Les huit livres qui ont changé ma vie

Je crois que c’est Lili Barbery qui, l’autre jour, dans sa newsletter, nous a mis le lien vers un article de magazine dans lequel elle s’était livrée à cet exercice de faire la liste des huit livres qui avaient changé sa vie. Inutile de vous dire que je ne retrouve pas l’article (je n’ai pas vraiment cherché non plus) mais j’ai gardé l’idée, que je trouve très intéressante, mais difficile : huit, c’est déjà une belle liste, mais c’est à la fois difficile d’en trouver autant (surtout que : qu’est-ce que veut dire changer la vie) et difficile de se limiter.

Aujourd’hui je vous propose donc le résultat de mes investigations, et je vous invite à faire pareil.

1. Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry : j’ai déjà raconté mille fois combien ce livre, découvert lorsque j’étais en sixième, relu un nombre incalculable de fois depuis, et que je collectionne dans toutes les langues, a compté et compte dans ma vie. Il y a d’abord le fait de comprendre ce qu’était la littérature, les différents niveaux de sens et d’interprétation, et que c’était ce que je voulais faire de ma vie. Et il y a aussi, je crois, l’impression en moi de cette manière de voir le monde, l’émerveillement, la poésie, la recherche de la beauté. C’est véritablement utile, puisque c’est joli…

2. Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola-Estes : c’est encore une fois une histoire de contes et de sens caché. D’initiation. Lorsque je l’ai découvert, je l’ai lu d’une traite, avec ce sentiment de découvrir des parts cachées de moi, et de rassembler les pièces d’un puzzle. Depuis, en fonction de mes problématiques, je m’y replonge de temps à autre…

3. Comme par magie d’Elizabeth Gilbert : c’est LE livre sur la créativité, l’écriture, la magie que je ne cesse de relire et de conseiller tant il m’a ouverte à de nouvelles idées et une autre manière de voir les choses, même si je demeure en désaccord avec l’autrice sur un point, celui du travail alimentaire.

4. S’émerveiller de Belinda Cannone : le lire m’a fait l’effet d’une déflagration, parce que l’autrice pose des mots sur des choses dont j’avais l’intuition profonde concernant ma manière d’être au monde, mais que je n’arrivais pas à formuler clairement. Là encore, c’est un ouvrage que je ne cesse de consulter pour en relire des passages et me nourrir.

5. Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Je pense que je dois bien avoir vingt exemplaire différents de ce recueil dans ma bibliothèque, tous griffonnés. Baudelaire, c’est la découverte de la poésie au sens strict. Et il est à l’origine de ce rêve, ce grand rêve de ma vie, dans lequel je circule dans une « forêt de symboles ».

6. Mange, Prie, Aime d’Elizabeth Gilbert : j’ai hésité à mettre un deuxième ouvrage de cette autrice dans ma liste, mais après tout, je la considère comme mon mentor et elle tient une place de choix sur mon tableau d’inspiration. Et ce texte m’a beaucoup aidée à une époque où j’étais dans une situation un peu similaire à la sienne, et je m’y réfère souvent.

7. Le Journal d’Anaïs Nin est en train de changer ma vie tant je me sens proche d’elle, à un point assez troublant d’ailleurs.

8. L’Aimante : vous me pardonnerez j’espère de mettre dans la liste mon propre roman, mais il correspond parfaitement à la définition de livre qui a changé la vie, dans le versant écriture, puisqu’il m’a permis de rassembler les pièces du puzzle, mais aussi tout simplement parce qu’il a fait de moi ce que je suis, une écrivaine. Mais pas seulement dans le fait d’écrire : il m’a aussi apporté cette nouvelle dimension d’être lue (c’était le cas avec le blog, mais c’est différent). Après un an, il continue à vivre sa vie, et a m’apporter des messages de lecteurs et lectrices à qui il a apporté quelque chose, et on en revient au premier livre : c’est ça que je veux faire de ma vie.

Et maintenant, à vous !

Autobiographie littéraire

En relisant Claudine à l’école, je me suis souvenue d’un projet que j’avais commencé il y a plus ou moins cinq ans, à un moment où Le Truc (ce pavé de plus de mille pages que peut-être je ne publierai jamais mais que j’ai eu et que j’ai toujours besoin d’écrire) s’enlisait un peu. En fait, en écrivant ce Truc (il a un vrai titre, rassurez-vous), je m’étais penchée sur la manière dont s’était construit mon imaginaire et à travers lui la personne que je suis. Me rendant compte que dans les faits, je n’ai rien vécu de mon adolescence : toujours mise à l’écart par les autres, jamais invitée aux fêtes ou presque jamais, souvent laissée seule, et bien, je lisais. Je vivais par procuration. Ce qui donne cette phrase, dans L’Aimante : A l’aube de sa vie d’adulte, elle avait beaucoup lu, mais elle n’avait rien vécu.

Et je trouvais donc intéressant (pour moi, en tout cas) d’interroger les livres, romans essais poèmes pièces de théâtre, mais aussi les gens, auteurs ou non, qui m’ont construite, en tant que femme et en tant qu’écrivaine — puisque les deux sont indissociables.

En relisant Claudine à l’école, y cherchant les traces de la jeune fille mal dans sa peau que j’étais (je sais qu’il est très peu probable que je retrouve mes journaux de l’époque, donc je me cherche dans les livres), je me suis dit, mais pas très fort, qu’il faudrait que je reprenne ce projet. Mais sans plus de conviction que ça.

Il me fallait donc une autre impulsion, que j’ai reçue par la poste : un livre dont je vous reparlerai la semaine prochaine, L’Âge bête de Géraldine Dormoy, qui se penche sur ses souvenirs d’adolescente afin de faire la paix avec certains souvenirs et se réapproprier son histoire. Quelque chose que je serais bien en peine de faire, car il n’y aurait pas grand chose à raconter (j’ai beau creuser : je n’ai que peu de souvenirs précis, c’est très mental, je pense que pour me protéger j’ai oublié beaucoup de choses et je vois mon adolescence un peu comme un long tunnel dont j’attendais de sortir à l’âge adulte, et de fait dès l’année après le bac, j’ai enfin eu de vrais amis, je me suis épanouie intellectuellement alors qu’au lycée je végétais, et j’ai découvert la sensation de plaire enfin à l’autre sexe. Bref, je me disais ça : je ne vois pas bien ce que je pourrais raconter, moi. Et pof, qu’est-ce qui a surgi dans mon esprit ? Cette sorte d’autobiographie littéraire.

Alors bien sûr, il faut que cela mûrisse, mais comme je ne suis pas à un projet près, j’ai très envie de m’y remettre : j’ai une idée de ce que je pourrai en faire, si ça se trouve je n’en ferai rien du tout, mais pour moi, je pense que c’est intéressant.

Et si je vous demandais quels livres vous ont façonné, où les personnes liées de près ou d’un peu plus loin à la littérature qui ont eu de l’importance dans votre construction, que me répondriez-vous ?

Les livres qui disparaissent

je ne sais pas si je suis la seule à qui ça arrive, mais il se trouve que, parfois, mes livres disparaissent. Des livres que je suis absolument certaine de ne pas avoir prêtés.

C’est ce qui m’est arrivé avec Comme par magie d’Elizabeth Gilbert : je l’avais lu il y a quelques mois et depuis impossible de remettre la main dessus. J’avais d’ailleurs mentionné cette mystérieuse disparition dans mon article sur les meilleurs livres pour développer sa créativité. Au début, je ne me suis pas trop inquiétée, cela m’arrive régulièrement de mettre un livre sur un mauvais rayonnage, je finis par retomber dessus. Mais celui-là, j’en avais besoin, j’avais envie de le relire, alors J’ai vidé toute ma bibliothèque (plusieurs fois, dont une pour faire mon arc-en-ciel), fait appel à saint Antoine de Padoue, sainte Rita et le pendule mais làs : il s’est très bien caché. Disparu « comme par magie ».

J’ai résisté longtemps avant de le racheter : d’abord parce qu’économiquement c’est un peu idiot, ensuite parce que je suis têtue, mais surtout j’avais pris beaucoup de notes au fur et à mesure de ma lecture, et je voulais aussi ces notes. Mais j’en avais vraiment besoin. Donc je l’ai racheté. Avec la certitude que l’exemplaire original sortira bientôt de sa cachette, évidemment (pour l’instant il ne l’a pas fait, mais je garde espoir) !

Un autre m’a fait ce coup-là, de disparaître : Le Paradoxe amoureux, de Pascal Bruckner, une merveille que je cherche depuis que j’ai commencé à écrire le Truc, ce qui ne nous rajeunit pas puisque j’en suis au tome 2 (et j’espère bientôt au tome 3) et que j’ai commencé en décembre 2017. Et pareil : je veux mes notes. Et puis tout de même, je n’aime pas trop ce mystère.

Et chez vous, il y a des livres qui ont mystérieusement disparu comme ça ?

Les livres de ma vie… #2

Suite de l’article d’hier, où je vous parle des livres qui ont marqué ma vie, qui m’ont construite, qui ont fait de moi la personne que je suis dans toute ses dimensions.

Il y a le livre que j’ai sans doute lu le plus grand nombre de fois : Bonjour Tristesse de Françoise Sagan, et d’ailleurs c’est celui que j’avais songé à collectionner au départ et non Le Petit Prince, mais finalement ce dernier est plus facile à trouver à l’étranger. Désormais si je trouve je prends les deux ! La première fois que j’ai lu Bonjour Tristesse je devais avoir environ 15 ans, et il ne m’a plus quittée depuis. Je crois que c’est un livre qui vieillit avec nous, et qui a ancré en moi une certaine conception du bonheur et de l’amour, qui n’est pas de vouloir faire le bien de l’autre malgré lui, mais l’accepter tel qu’il est, avec ses imperfections et ses défauts.

Bien sûr, Baudelaire. Je ne me souviens plus du tout à quel âge j’ai bien pu découvrir Les Fleurs du Mal tant j’ai l’impression que ce recueil a toujours fait partie de ma vie. Baudelaire lui-même, je pense que je l’ai découvert très tôt : mes parents avaient un disque de Saint-Preux, Your Hair, dont ils auraient voulu faire la musique de leur mariage mais le curé n’avait pas voulu (je ne dirai pas ce que j’en pense, on s’en doute) ; cette chanson est une sorte de rêverie sur « un hémisphère dans une chevelure » et sur la pochette du disque il y avait ces mots : Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! tout ce que je sens! tout ce que j’entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l’âme des autres hommes sur la musique (je crois que c’est moi qui ai ce disque chez moi, d’ailleurs). J’ai trouvé ça d’une beauté à pleurer. Ce que Baudelaire a construit en moi, c’est cet attachement viscéral à la sensualité du monde et notamment aux odeurs (j’ai d’ailleurs étudié cette question dans mon mémoire de maîtrise) et cette idée du monde comme « forêt de symboles » qui est la matrice de ma vie.

Pour les Fragments d’un discours amoureux de Barthes c’est un peu la même chose : j’ai l’impression qu’il a toujours fait partie de moi, donc comme je ne saurais dire à quel âge je l’ai découvert. J’imagine que je n’étais plus adolescente, mais c’est tout. Reste que, parmi tous les livres sur le sujet du sentiment amoureux que j’ai dans ma bibliothèque (et je peux vous dire qu’il y en a, puisque c’est mon sujet), c’est celui que je considère comme le plus éblouissant, et celui sur lequel je reviens toujours lorsqu’il s’agit de formuler une pensée.

La Lettre à D. d’André Gortz est le plus récent des livres que je mets dans cette liste, mais je l’y inclus parce qu’il m’est arrivé à une période très particulière de ma vie, et il a vraiment fait bouger certaines choses en moi de l’ordre de l’informulable.

Enfin je terminerai avec le Cantique des Cantiques, le seul livre de la Bible qui me touche et je ne crois pas l’avoir découvert au catéchisme. Alors il y a bien sûr le texte en lui-même, cet amour absolu l’érotisme que d’aucuns ont voulu faire passer pour symbolique (et l’un de mes premiers textes érotiques, non publiés, est une variation sur ce texte), mais ce que le texte a ouvert en moi, même si je ne l’ai longtemps pas vu, c’est une spiritualité « païenne », basée sur la joie, l’amour et la sensualité et la poésie, dont quoi qu’on veuille en dire ce texte est la trace indélébile parce que la vérité de meurt jamais : le mariage sacré.

Bien sûr, il y a d’autres textes qui m’ont bouleversée, fracturée, qui ont fait bouger mes lignes et enrichi ma vision du monde ; c’est le cas par exemple avec Femmes qui courent avec les loups ; mais j’ai voulu m’en tenir ici aux livres que j’ai lus lorsque j’étais assez jeune (à une exception) et qui m’accompagnent depuis.

Maintenant il est temps que vous répondiez à votre tour à cet question : quels sont les livres de votre vie ?

Les livres de ma vie… #1

Il y a cette rubrique, dans le magazine Flow : « les livres de ma vie ». Les gens interrogés y listent les livres qui ont marqué leur vie. Et j’ai fini par me poser moi-même la question : quels sont les livres qui ont marqué ma vie ? Pas seulement celui qui l’a changée, comme François Busnel avait demandé aux Français il y a quelques années, mais plus généralement ceux qui m’ont construite, qui ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui ?

Il y a d’abord cet album d’Ernest et Célestine : Le Noël d’Ernest et Célestine. C’est un des rares albums de mon enfance que j’ai chez moi, parce qu’il a une grande valeur sentimentale, pas tant d’ailleurs pour l’album lui-même et l’histoire (enfin si : il transmet cette idée que ce qui est important dans la vie c’est d’être entouré de ceux qu’on aime, et aujourd’hui j’y vois aussi… un ours) que pour ce qu’il symbolise : c’est ma maîtresse de CP qui me l’avait offert, pour 20 images (10 bons points permettaient d’obtenir 1 images : je crois qu’aujourd’hui ça ne se fait plus, et c’est regrettable). J’étais la première de ma classe à obtenir mon livre.

Je dirais aussi Le journal champêtre d’Edith Holden : allez lire l’article, c’est croquignolet de voir le chemin que j’ai parcouru dans ma manière de voir les choses depuis, et justement : lorsqu’on me l’a offert, je l’avais beaucoup aimé et j’avais passé des heures à regarder les magnifiques aquarelles botaniques, à m’imprégner des poèmes, avant de passer complètement à autre chose, puis d’y revenir, récemment. Et avec le recul, je crois que cet album avait semé en moi des graines, qui ont mis une éternité à germer, mais qui ont fini par sortir de terre.

Bien sûr, Le Petit Prince d’Antoine de saint-Exupéry : si je ne devais en garder qu’un ce serait celui-là, c’est avec ce conte que j’ai compris ce que c’était que la littérature, et aussi ce que c’était que voir le monde avec un regard d’extra-terrestre, même si à l’époque je n’en avais pas pleinement conscience. Lui aussi a semé une graine : celle de raconter des histoires et aussi, avec le recul, celle de mon rêve récurrent de venir d’une autre planète. C’est pour cela que j’en collectionne les exemplaires.

Il y a aussi Belle du seigneur d’Albert Cohen, sur un malentendu : je n’y ai vu que l’aspect magnifié d’un amour qui se refuse à la bassesse du quotidien. Et j’ai trouvé ça beau. Cela a durablement construit ma vision un peu mystique de l’amour.

Comme je n’ai jamais dit qu’il fallait avoir aimé un livre pour qu’il nous marque et nous construise, je vais mettre dans cette liste La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. Que j’ai cordialement détesté. Qui m’a mise, toutes les fois que je l’ai lu, dans une colère noire. Depuis je me suis (presque) réconciliée avec ce roman parce que j’ai compris d’où ça venait (je vous invite à aller lire l’article si vous ne l’aviez pas fait à l’époque), et justement : même si je ne l’aime pas, je sais que ce roman fait partie de mon histoire et de ma construction en tant que femme.

La suite demain (sinon ça va faire un article trop long), mais vous pouvez déjà commencer à me dire : et vous, quels sont les livres de votre vie ?

En mots et en images : octobre 2017

Les mots…

Ecrire // Finir enfin ce recueil de nouvelles // Oups, la boulette // Mais bon, on s’en remettra hein // Trouver enfin ce qui cloche dans ce texte, et pouvoir m’y remettre sérieusement // Les matins comme ça // Tourisme dans ma ville // Les couleurs de l’automne // Une révélation existentielle qui prend un chemin tortueux // Soirée d’inauguration de la biennale d’architecture. Champagne, petits fours, illuminations // En chemin elle rencontre des livres abandonnés sur le rebord d’une fenêtre. Raisonnable, elle n’en adopte qu’un // La vie d’un projet, entre hauts et bas // La résistance du soleil et un peu d’été indien // Profiter du beau temps pour un baguenaudage dominical. Les couleurs de l’automne et les bords de Loire. S’offrir un plaisir coupable // L’éternel retour nietzschéen version perverse // Le swag // L’art délicat de la séduction // Vacances // Sur la route // Quelques jours à la campagne // Chez Alphonse // La famille, les amis // Sur la route (du retour) // Quand même, qu’est-ce qu’on est bien chez soi // Décoration d’automne // Trick or treat ?

Sur une idée originale de Moka

 

Les images…

En mots et en images : Septembre 2017

Les mots…

Retour en Enfer. Du coup, j’ai mis ma veste rouge Lucifer. Et ça rime // Bon, j’exagère un peu, mais je le vis de plus en plus mal. Arrivée au bout de quelque chose, envie de trouver enfin ma voie // Retenir encore un peu les beaux jours avec quelques huîtres et autres fruits de mer // De nouvelles cartes de visites // S’offrir quelques fleurs // Les dimanche matins comme ça. L’odeur des croissants chauds au four qui embaume la maison et fait oublier le gris du dehors. Prendre le temps // Celui qui n’allait pas tarder à dépasser les limites de ma patience et à apprendre à ses dépends que c’est en général une très mauvaise idée // Un week-end parisien follement excitant // Des petits déjeuner en terrasse // Un petit détour à l’Apple Store et repartir avec un i.phone neuf car ils n’ont pas pu sauver le précédent // Une chouette chambre d’hôtel avec balcon dans le Marais // Des livres et des écrivains partout // Du champagne, du vin et des amis // Une belle adresse à retenir // LA rencontre au sommet (j’en suis encore toute émotionnée) // Une belle interview dans un hôtel charmant // Ne pas oublier le Flore // La vie inimitable, quoi ! // La fin de l’été et le premier jour de l’automne. Heureusement avec le soleil… // Profiter d’un dimanche matin ensoleillé. Lire au creux des draps calée dans les oreillers // Profiter du beau temps pour flâner sur les quais au festival de Loire // Tomber par hasard sur un magasin de déco qui regorge de jolies choses. Me promettre de revenir après avoir pris quelques mesures // Un dimanche comme j’aime // Une bougie au champagne (on est snob ou on ne l’est pas) // C’est une proposition ? // De délicieuses figues fraîches cueillies dans l’arbre…

Sur une idée originale de Moka

 

Les images…