Changer de direction ou de destination ?

C’est une histoire de GPS. On entre la destination, et on suit les instructions. Parfois on se trompe, on n’a pas bien compris (cela m’arrive très souvent : il me dit de tourner à droite à 200m, mais comme je n’arrive pas à évaluer ce que ça représente, 200m, je tourne trop tôt, ou alors trop tard), il rouspète mais nous remet sur le bon chemin. Parfois aussi, la route est bloquée, il y a des embouteillages, et il nous fait changer de direction pour pouvoir arriver à bon port. Ce qui est l’essentiel.

Même avec un GPS je me perds très souvent. Mais comme j’ai le GPS je sais que je finirai bien par arriver, ce qui n’était pas le cas avant l’invention du GPS, et là en général ça se terminait en crise de panique sur le parking d’un supermarché parce que je ne savais même pas où j’étais à force d’avoir tournicoté. Je me suis perdue une fois en voulant aller à Villejuif, et lorsque j’ai interrogé un passant pour lui demander où j’étais et qu’il m’a répondu le nom de la rue, je lui ai dit « oui mais dans quelle ville ? ». Je ne vous raconte pas sa tête. C’était Boulogne-Billancourt, pas tellement là où je devais aller. Mais grâce à un ami qui est venu me chercher, je suis finalement parvenue à Villejuif.

Cette petite anecdote est finalement très représentative de ma vie : je me plante sans cesse de route. Même sur une route que je connais par cœur, il m’arrive de me tromper : une fois en revenant de chez mes parents, j’ai pris la direction Clermont-Ferrand au lieu de prendre Paris. Alors que j’étais déjà passée mille fois sur ce rond-point. Vous imaginez donc ce que ça donne sur une route que je ne connais pas.

Et bien, j’en suis là : complètement perdue. Ce n’est pas la première fois, donc : lorsque j’ai pris l’embranchement me menant à mon travail alimentaire, il m’a menée très très loin de là où je voulais aller. Mais ça a longtemps été une autoroute dont toutes les sorties étaient fermées, et comme une cloche j’ai pris la première que j’ai trouvée ouverte, et cela n’a pas aidé.

Ou plutôt, non, j’exagère sur ce point : ce n’était pas la mauvaise sortie, c’était bien celle que je devais prendre pour m’échapper (encore que pas complètement : je suis encore sur la bretelle de l’autoroute), simplement j’ai confondu la route qui me permettait de sortir avec la destination.

Il y a aussi le fait que, en cours de route, on change. On se transforme. On n’est plus la même personne. Et ce qui nous semblait être une chouette destination, notre destination, ne nous tente plus tant que ça, et on se dit que ce n’était qu’une étape.

C’est comme ça que ces derniers temps, j’ai beaucoup réfléchi à ce que je voulais vraiment faire, et que j’en suis arrivée à la conclusion que l’entreprenariat, vendre des produits comme les livrets ou l’oracle, ce n’était pas, ou plus, ce que j’avais envie de faire. Que ce n’était plus aligné et qu’il fallait que je fasse du ménage, pour faire de la place pour autre chose. Ce n’était pas une erreur de trajectoire : lorsque j’ai créé le Voyage Poétique, c’était tout à fait aligné, je le sais, et c’est ce qui m’a donné l’impulsion pour l’édition indépendante. Mais ce n’était pas la destination, et surtout je ne suis plus la même personne qu’il y a un an et demi.

Je vais donc fermer le site. Pas l’entreprise, parce que j’ai besoin de la structure pour d’autres choses, mais les livrets vont pour le moment disparaître. Ce n’était pas tout à fait la bonne formule pour moi, il reviendront certainement sous une autre forme, je ne sais pas encore laquelle ni surtout quand. J’ai encore beaucoup de choses à poser (là je suis arrêtée sur une aire d’autoroute pour regarder les cartes et les différents chemins qui s’offrent à moi). Mais si vous voulez un ou plusieurs des voyages, c’est le moment (avant le 13 mai) ou peut-être jamais !

Artiste ou entrepreneur ?

Je réfléchissais à cette question de l’artiste/créateur et de l’entrepreneur l’autre jour en regardant l’entretien entre Aurore Bay et Xuan Calen sur la chaîne Youtube de cette dernière. Graphiste et illustratrice, Aurore expliquait que petit à petit, elle était plutôt devenue entrepreneuse, au point de, sur les réseaux sociaux, ne plus suivre que des entrepreneurs et dessiner de moins en moins.

Et ça m’a fait comme un déclic, et j’ai pris conscience que l’une de mes erreurs était peut-être là. Aujourd’hui, on tend de plus en plus à faire des artistes des entrepreneurs, alors que ce n’est pas du tout là même chose. L’approche, l’état d’esprit est différent. J’ai un ami qui est un véritable entrepreneur : lui, ce qui le fait vibrer, c’est de saisir les opportunités, d’être stratégique, il adore la gestion, le marketing, la vente, trouver de nouvelles idées d’entreprises, développer et faire grandir ces dernières. Finalement, chez lui, l’entreprise est la fin.

Chez l’artiste, l’entreprise est le moyen. C’est tout. Moi, ce qui m’intéresse, c’est de créer, d’écrire, de faire vivre des émotions, de transmettre ma manière de voir le monde. Et le Voyage Poétique est là pour soutenir cette intention. Mais il n’est absolument pas une fin en soi, et je n’ai au fond de moi aucune intention de le développer au-delà de ce dont j’ai besoin pour m’assurer un revenu régulier.

En bref : je ne suis pas entrepreneuse : je suis écrivaine. Et ça change tout, à tous les niveaux. Et je crois que, encore une fois, ce qui me bloquait, c’est cette histoire de vouloir à tout prix faire un truc qui entre dans les cases. Un truc « normal ». Si vous dites que vous êtes entrepreneur, bon, ok, les gens comprennent, voire admirent un peu, en tout cas, c’est un vrai métier. Mais dire que vous êtes écrivain (ce qui pour moi n’est pas, seulement, écrire des livres et les publier), les gens ne comprennent pas. Ecrire, ce n’est pas un vrai métier et d’ailleurs, il me semble qu’on fait tout pour que ça ne puisse jamais en être un. Mais c’est un autre sujet.

Et c’est comme ça qu’on a transformé l’artiste en entrepreneur. Certains, d’ailleurs, en sont très heureux et ça leur va bien. Moi, je me suis rendu compte qu’en réalité, pas tant, et que j’avais commis des erreurs, non pas en créant le Voyage Poétique, mais dans mon positionnement qui n’était pas le bon, parce qu’en fait, probablement, je ne m’autorisais toujours pas à être pleinement ce que je suis.

Et depuis ce déclic, ça va mieux.

L’autonomie

J’ai longtemps pensé (et c’est partiellement toujours le cas) que mes valeurs essentielles étaient la liberté et l’indépendance. Mais je crois qu’il y a, aussi, l’autonomie. Les trois termes fonctionnent ensemble, évidemment : être autonome, c’est être en capacité de prendre ses décisions, de faire ses propres choix, sans avoir besoin de la permission, de l’autorité ou de l’aide de quelqu’un. C’est être son propre maître.

Je disais il n’y a pas si longtemps que je ne supportais pas les techniques de « développement personnel » qui privent les êtres de leur pouvoir sur eux-mêmes, en leur délivrant un message et des conseils à appliquer, au lieu de leur donner des outils qui leur permettent de se poser des questions, de trouver des réponses, et de construire leur propre chemin.

Je ne supporte pas d’être privée de mon autonomie. Evidemment, je ne suis pas intégralement autonome, néanmoins, j’ai un besoin viscéral de décider pour moi de ce qui est bon ou non pour moi. C’est pour cela que je n’aimais pas l’école (j’aurais été bien dans une école alternative ou en enseignement à distance). C’est pour cela que j’ai appris le Tarot, l’astrologie, que je lis énormément d’ouvrages théoriques et que j’ai longtemps résisté à la thérapie (mais ça va, ma thérapeute respecte mon fonctionnement). C’est pour cela que j’ai autant de mal avec mon travail alimentaire : il ne me permet pas d’être autonome.

Mais, aussi, parce que j’ai beaucoup de mal aussi avec les gens qui ne sont pas, eux-mêmes, autonomes et ne sont pas capables de se prendre en charge. Je ne parle pas, ici, de ceux qui ne sont pas en capacité de le faire comme les enfants ou les personnes âgées ou ceux qui souffrent d’un handicap. Je parle des gens, en général. Qui ont besoin qu’on leur tienne constamment la main pour leur dire quoi faire.

Et à vrai dire, si cela m’insupporte dans mon travail alimentaire, c’est le gros nœud que je suis actuellement en train d’essayer de défaire avec Le Voyage poétique. Depuis le départ, mon principe est simple : chacun est le capitaine de son propre bateau, je fournis les outils mais après, à chacun de se les approprier en toute autonomie. Et c’est là, finalement, que le bât blesse : est-ce que les gens ont réellement envie d’être autonomes ?

Bien sûr, il est souvent beaucoup plus facile et confortable de se laisser prendre en charge. De ne pas se poser trop de questions, et surtout de ne pas chercher les réponses. Plusieurs personnes, sans lien les unes avec les autres, m’ont fait justement cette remarque que, dans le domaine du développement personnel, beaucoup de gens avaient besoin, eux, qu’on les accompagne. Qu’on leur dise quoi faire, quand et comment, et que mes livrets (aussi formidables soient-ils) avaient du mal à trouver leur public parce qu’ils étaient effrayants pour beaucoup, parce qu’ils supposaient une prise en charge totale de soi par soi : une fois le livret acheté, et bien il faut s’installer à son bureau, se dégager du temps, s’investir dans les activités. Et comme pour moi, ça ne pose aucun problème, ce genre de choses, je n’avais pas compris que cela en était un pour beaucoup.

Pourtant, l’autonomie reste une des valeurs de base de mon entreprise. Et je pense que l’une de mes missions, aussi, est là : conduire les gens à plus d’autonomie dans leur voyage intérieur. Parce que, dans ce voyage intérieur, on est toujours seul, de toute façon.

Mais mon erreur était peut-être là : m’adresser directement à ceux qui sont déjà autonomes, ce qui est essentiel, mais j’avais oublié l’autre face : ceux qui ne le sont pas, et ont besoin de plus d’aide pour le devenir. C’est comme ça qu’est né mon nouveau projet (enfin, un de mes nouveaux projets), qui se veut beaucoup plus « accompagnant », sans pour autant renier mes valeurs. Il n’en est qu’aux fondations, mais il m’enthousiasme beaucoup !

Et vous, à quel point vous sentez-vous autonome ?

L’oracle des poètes

Grande nouvelle : après des années de travail, d’essais, de modifications, de tests, l’Oracle des poètes est enfin disponible en précommande ! Réservez vite votre exemplaire : les précommandes dureront jusqu’au 14 avril, il y aura peut-être quelques exemplaires de plus mais ce n’est pas sûr, et sans doute pas beaucoup, et il n’y aura probablement pas d’autres chances de l’avoir par la suite, ce sera donc un collector !

Vous pouvez le précommander ici : clic !

Outils de connaissance de soi – première partie

Parmi les sujets essentiels abordés par Anaïs Nin dans ses essais et ses conférences (conférences dont je vous reparlerai la semaine prochaine), il y a celui de la connaissance de soi et du « développement personnel », dont elle déplore qu’il soit vu comme du repli sur soi et du narcissisme, et un refus d’agir dans le monde : selon elle (et je suis bien d’accord), ce n’est que lorsqu’on se connaît soi-même que l’on est capable de diriger son action dans le monde. Surtout, une connaissance intime de soi permet une connaissance intime de l’âme humaine. L’intime est essentiel, et après tout, Socrate ne dit pas autre chose lorsqu’il cite cette phrase inscrite comme devise au fronton du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».

Cette connaissance de soi, c’est, bien sûr, la base du Voyage poétique, qui repose sur la pratique de l’écriture comme guide dans ce voyage vers soi que Jung appelait « processus d’individuation ».

Mais l’autre jour, j’ai eu envie de faire le tour des outils qui peuvent déclencher cette interrogation de soi. Certains sont déjà présents dans les livrets d’activités poétiques, d’autres non. L’idée est, selon moi, qu’il ne faut jamais prendre les résultats obtenus comme un « mode d’emploi », mais plutôt comme un point de départ, pour trouver les questions à se poser.

Au premier plan, bien sûr, se trouve l’astrologie. J’ai déjà beaucoup écrit sur le sujet, mais le fait est que depuis que j’ai appris à m’en servir, tout me semble beaucoup plus clair, notamment parce que je ne m’arrête plus à mon signe solaire, qui me représente bien néanmoins mais n’est pas la seule force en présence. Et j’en découvre tous les jours où presque : dernièrement, je me suis intéressée à ma maison 8, maison plutonienne de la sexualité et des transformations, des tabous aussi. Dans cette maison j’ai mon Soleil (qui est aussi mon maître d’ascendant), une conjonction Vénus/Mercure (en opposition justement à Pluton), et le petit astéroïde appelé Eros : si cela étonne quelqu’un que j’écrive sur les thématiques de la sexualité et de la transformation, pas moi. Bref, c’est un outil passionnant, et qui s’approfondit à mesure qu’on chemine avec lui. Pour une première approche, j’ai créé l’Invitation à un voyage astrologique.

Le deuxième outil que j’aime beaucoup, c’est le test des forces de caractère, qui nous indique là où nous avons des facilités, nos capacités préexistantes dans notre manière de penser, d’agir, de sentir, d’être au monde. J’en ai déjà parlé, et c’est un outil que j’utilise dans l’Invitation à un voyage introspectif. J’ai été très étonnée l’autre jour lorsque je l’ai refait : les forces n’étant pas des compétences, elles ne peuvent pas s’acquérir. Et pourtant, il se trouve que l’amour, qui était en queue de classement, est arrivé en sixième position. Ce que j’en ai déduit, c’est que parfois certaines forces sont bien là, mais on n’y a pas encore accès, pour plein de raisons. Et que le « travail sur soi » permet de les débloquer.

Troisième outil : celui des types de personnalité inspirés par Jung, dit MBTI. Il est très connu d’ailleurs (je ne mets pas de lien car j’ai du mal à savoir quels tests sont les plus fiables, cela dit je tombe toujours sur le même résultats : INFJ). Je trouve qu’il est assez intéressant parce qu’il allie plusieurs entrées, ce qui donne finalement une image assez nuancée, plus que la simple opposition introverti/extraverti (qui est néanmoins intéressante en soi : si j’avais pris conscience plus tôt que j’étais introvertie, j’aurais fait dès le départ un autre travail alimentaire). Après, je sais quel est mon type, c’est un fonctionnement assez naturel chez moi évidemment, mais je ne l’utilise pas au quotidien.

Mercredi, je vous parlerai de deux autres outils dont l’un sur lequel je viens de me pencher plus en détails !

Le sujet, c’est l’amour

Dans ma dernière Escale Poétique (si vous n’êtes pas encore abonné à cette infolettre, je vous encourage vraiment à le faire, il s’y passe des choses intéressantes et plus intimistes qu’ici), j’expliquais comment, suite à mon coup de mou habituel du mois de janvier, j’avais décidé de retravailler sur le bateau, avec l’Invitation à un voyage introspectif.

Après avoir fait le bilan de la situation actuelle à l’aide du questionnaire des 12 maisons astrologiques et du Tarot (bilan qui montrait tout de même beaucoup de blocages), j’avais entrepris de retravailler sur mes valeurs, et c’était une bonne idée car je me suis aperçu qu’elles avaient bougé. Pas fondamentalement changé, mais elles s’étaient réorganisées. C’est un processus normal : les valeurs, ce qui donne sa direction à notre vie, ne sont pas figées, et évoluent en même temps que nous, d’où l’importance de refaire régulièrement un point, ce que je n’avais pas fait (vous savez ce qu’on dit du cordonnier). Bref : sans être complètement à côté de la plaque, je n’étais plus complètement alignée avec mes valeurs, et surtout la première : l’amour.

Il faut dire que c’est très compliqué, pour moi. Dans un entretien, Brené Brown affirmait que notre sujet, c’est ce qui nous est le plus difficile, ce qui nous résiste le plus. Si c’était facile, il n’y aurait rien à dire. Et, c’est un fait : l’amour est mon sujet, et ça le sera jusqu’à mon dernier souffle. L’amour est le sujet de L’Aimante, l’amour est le sujet de Salomé et des Cinq leçons de Socrates Knight. Et bien sûr, l’amour est le sujet de Tout écrivain doit avoir le cœur brisé.

Ce qui donnait quelque chose d’assez curieux dans mon système : l’amour était une valeur essentielle (pas à la première position néanmoins, mais c’est le cas aujourd’hui), mais lorsque je faisais le test des Forces de caractère, il arrivait en 20e position (sur 24…). On comprend les difficultés. Or, les forces de caractère, ce sont nos capacités préexistantes de penser, d’agir, de sentir, et elles ne s’acquièrent pas par l’expérience ou l’entraînement, contrairement aux compétences. Les forces de caractère ne sont pas supposées bouger tant que cela, même si elles peuvent se développer davantage en en prenant conscience et en trouvant le chemin pour les optimiser. Mais enfin l’amour était 20e : difficile d’optimiser ce qui n’existe pas.

Et bien, figurez-vous que si : en refaisant le test, je me suis rendu compte que mes forces aussi, avaient changé. Le podium est toujours occupé par le trio émerveillement/soif d’apprendre/créativité, même si l’ordre a légèrement bougé. Mais la surprise vient des places 5 et 6 : l’authenticité, qui était en milieu de classement, fait une entrée remarquée à la cinquième place, et l’amour à la sixième.

Et je suis absolument convaincue d’une chose : ces forces étaient déjà là, mais elles étaient bloquées, je ne parvenais pas à y avoir accès et à les utiliser, même si c’était mon mouvement naturel : cela faisait donc comme si elles n’existaient pas, mais elles existaient bel et bien, il fallait simplement (enfin, simplement : on se comprend) les libérer et leur permettre de s’exprimer. Et je crois que c’est grâce à la grande magie de l’écriture que j’ai réussi ce… tour de force.

Bonne saint-Valentin à ceux qui la fêtent !

Instantané : bouquet de soleil

Le mimosa est un de mes grands plaisirs de la fin de l’hiver, de ceux qui m’aident à tenir jusqu’au printemps : sa couleur qui fait comme un rayon de soleil dans le bureau, son odeur, son velouté, tout me ravit !

Lorsque j’écrivais la première version de l’invitation à un voyage sensoriel il y a deux ans, j’en avais un bouquet sous les yeux et sous le nez. C’était bien trouvé : j’écrivais sur la sensorialité avec dans mon bureau un de ces éléments qui me sont indispensables parce qu’ils stimulent mes sens ! L’odorat en particulier fait ressurgir des émotions et des souvenirs et il est un formidable déclencheur d’écriture (et j’ai conscience, en écrivant ce post, de faire une mise en abyme).

Dans le livret poétique sur les cinq sens, vous trouverez de multiples activités pour vous reconnecter à ces stimuli si précieux pour créer, pour écrire et pour plonger en soi ! C’est le premier que j’ai écrit, celui qui était pour moi une évidence, et je crois que c’est celui que je préfère !