Un mois assez riche je trouve, et c’est toujours formidable de découvrir de nouvelles choses qui mettent du beau dans la vie !
1. Une gourmandise dont je vous avais déjà parlé sans l’avoir goûtée. C’est désormais chose faite : le chocolat Merveilles du Monde est de retour ! J’ai reçu ma petite précommande issue de la campagne de financement participatif, et depuis on le trouve à peu près partout. Et c’est vraiment une joie, le soir, de se délecter d’un petit carré de ce chocolat de notre enfance, mais aussi de collectionner les cartes animaux (qui sont désormais à découper directement sur l’emballage) et de les placer dans la jolie boîte en bois (à défaut d’avoir retrouvé ma petite valise rouge de l’époque, mais je n’ai pas perdu espoir).
Gourmandise nostalgique
2. Autre gourmandise chocolatée : mes parents m’ont rapporté de la Martinique une barre de cacao pur pour mon chocolat chaud du goûter, je ne l’utilise pas tous les jours car c’est un petit peu plus long (ce qui en fait une véritable cérémonie), mais c’est une découverte fantastique. Je ne sais pas si vous avez déjà goûté, mais c’est absolument fabuleux.
cérémonie du cacao
3. Associé à cette histoire de chocolat, je me suis enfin acheté un petit mousseur à lait, et je me demande pourquoi je ne l’ai pas fait avant : j’adore la texture que cela donne, c’est un peu comme si on buvait un nuage. Mon prochain challenge est d’apprendre à faire des dessins !
Boire un nuage
4. Sur le front de la garde robe, j’ai à nouveau craqué chez Sézane, parce que je trouve leurs pièces jolies et intemporelles, de qualité, et surtout je sais que je n’aurai aucun problème de taille. Et peut-être qu’à force, j’arriverai à être sponsorisée (on ne sait jamais). J’ai cette fois investi dans la blouse Abélia en vert, et elle est tellement parfaite, tellement dans mon style, que je pense la prendre dans un autre coloris, et la ceinture Artémis, qui est exactement ce que je cherchais en terme de ceinture (et j’adore le nom) !
ArtémisAbélia
5. J’ai aussi découvert Paletton, un site qui permet de travailler sur les associations de couleurs, et j’y passe des heures tellement je m’amuse à faire des moodboards !
6. Les vidéos d’astrologie de Jean-Yves Espié : si vous vous intéressez à l’astrologie mais pas trop non plus, c’est parfait pour vous. J’adore sa manière de présenter les choses, c’est très pédagogique et plein de beaucoup de tendresse !
7. Et enfin, les séries : – The last of us (Prime video) : c’est un peu la surprise du mois tant c’est exactement le genre de choses que je fuis en général. Le monde est assez laid et effrayant pour aller regarder du fantastique post-apocalyptique. Mais je me suis laisser embarquer en même temps que tout le monde (oui, bon, j’avoue que Pedro Pascal a aidé à me convaincre) et j’ai adoré, notamment parce que, malgré le contexte, cela reste très émotionnel et certains épisodes m’ont beaucoup touchée. – Sex/life saison 2 (Netflix) : j’ai préféré la saison 1, que j’ai trouvée plus profonde, mais cette série hyper sexy et volcanique, qui interroge nos choix, reste très agréable à regarder. – Si j’avais su (Netflix) a un peu le même point de départ, une femme qui regrette ses choix de vie, et elle a la possibilité, grâce à une pleine lune, de revenir 10 ans en arrière afin de faire autrement. C’est très malin…
The last of usSex/LifeSi j’avais su
Et voilà, c’est tout pour ce mois-ci ! Et vous, de belles découvertes à partager ?
Nouvelle salve de favoris, avec ce mois-ci essentiellement des séries, mais d’autres petites choses aussi :
1. Un vêtement : la salopette Sidonie de Sézane, trouvée dans les archives et que j’adore : je voulais une pièce un peu plus forte que mes éternels 7/8 noirs, mais pas non plus quelque chose de complètement foufou : plutôt un vêtement chic, féminin, et avec le petit truc en plus qui fait la différence (sachant que mon rêve ultime c’est une combinaison Septem). Vous devez me croire sur parole car je n’ai pas réussi à faire de photo potable de moi !
2. Une gourmandise : la mousse au chocolat Marie Morin. Je n’achète jamais de mousse au chocolat, mais celle-ci (la version « à partager ») m’a fait de l’œil car elle est proposée dans un magnifique petit bocal qui était parfait pour mon verre de mer. Mais bien sûr, j’ai mangé la mousse. Et j’ai cru défaillir : elle est exactement comme si vous l’aviez faite vous même, très corsée en chocolat, ferme et onctueuse, vraiment, une tuerie !
3. Le matériel de créativité de chez Action : alors, figurez vous que je n’avais jamais posé les pieds chez Action, mais l’autre jour j’étais en vadrouille avec mes parents, et nous y avons fait un tour. J’ai eu l’impression d’être un enfant dans un magasin de confiseries (et pourtant, on sortait de Cultura, qui me fait déjà beaucoup d’effet) : j’ai trouvé de vraiment chouettes trucs, et à un prix défiant toute concurrence. J’ai pris tout un assortiment de feutres aquarelles qui sont formidables, des jolis tampons (je ne trouve jamais de jolis tampons), des encreurs, plein de magnifiques stickers et de papier (pareil : les sets de stickers et de papier, j’ai un mal fou à en trouver qui me plaisent). J’ai aussi pris des trucs pour la déco de printemps. Alors je sais, j’ai l’air d’avoir découvert la roue là, mais vraiment j’ai été épatée ! J’y reviendrai…
4. Et maintenant, les séries : – Machos Alfa (Netflix), une série espagnole qui interroge la masculinité et la virilité toxique par le biais de 4 hommes qui tentent de se « déconstruire ». C’est très drôle, bien fait, attendrissant. – Le chemin de l’olivier (Netflix), une petite pépite qui date du mois d’août mais à côté de laquelle j’étais passée, et qui explore le transgénérationnel et ce que les tragédies vécues par nos ancêtres peuvent provoquer chez nous même si nous n’en avons pas connaissance, avec une magnifique métaphore de l’arbre malade parce que ses racines ne sont pas saines. La série est turque, et outre l’histoire qui est très bien menée, les paysages sont d’une beauté à couper le souffle. – The White Lotus (OCS) : une exploration de la décadence des riches et puissants, pour résumer rapidement. Chaque saison (il y en a deux) se déroule dans un hôtel de luxe, à Maui pour la saison 1 et Taormine pour la saison 2 ; dès les premières minutes de chaque saison, on sait que quelqu’un va mourir, mais on ne sait pas qui (ni comment) avant le dernier épisode. C’est drôle, cynique, esthétiquement à couper le souffle (le générique est un bijou, et on a envie de sauter dans le premier avion) : une vraie réussite ! – The Consultant (Prime Video) : sortie très récente, qui nous invite au cœur d’une entreprise de jeux vidéos dont le créateur vient d’être assassiné, peu après avoir engagé un mystérieux consultant aux méthodes bizarres, qui pousse les employés dans leur retranchements. La série explore le pacte faustien, et ce que chacun est prêt à faire pour « réussir ». C’est très bien fait, et honnêtement j’ai eu un peu froid dans le dos !
Machos AlfaLe chemin de l’olivierThe White lotusThe consultant
Et voilà, c’est tout pour ce mois-ci ! Et vous, de belles découvertes à partager ?
Allez, un petit tour dans mes découvertes et favoris de ce premier mois de l’année 2023 !
1. La luminothérapie. Cela faisait très longtemps que j’avais envie d’essayer tant les mois d’hiver sont pour moi très difficiles à supporter. Je mets déjà des lumignons à peu près partout chez moi et pas seulement pour les fêtes, mais je voulais une lampe ad hoc, et je l’avais mise sur ma liste au Père Noël, qui me l’a gentiment apportée. Je me fais une séance tous les matins lorsque je pratique ma lecture active, je ne pratique pas depuis assez longtemps pour voir de réels effets (surtout que mon mois problématique c’est surtout novembre), mais tout de même, cela me donne un coup de boost pour ma journée.
2. Deux nouveaux vêtements dans mon dressing, toujours chez Sézane : je suis en train de travailler sur une capsule wardrobe simple et composée de vêtements dont je sais que je vais beaucoup les porter. Un de mes indispensables étant la chemise Pierro, dont j’ai plusieurs exemplaires et que je porte pour ainsi dire tout le temps, et que j’avais envie de fleurs (on n’a jamais assez de fleurs dans sa vie), mais d’une couleur que je n’avais pas encore, j’ai jeté mon dévolu sur un motif garden sur fond marine. Et comme je voulais aussi depuis longtemps une chemise en jean que je peux porter toute l’année, souple et qui va avec tout, j’en ai pris une aussi. L’avantage de constituer son fond avec deux ou trois marques que l’on connaît bien, c’est qu’il n’y a pas de mauvaises surprises au niveau de la taille et du tombé.
coquetteriecoquetterie
3. Deux chouettes femmes dont j’aime beaucoup suivre les activités sur Instagram, et que je trouve particulièrement inspirantes (cela fait une éternité que je n’ai pas fait d’articles inspiration d’ailleurs) : – Elisa Gallois de « Et Dieu créa » et dont j’aime beaucoup l’univers poétique. Ce que j’aime surtout, c’est qu’elle a mon âge, taille du 42 et ose tout niveau vestimentaire, et donne de très bons conseils pour s’habiller lorsqu’on n’est ni une crevette, ni plus-size : en fait j’ai souvent l’impression qu’au niveau des corps mis en avant sur le net, c’est tout ou rien, mais on voit finalement peu de corps « moyens » on va dire, et je ne me reconnais que rarement. Ici, je me reconnais, et elle m’a inspirée à acheter un truc que je vous montrerai le mois prochain parce qu’il est parti chez la retoucheuse !
– Victoria Arias ou Mango and salt : elle vit à Amsterdam, j’adore la suivre dans ses péripéties chine et vintage (elle est de très très bon conseil pour dénicher des pépites), ses promenades digicam (elle m’a inspirée sur le sujet) et ses deux chiens Luna et Lenka, qui sont de races Galgo et Podenco, des lévriers de chasse très maltraités qui sont pourtant adorables ! Bref, elle m’inspire beaucoup au niveau du lifestyle !
4. Et comme d’habitude je termine sur les séries (pas de film cette fois-ci), toutes sur Netflix : – Evidemment l’inénarrable Emily in Paris. Je m’en moque que rien ne soit réaliste dans cette série : j’adore, c’est un petit bonbon qui fait du bien, et je ne vais pas bouder mon plaisir. – Une série documentaire appelée Architecte du désir, et qui met en scène une décoratrice d’intérieur qui s’est spécialisée dans les sex room,que ce soit les pièces de la maison uniquement destinées à faire l’amour (comme la Red room of Pain de Christian Grey) où une chambre à coucher. Dit comme cela, ça peut sembler un peu bizarre mais c’est réellement passionnant parce que, bien sûr, il n’est pas simplement question de décoration mais d’amour et de désir au sein du couple, et c’est vraiment une belle découverte. – Sur un thème similaire (on ne se refait pas) j’ai découvert la série polonaise Sexify, dont la deuxième saison vient de sortir, et qui raconte les aventures de trois jeunes femmes qui développent une application destinée à améliorer la sexualité et atteindre l’orgasme, dans une société qui n’est pas très ouverte à ce genre de choses. J’ai adoré, c’est frais, drôle mais pas toujours, et très bien mené !
Emily in ParisArchitecte du désirSexify
Et voilà pour le mois de janvier ! Et vous, qu’avez-vous découvert d’intéressant ce mois-ci ?
On l’a dit, novembre est un mois compliqué pour tout le monde, et en particulier pour moi. Mais, tout de même, certaines petites choses sont venues lui apporter un peu de lumière et de douceur :
1. Les fermoirs de superposition : peut-être que vous connaissez cet objet depuis mille ans, mais pour ma part je viens de le découvrir. C’est un petit accessoire tout simple, qui ne coûte rien, et qui change littéralement ma vie en me permettant de porter mes colliers préférés. C’est un fermoir aimanté, auquel on accroche ses colliers, ce qui permet d’en porter plusieurs sans qu’ils s’emmêlent, ce qui est déjà merveilleux. Mais l’avantage, pour moi, est le système aimanté : accrocher un coller le matin quand on part, c’est vraiment l’opération qui me met les nerfs en pelote, car je n’y arrive que très difficilement, et la plupart du temps je finis par renoncer, ce qui est très frustrant. Là, grâce à l’aimant, c’est attaché en 2 secondes, et comme ça rallonge un petit peu les colliers, cela me permet de porter celui de mon arrière grand-mère, qui était un peu court et que je ne parvenais absolument pas à mettre. Et l’aimant tient bien, donc pas de risque de perdre les bijoux.
2. La bougie Yankee Candle à la cannelle : en général, je n’aime pas beaucoup cette marque, je trouve que ça ne sent pas grand chose. Sauf celle-ci, qui sent Noël, les épices, et qui est un ravissement olfactif : c’est vraiment une de mes préférées des saisons intérieures.
3. Le chocolat Merveilles du Monde : c’est la meilleure nouvelle de cette fin d’année, le retour de ce chocolat mythique de notre enfance, avec ses images à collectionner. Il revient grâce à une marque indépendante et éthique, probablement en mars, et il est probable que ça fasse un carton tant depuis des années il manquait à tout le monde. J’ai hâte de croquer à nouveau dans un lion (tous les carrés de chocolat avaient le même goût, et pourtant on avait tous notre préféré : quel était le vôtre, tiens ?) et de voir quels souvenirs reviennent…
4. L’Ecole du Bien et du Mal (Netflix) : un petit film dont je n’attendais pas grand chose mais qui m’a permis de passer une bonne soirée. Les costumes sont somptueux, et j’ai trouvé le propos assez intéressant concernant l’amour, l’amitié et l’origine du Mal. C’est plutôt orienté ados, mais les adultes s’y retrouvent aussi, je pense.
5. Et enfin deux séries, toujours sur Netflix : – La saison 5 de The Crown que j’attendais avec une impatience teintée d’appréhension : Imelda Staunton pour moi c’est l’abominable Dolores Ombrage, et j’avais un peu peur de ne pas parvenir à passer outre. Et bien, pas du tout : elle est absolument parfaite dans le rôle d’une reine vieillissante, et fragilisée par tous les événements douloureux qui émaillent le début des années 90. Ce n’est pas la meilleure saison, mais j’ai tout de même passé plusieurs excellentes soirées à la regarder : le scénario est un peu faible par moments, mais en revanche les acteurs sont extraordinaires, et j’ai vraiment beaucoup aimé le personnage du Prince Philip, joué par Jonathan Pryce, qui se révèle ici très touchant et humain. J’ai juste un bémol concernant Dominic West en Prince Charles : il est excellent, ce n’est pas le problème, mais il est trop beau… – Wednesday : la série de Tim Burton consacrée à Mercredi Addams. J’ai adoré l’univers proposé, et surtout, j’ai adoré l’évolution du personnage, qui s’ouvre petit à petit aux émotions, apprend à être avec les autres et à accepter d’avoir besoin d’eux. Beaucoup de synchronicités avec mes expériences actuelles, on va dire…
Voilà. Et vous, qu’avez-vous aimé en ce mois de novembre ?
Je ne sais pas vous, mais moi j’aime bien cette petite liste de favoris mensuels, qui me permet non seulement de revenir sur des découvertes sympathiques, mais aussi de vous parler de trucs que je n’aurais pas su où caser sinon.
1. Je commence par le truc qui est en train d’améliorer clairement mon quotidien : les loop earplugs experience. Comme vous le savez peut-être, qui dit hypersensibilité (émotionnelle) dit aussi hyperexcitabilité sensorielle. Tous les stimuli sont amplifiés, un peu comme dans cette série que vous connaissez peut-être et que j’adorais, The Sentinel. Cela se traduit au niveau de la lumière, des odeurs (surtout les mauvaises…), et donc du bruit, et j’avoue que les bruits ambiants ont tendance à me rendre toquée. On pourrait croire que ça irait en s’améliorant avec l’âge, mais j’ai plutôt l’impression que c’est le contraire. Et comme la vie est compliquée, je ne supporte pas non plus les boules quies ou les casques antibruit, qui m’isolent trop, et si je n’entends rien, je me sens en danger (oui, même confortablement installée dans mon bureau). Et là, je suis tombée sur ce dispositif qui fait exactement l’inverse des dispositifs pour malentendants qui amplifient les bruits : il les atténue. Vous entendez la personne qui vous parle, vous entendez le bruit de fond, mais comme si vous aviez, avec une télécommande, baissé le son. Cela fait comme un petit bouchon, que vous adaptez à la taille de votre oreille (l’objet est livré avec plusieurs tailles) (oui parce qu’en plus j’ai des oreilles petites, et les écouteurs ne tiennent pas et me font mal), et à l’extérieur cela fait un petit anneau assez décoratif. J’ai choisi la version Experience, plutôt pour la journée (certains dorment avec, j’ai essayé un soir de musique trop forte chez les voisins, en effet je n’étais plus gênée par le bruit mais l’anneau, rigide sur cette version, me faisait mal), mais je vais aussi investir dans la version nuit. Ceci n’est ni sponsorisé ni rien, je les ai achetés moi-même, je précise.
2. Une boisson dont j’ai complètement oublié de vous parler dans mes favoris de l’été : Gimber. Je ne sais pas vous mais moi, le soir, j’aime beaucoup m’accorder un petit plaisir gustatif, soit pour écrire, soit juste comme ça. Un truc bon, genre apéritif, mais on est d’accord qu’on ne peut pas boire l’apéritif tous les jours. Je me suis donc lancée dans la recherche d’apéritifs sans alcool, dont le marché est en train d’exploser, et je suis tombée, dans mon magasin bio, sur cette marque qui propose donc une boisson au concentré de gingembre, à allonger avec de l’eau gazeuse où, comme je préfère, avec de la limonade. C’est délicieux, vraiment rafraîchissant (alors évidemment, j’en ai surtout bu en été), le goût est très curieux mais j’aime beaucoup. Ceci n’est pas sponsorisé non plus.
3. L’autre jour, je me suis offert un plaisir absolu : je me suis racheté une Bougie Diptyque Pomander. Je ne vais pas m’étaler parce que j’en ai déjà parlé, mais vraiment, c’est l’une de mes bougies préférées de tous les temps (et les bougies parfumées, c’est quelque chose d’essentiel pour moi : j’ai besoin que ça sente bon), l’odeur est émerveillante, elle dure longtemps et se diffuse parfaitement. Malheureusement, je ne suis pas non plus sponsorisée par Diptyque mais j’aimerais beaucoup (je dis ça au cas où…)
4. Un film maintenant, qui commence à dater un peu mais que je n’avais jamais vu : Colette de Wash Westmoreland. Parce que je suis toujours dans ma période Colette et vraiment, j’ai passé un moment merveilleux avec ce film, Keira Knightley fait une Gabrielle extraordinaire, j’ai adoré cette plongée dans l’entrée en écriture de l’autrice. Et les costumes sont d’une beauté rare.
5. Et enfin, deux séries, toutes deux sur Netflix : – L’Impératrice, qui nous raconte l’histoire de Sissi mais sans meringue et sur un ton plus réaliste. J’ai eu un peu de mal à suivre au niveau de la chronologie, le temps n’est pas très bien marqué, mais j’ai beaucoup beaucoup aimé cette jeune impératrice et sa soif de liberté, son histoire d’amour avec François-Joseph, les difficultés de leur couple. Et ses costumes. La robe de mariée, mais vraiment, elle est à tomber. – Les tribulations culinaires de Phil, dont je vous parlais le mois dernier et dont la saison 6 vient de sortir : je suis toujours aussi fan de la joie et de la gourmandise qui se dégage qui se dégage de cette série documentaire, avec une touche d’émotion puisque dans le dernier épisode il rend hommage à ses parents tous deux décédés au cours des saisons précédentes, et auxquels on s’était attachés. J’ai versé ma petite larme.
Et je ne vous parle pas bien sûr de tout ce qui m’a mise en joie niveau promenade et cuisine, avec le grand retour des plats à base de fromage fondu ! Et vous, qu’avez-vous aimé ce mois-ci ?
La méditation est une activité à la mode, et ceux qui la pratiquent (sans nécessairement la lier à une quelconque spiritualité) ne tarissent pas d’éloges sur ses bienfaits. Les scientifiques sont d’ailleurs tout à fait d’accord avec ça : la méditation aurait des effets positifs sur le stress, l’angoisse, la dépression, la concentration, le sommeil, voire le système immunitaire.
Sauf que moi, je n’y arrivais absolument pas. J’ai essayé les méditations guidées notamment, et souvent (à part certaines dans lesquelles j’arrivais parfaitement à plonger) au bout de 5min je commençais à me tortiller en me demandant « quand est-ce que ça se termine ? ». Ce qui est bizarre d’ailleurs : je suis une solitaire contemplative, et je suis capable de rester de longs moments, seule, absorbée dans un paysage, mais la méditation en soi, ça coinçait, à part lorsque je vais à une séance de bols tibétains, et en particulier tout ce qui est du domaine de la pleine conscience.
J’en étais restée là, à me dire que ce n’était pas pour moi, que ça ne servait à rien de se forcer, et puis qu’après tout l’écriture pouvait bien aussi être considérée comme une forme de méditation. Et puis l’autre jour, je suis tombée sur un épisode du podcast Change ma viedans lequel Clothilde Dusoulier parlait de cette forme de méditation appelée « amour bienveillant ». Et ça m’a intéressée : disons que pour une fois, ça me « parlait ».
Alors la méditation amour bienveillant ou loving kindness, qu’est-ce que c’est ? C’est une « adaptation » de la méditation metta bhavana du bouddhisme, centrée sur la bienveillance et la compassion. Le principe est donc ici de cultiver une émotion d’amour inconditionnel (c’est-à-dire qui n’attend rien en retour), de bienveillance (c’est-à-dire de vouloir le bien) et de l’envoyer vers soi, vers les autres et vers le monde. Parce que l’amour étant le sentiment le plus pur qui existe, le ressentir est déjà en tirer de grands bénéfices : l’amour que l’on ressent est le seul qu’on peut contrôler, et la méditation d’amour bienveillant permet donc d’en avoir plus et donc de se sentir mieux. D’aimer plus et d’aimer mieux, soi et les autres.
Concrètement, j’ai adapté à ma sauce le fonctionnement de Clothilde. Je fais des séances de 15 min (j’utilise la fonction « méditation libre » de l’application Petit Bambou), enveloppée dans mon châle rose, après avoir allumé une bougie rouge, et mon quartz rose dans les mains :
– je consacre les 5 premières minutes non pas à la pleine conscience comme elle mais à moi, parce que charité bien ordonnée commence par soi-même, avec des pensées positives (en gros, je reprends certains exercices que m’avait proposés mon hypnothérapeute : « j’ai confiance en moi » etc. et j’utilise aussi, depuis que je l’ai, les mantras proposés par les cartes d’Arouna Lipschitz). Il est de toute façon essentiel de commencer par soi.
– la deuxième partie est consacrée à l’amour bienveillant proprement dit : envoyer de l’amour donc, en utilisant des phrases telles que « je te souhaite d’être heureux », « je te souhaite de vivre dans la joie », tout ce que vous voulez et qui fait sens pour vous, l’essentiel étant d’aller lentement et de ressentir vraiment l’émotion. Sur le principe, on commence par le plus facile, les gens qu’on aime (amoureusement ou non), puis on s’adresse à des gens « neutres » (le boulanger, le facteur, un collègue), ensuite des gens qu’on « n’aime pas » si on y arrive (je n’y arrive pas), et à l’univers dans son ensemble. Dans les faits, en ce moment, je me concentre sur une seule personne.
– enfin je termine par des exercices de visualisation
Franchement, les effets sont merveilleux : je n’ai aucune idée concernant la bonne réception de mes pensées d’amour (et ce n’est pas le propos) ; par contre moi je me sens vraiment mieux après, apaisée et rayonnante — alors après dans ma vie quotidienne certaines personnes génèrent tellement de négatif qu’elles sapent un peu le travail, mais de mon côté j’arrive mieux à m’en protéger ! J’en suis même à la limite de militer pour l’enseignement de cette pratique dès la maternelle ! C’est devenu une habitude ancrée dans mon quotidien ou à peu près, et c’est très bien ! Et ce qui est « rigolo », c’est qu’en ce moment que le ciel est couvert, et bien j’ai toujours un rayon de soleil qui sort à un moment ou un autre pour venir sur moi, et souvent les pigeons qui roucoulent sur le balcon (cela dit, les pigeons passent leur vie sur mon balcon).
En matière d’écologie, je reviens un peu de loin : j’ai toujours trié mes déchets, fermé l’eau quand je me lave les dents, pris très peu de bains (de toute façon je n’ai plus de baignoire) et utilisé ma voiture au minimum. Mais ça s’arrêtait à peu près là. Et puis petit à petit, de nouvelles habitudes se sont mises en place d’elles-mêmes — au sens où, à aucun moment, je n’ai décidé de faire plus d’efforts, ça s’est un peu imposé à moi de manière naturelle, comme beaucoup des changementsrécents d’ailleurs. Je suis loin d’être parfaite, et ne le serai sans doute jamais, mais en conformité avec le quatrième accord toltèque, je fais de mon mieux. Du coup, je me suis dit qu’un petit article sur la question, qui ne vise absolument pas à donner de leçons évidemment (parce qu’en ce domaine, je crois que rien n’est plus contre-productif que les donneurs de leçons et la culpabilisation : je crois plutôt à la valeur de l’exemple, mais sans chercher à bousculer les gens sur leur propre chemin), parce que ce qui me convient ne conviendra pas à d’autres et inversement, pouvait être intéressant.
En fait, tout repose sur le fait de consommer autrement, à la base.
Comme je l’avais écrit, je vis dans un quartier où j’ai la chance d’avoir nombre de petits commerces, où j’allais mais sans les exploiter à fond. Depuis quelque temps, je ne vais plus que très peu au supermarché, et je fais plutôt mes courses chez eux. En fait, tout est parti du fait que j’ai enfin trouvé un système de panier bio qui me convient : pas d’abonnement (le fait est que je suis souvent en vadrouille donc dans l’impossibilité d’aller le chercher et de l’utiliser) et je choisis le contenu. Tous les samedi matins, je prends donc mon joli sac en tissu et je vais chercher mes légumes au bout de la rue. Et déjà, les paniers bio, c’est chouette : des légumes frais, de saison, bios et locaux, ce qui complète parfaitement ce que je fais pousser sur mon balcon. Le second effet positif, c’est que j’ai modifié mon alimentation : je fais mes menus lorsque je commande pour utiliser au mieux le contenu de mon panier, et il y a donc beaucoup moins de gaspillage et de « je n’ai plus rien dans le frigo, commandons un truc chez le traiteur ». Bon après, j’avoue, il m’arrive encore de commander une pizza ou des plats indiens…
Mes paniers, je vais les chercher dans une boutique qui s’appelle l’éco-bocal, et qui est une boutique où on trouve des produits en vrac : on apporte son contenant, sac à vrac (je réutilise pour cet usage les petits sacs en tissu que je reçois avec My Little box), bocaux, boîtes. Le truc c’est que depuis que j’ai déménagé, j’utilise beaucoup les bocaux parce que je trouve que ça fait joli, mais avant j’achetais le produit et je le transvasais dans un bocal. Mais j’avoue, c’est plus logique d’acheter directement en vrac, là encore des produits de qualité. J’ai aussi trouvé dans cette boutique quelques petites choses pour éviter les produits à usage unique, j’en parlerai plus bas.
J’en profite ensuite pour passer chez les autres commerçants : très souvent mon primeur-fleuriste, le poissonnier, l’épicerie italienne, le fromager… il est clair que cela me prend plus de temps parce qu’il y a la queue partout (ce qui est du reste assez encourageant de voir tous ces gens qui privilégient les commerces de proximité) mais j’ai de bons produits !
Panier bio et épicerie italienne
Retour des courses
Retour des courses
Le deuxième axe, évidemment lié au premier, est d’essayer de limiter ses déchets et les produits à usage unique. De fait, cela fait des années et des années que je préfère paniers et tote bags plutôt que les sacs en plastique : c’est d’abord beaucoup plus pratique, et beaucoup plus chic.
Ma première découverte révolutionnaire dans ce domaine est la « bee wrap » (un tissu enduit de cire d’abeille qui sert à envelopper les aliments ou recouvrir un plat) et je me demande franchement pourquoi pendant des années je me suis enquiquinée avec l’allu et le film plastique qui se déchirent tout le temps : non seulement ce truc est super joli, mais en plus il est plus que pratique : les aliments sont parfaitement emballés, il s’adapte parfaitement aux plats pour les recouvrir… une révélation.
J’ai aussi acheté des feuilles d’essuie-tout lavable, mais je me sers très peu de l’essuie-tout dans les faits donc ce n’est pas une grande révolution. Une éponge lavable, je n’ai pas encore de recul parce que je l’ai achetée hier et de toute façon il m’en faudra d’autres (pour que ça roule, il m’en faut deux pour la cuisine et deux pour la salle de bain). Et une paille en bambou, même si dans les faits j’utilise assez peu les pailles.
Toujours dans la cuisine, j’ai fini par acheter une dosette de café réutilisable pour ma cafetière Nespresso, et j’en suis ravie parce que comme ça je peux acheter du très bon café que je mouds moi-même à la boutique !
dosette réutilisable
En ce qui concerne la salle de bain, c’est un petit peu plus compliqué : je suis passée à la coupe menstruelle il y a un an et demi, et ça c’est acté. J’ai acheté des lingettes lavables mais pour l’instant je peine à être convaincue, je trouve qu’il me faut beaucoup plus de produit pour qu’elle soit suffisamment imbibée, et on ne peut pas utiliser les deux côtés, donc j’essaie de persévérer mais bof. Quant au reste (savon, shampoing solide etc.) pour l’instant, ce n’est pas pour moi, je suis honnête, tout comme les mouchoirs en tissu (je n’utilise les mouchoirs que dans deux cas : grosse crise de larmes et rhume, et il faudrait donc un stock d’au moins 100 mouchoirs pour que ça fasse le joint). Du reste, de manière générale le « lavable » est compliqué, notamment parce que vu que je vis seule je ne fais qu’une machine par semaine et encore pas toujours, et que cela exige donc soit de laver à la main (et bof), soit d’avoir beaucoup de stock, ce qui est aussi un investissement, sans compter que le repassage est une de mes bêtes noires.
En somme, je suis tout de même assez satisfaite du chemin parcouru, d’autant que, bonus, tout cela est beaucoup plus joli (cela peut paraître superficiel de le dire comme ça, mais ceux qui me connaissent savent que pour moi qui habite poétiquement le monde la dimension esthétique des choses est au contraire fondamentale mais pas pour une simple question d' »apparence » : chez moi c’est une essence ; en outre, je pense que le côté esthétique, chic, glamour contribue à rendre le développement durable désirable, et que c’est important, la désirabilité, et qu’il faut jouer là-dessus pour donner envie aux gens).
Donc voilà quelques petites idées : encore une fois c’est loin d’être parfait, mais je fais aussi ce qui m’inspire et n’est pas trop une contrainte ! Et vous, quelles habitudes avez-vous prises ?