C’est une des nombreuses addictions perverses dont je souffre et dont je ne vous ai jamais parlé (sauf si vous me suivez sur snapchat, auquel cas vous avez droit à du contenu exclusif ==> lirreguliere) : les magnets. Alors a priori cela peut sembler un peu kitsh, mais tant pis, je trouve surtout que ça met un peu de joie dans le morne quotidien.
Tout a commencé lorsque je me suis acheté une planche de magnets idéogrammes au Musée de la Reine Sophie à Madrid. J’ai trouvé que ça faisait plutôt chouette, que ça rendait bien, bref, que c’était sympa comme tout. Et puis, comme d’habitude avec moi, les choses se sont un peu emballées, et je me suis mise à en acheter lors de toutes mes visites, voyages, vacances, expositions, musées : j’aime beaucoup parce qu’à chaque fois que j’ouvre mon frigo, et bien j’ai sous les yeux tous les beaux endroits où je suis allée, les souvenirs affluent, et cela met de la poésie dans la vie. J’essaie de les organiser par thème : il y a les auteurs, il y a les maisons. Il y a aussi un début de collection dans la collection avec les phares (non, je ne veux pas qu’on psychanalyse mon intérêt prononcé pour la forme du phare, merci). Il y a aussi une section « culinaire ».
Cela ne sert pas à grand chose, c’est assez peu pratique car pour nettoyer le frigo du coup ça prend trois plombes, parfois il y en a un qui tombe et se casse (les magnets en relief, mes préférés évidemment, sont assez pénibles pour ça), mais j’aime bien ! C’est un bon complément pour mes memory boxes, que j’ai tous les jours sous les yeux !
Et, bien évidemment, j’en ai rapporté d’Amsterdam (tout en songeant à changer de frigo pour en prendre un avec plus de place pour les magnets) :