dessous), camouflent les imperfections et donnent à la peau un aspect frais et velouté. Oui oui. Et là est leur grande force : c’est d’arriver à unifier le teint sans l’aspect masque à la truelle de la plupart des fond de teint, attendu qu’il est en plus extrêmement compliqué d’arriver à trouver la bonne teinte. Là ce n’est pas une couche qu’on applique sur la peau, mais un truc qui se fond à la peau et s’adapte parfaitement.

Je suis donc allée chez Séphora en quête de la BB crème de la marque Erborian. J’hésitais entre la basique et la dorée. La vendeuse m’affirmait qu’il me fallait la dorée car l’autre risquait d’être trop pâle, mais vue comme elle était elle même plâtrée, j’ai eu un doute et j’ai pris les deux en version mini, et j’ai bien fait. En réalité, les deux s’adaptent parfaitement à ma carnation « entre-deux », et c’est là qu’est le miracle par rapport aux fonds de teint classiques. En outre, c’est extrêmement facile et rapide à appliquer passé le premier moment où on a l’impression de mettre une sorte de pâte épaisse : en fait, le produit se fond à la peau, véritablement (et ça, quand comme moi on n’est pas du matin, c’est juste du bonheur que l’étape teint soit faite en 1 min). La crème unifie réellement la peau, corrige les légères imperfections et rougeurs (par contre si bouton il y a, il faut un truc un peu plus costaud, c’est évident). Et depuis que je l’utilise, je trouve (et ça c’est le deuxième effet) que ma peau et plus jolie, même sans crème, car il ne s’agit pas seulement d’un produit cosmétique, mais aussi d’un produit de soin, avec de véritables effets sur le long terme. Bon, comme je ne suis pas blogueuse beauté, vous devez me croire sur parole car je ne ferai pas de photos !

Bref, je suis totalement convaincue par ce produit miracle qui est véritablement en train de révolutionner mon quotidien !

Match de box : le retour

#little #box

Je viens de recevoir ma deuxième box sur le thème de la Saint-Valentin, donc comme promis, je vous fais une deuxième battle. A ma gauche (enfin, en haut), la Glossy Box, vainqueur par KO du match précédent. A ma droite (en bas), le challenger, la Little Box (attention, tout le monde ne l’a pas encore reçue visiblement, donc si vous l’attendez et que vous désirez garder le mystère, passez votre chemin pour le moment).

Round 1 : le packaging extérieur

 

#glossy #box

#little #box

Les deux boîtes sont adorables. Ce mois-ci Glossy a choisi un rose flashy de saison à la place du parme que j’aime tant car assorti à ma salle de bain. Quant à la little (qui est très légèrement plus grande), elle est de toute façon différente chaque mois car adaptée en fonction de la thématique, avec une illustration glamour.

Verdict : égalité, j’aime autant l’une que l’autre car elles sont très différentes. A noter cependant que le colis de la little box est très soigné, avec le petit autocollant « quelqu’un pense à vous » !

Round 2 : le packaging intérieur

 

#glossy #box

#little #box

Les deux box sont particulièrement soignées : du papier de soie, un petit ruban délicatement noué comme un cadeau (la personne qui fait la Little est peut-être un tout petit peu plus douée pour faire les noeuds, mais ne chipotons pas).

Verdict : égalité

Roud 3 : les produits

C’est évidemment le point essentiel, car même si l’on est sensible au packaging, on s’intéresse surtout aux produits que l’on va pouvoir découvrir :

#glossy #box

Dans ma Glossy Box :

– un vernis à ongles de la marque Orly, d’une jolie couleur rouge, que je n’ai pas encore eu le temps de tester.

– la primer potion eyeshadow Urban Decay : c’est un produit que je voulais absolument tester, et j’ai été tellement convaincue (réellement cette base pour les paupières est magique) que je l’ai achetée en grande taille, le flacon de la Glossy me servira en voyage.

– Une crème pour le corps Pink Sugar, déjà terminée tant l’odeur m’a rendue folle : ça sentait le bonbon, un vrai délice (par contre, pas très efficace niveau hydratation…)

– une huile pour les cheveux à la noix de macadamia, dont l’odeur m’a provoqué un orgasme olfactif.

– une crème à l’huile d’argan Galenic, que j’ai juste essayée une fois, rien à dire

– un berlingot d’huile de massage coquine Voulez Vous, pas testée mais graourrrrrrr !

– une petite carte avec le récapitulatif des produits et quelques conseils pour être au top pour la Saint-Valentin !

Contrat rempli, il y en a plus que largement pour le prix, les produits sont de belle taille, donc on peut vraiment les découvrir, et mention spéciale évidemment pour la primer potion. A noter tout de même qu’il y avait deux versions de la Glossy Box, et que l’autre était beaucoup moins bien à mon sens.

#little #box

Dans ma little box :

– Un rouge à lèvres L’Oréal. J’ai été effrayée en voyant la couleur (rose flashy) mais en fait, quand on l’applique il est plutôt discret et joli.

– Un sérum anti-âge « Forever Youth Liberator » d’YSL. Et là je suis stupéfaite : je ne l’ai pas essayé, mais c’est quand même une marque de luxe, c’est une vraie taille découverte de 15ml (autant dire que pour un sérum, on va pouvoir l’utiliser longtemps), le flacon de 30ml coûtant 70?, je vous laisse faire le calcul…

– Une crème de cachemire Carita, taille voyage, pas encore essayée

– Un masque nutri-réparateur pour les cheveux Carita, pas encore essayé non plus (il faut que je vérifie avant s’il y a du silicone, car pas de silicone sur mes cheveux)

– Un mascara smoky-lash Make Up Forever, taille d’essai, qui sera bien pour le voyage

– Une bougie l’Occitane (j’aurais préféré la crème pour les mains, mais ne chipotons pas)

– Des goodies (c’est une des grandes forces de la Little Box) : un petit carnet pour présenter les produits, mais pas que, rigolo comme tout ; un carnet des ex avec une fiche signalétique à remplir pour chaque individu (bon moi il me faudrait l’annuaire donc évidemment…), une petite carte rigolote avec les différents scénarios possibles d’un rencard, une recette coquine : la pâte à tartiner sur son amant (graaaaaouuuurrrrrrr), et une petite enveloppe contenant des « bons de flirt » à offrir à qui on veut…

Le résultat

Je les aime toutes les deux, mais la Little est quand même un cran au-dessus. A noter néanmoins que le prix est légèrement supérieur (15? contre 13?) pour les nouvelles abonnées, mais franchement, elle les vaut. Donc pas vraiment de gagnante
, je pense néanmoins garder la Glossy encore quelques temps et ensuite ne conserver que la Little.

Voilà, c’était la minute girly du samedi !

 

Où l’Irrégulière a trouvé le Graal : la naked 2 de Urban Decay

Soyons futiles en ce jour d’hui et parlons chiffons. Enfin, maquillage, dont Baudelaire lui-même a fait l’éloge, donc nous ne sommes pas totalement hors-sujet, n’est-ce pas ?

Donc, comme je vous le disais jeudi, je suis désormais l’heureuse propriétaire du saint Graal des beautystas, celui qui rend hystérique toute la blogosphère beauté : la palette de fards Naked 2 de Urban Decay.

#graal #naked2 #urbandecay

#graal #naked2 #urbandecay

Alors déjà, je trouve que c’est un très bel objet, alliant l’esthétique à la pratique : un petit plumier, qui ferme bien, avec pinceau double et miroir. Donc, très bel effet dans la salle de bain, et très pratique en vadrouille, d’autant que le nombre assez conséquent de fards qu’il contient permet beaucoup de combinaisons, de la plus simple et quotidienne à la plus glamour. Les fards sont très très bien pigmentés (je n’avais jamais testé cette marque et franchement, elle mérite sa réputation), tiennent bien, sont faciles à appliquer (on n’en met pas partout) et les couleurs sont très très jolies (oui, je sais, avec ma manie des photos filtrées, on ne les voit pas bien).

Bon, après je ne suis pas blogueuse beauté, donc je ne vais pas vous faire de vidéo démonstration pour vous montrer comment faire les associations, d’autant que c’est un peu la magie de la chose : jouer avec et découvrir ses propres harmonies, comme un peintre jouant avec ses pinceaux. D’ailleurs, comme le peintre, la femme qui se maquille se sert d’une palette… on en revient à Baudelaire.

(ce blog devient n’importe quoi. Bientôt, je vous parlerai de mon tiroir à chaussettes si ça continue)(celle qui trouve l’origine de la référence au tiroir à chaussettes gagne toute ma considération).

Le jeudi, on se dore pour être adorée

Aujourd’hui, un extrait d’un texte qui me tient beaucoup à coeur et auquel je vous un culte : « L’éloge du maquillage » de Baudelaire. Je suppose qu’il est inutile que je vous explique pourquoi j’aime ce texte où le poète parle de son admiration pour le Mundus Muliebri, texte qui m’inspire énormément (pour la photographie par exemple, je suis en train de faire une série sur ce thème, dont vous pouvez voir quelques exemples sur mon album flick’r, accessible par la colonne de droite ou en cliquant sur l’image dans cet article) (c’est un peu long par contre, désolée…)

Je suis ainsi conduit à regarder la parure comme un des signes de la noblesse primitive de l’âme humaine. Les races que notre civilisation, confuse et pervertie, traite volontiers de sauvages, avec un orgueil et une fatuité tout à fait risibles, comprennent, aussi bien que l’enfant, la haute spiritualité de la toilette. Le sauvage et le baby témoignent, par leur aspiration naïve vers le brillant, vers les plumages bariolés, les étoffes chatoyantes, vers la majesté superlative des formes artificielles, de leur dégoût pour le réel, et prouvent ainsi, à leur insu, l’immatérialité de leur âme. Malheur à celui qui, comme Louis XV (qui fut non le produit d’une vraie civilisation, mais d’une récurrence de barbarie) pousse la dépravation jusqu’à ne plus goûter que la simple nature!

La mode doit donc être considérée comme un symptôme du goût de l’idéal surnageant dans le cerveau humain au-dessus de tout ce que la vie naturelle y accumule de grossier, de terrestre et d’immonde, comme une déformation sublime de la nature, ou plutôt comme un essai permanent et successif de réformation de la nature. Aussi a-t-on sensément fait observer (sans en découvrir la raison) que toutes les modes sont charmantes, c’est-à-dire relativement charmantes, chacune étant un effort nouveau, plus ou moins heureux, vers le beau, une approximation quelconque d’un idéal dont le désir titille sans cesse l’esprit humain non satisfait. Mais les modes ne doivent pas être, si l’on veut bien les goûter, considérées comme choses mortes; autant vaudrait admirer les défroques suspendues, lâches et inertes comme la peau de saint Barthélemy, dans l’armoire d’un fripier. Il faut se les figurer vitalisées, vivifiées par les belles femmes qui les portèrent. Seulement ainsi on en comprendra le sens et l’esprit. Si donc l’aphorisme: Toutes les modes sont charmantes, vous choque comme trop absolu, dites, et vous serez sûr de ne pas vous tromper: Toutes furent légitimement charmantes.

La femme est bien dans son droit, et même elle accomplit une espèce de devoir en s’appliquant à paraître magique et surnaturelle; il faut qu’elle étonne, qu’elle charme; idole, elle doit se dorer pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s’élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les c?urs et frapper les esprits. Il importe fort peu que la ruse et l’artifice soient connus de tous, si le succès en est certain et l’effet toujours irrésistible. C’est dans ces considérations que l’artiste philosophe trouvera facilement la légitimation de toutes les pratiques employées dans tous les temps par les femmes pour consolider et diviniser, pour ainsi dire, leur fragile beauté. L’énumération en serait innombrable; mais, pour nous restreindre à ce que notre temps appelle vulgairement maquillage, qui ne voit que l’usage de la poudre de riz, si niaisement anathématisé par les philosophes candides, a pour but et pour résultat de faire disparaître du teint toutes les taches que la nature y a outrageusement semées, et de créer une unité abstraite dans le grain et la couleur de la peau, laquelle unité, comme celle produite par le maillot, rapproche immédiatement l’être humain de la statue, c’est-à-dire d’un être divin et supérieur? Quant au noir artificiel qui cerne l’?il et au rouge qui marque la partie supérieure de la joue, bien que l’usage en soit tiré du même principe, du besoin de surpasser la nature, le résultat est fait pour satisfaire à un besoin tout opposé. Le rouge et le noir représentent la vie, une vie surnaturelle et excessive; ce cadre noir rend le regard plus profond et plus singulier, donne à l’?il une apparence plus décidée de fenêtre ouverte sur l’infini; le rouge, qui enflamme la pommette, augmente encore la clarté de la prunelle et ajoute à un beau visage féminin la passion mystérieuse de la prêtresse.

Ainsi, si je suis bien compris, la peinture du visage ne doit pas être employées dans le but vulgaire, inavouable, d’imiter la belle nature, et de rivaliser avec la jeunesse. On a d’ailleurs observé que l’artifice n’embellissait pas la laideur et ne pouvait servir que la beauté. Qui oserait assigner à l’art la fonction stérile d’imiter la nature? Le maquillage n’a pas à se cacher, à éviter de se laisser deviner; il peut, au contraire, s’étaler, sinon avec affectation, au moins avec une espèce de candeur.

Je permets volontiers à ceux-là que leur lourde gravité empêche de chercher le beau jusque dans ses plus minutieuses manifestations, de rire de mes réflexions et d’en accuser la puérile solennité; leur jugement austère n’a rien qui me touche; je me contenterai d’en appeler auprès des véritables artistes, ainsi que des femmes qui ont reçu en naissant une étincelle de ce feu sacré dont elles voudraient s’illuminer tout entières.

 

 

collections de flacons

citation

By Chiffonnette

 

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