Il y a quelque temps, je vous avais parlé de mes carnets, et notamment de mon journal. Cela n’avait tellement pas changé d’un iota depuis des années que j’imaginais que s’il y avait un truc dans ma vie qui ne changerait pas, ça serait bien ça : changer de voiture, ok, déménager dans une autre région, pas de souci, vivre à deux un jour pourquoi pas (tout est possible), mais j’écrirais toujours mon journal dans un carnet Moleskine petit format pages blanches couverture souple. Que de l’écriture, au feutre noir. J’avais à côté le bullet journal pour l’organisation, le carnet poétique pour les collages la peinture et autres bidouillages, des carnets de notes semés un peu partout dans la maison, et mon journal de gratitude pour compléter, et un carnet pour les rêves, et un carnet d’écriture et de projets. Bon. (Ah oui, j’ai aussi des carnets pour mon apprentissage du tarot, et d’autres pour l’astrologie, mais c’est différent, ce sont plus des cahiers de cours, même si j’y écris aussi des notes personnelles). Oui, je suis un peu maniaque avec les carnets, comme tous les écrivains et beaucoup de monde en général.
Sauf que l’autre jour, ça m’a un peu agacée de constater que comme j’écris beaucoup (vraiment beaucoup) en ce moment, un petit format durait 3 mois. Et je me suis dit que le monde n’allait pas s’écrouler si je changeais de format. Alors attention, pas de grande révolution : je suis restée sur du Moleskine, pages blanches, couverture rigide car je n’ai pas trouvé en souple. J’avais déjà expérimenté ce format car c’est celui que j’utilise en voyage, histoire de ne pas être traumatisée non plus. Et tout allait bien : j’avais changé de format, mais ça restait la même chose. Des pages d’écriture noire.
Et puis il s’est passé ce que, j’imagine, il devait se passer : j’ai eu envie très vite avec ce format de faire aussi des pages de journal poétique. Un peu de collage, un peu de peinture (et comme les pages sont fines, ça gondole, mais ce n’est pas grave). Et j’aime vraiment beaucoup. Je n’en suis pas encore à mettre tout dans le même carnet, j’ai besoin que ce soit compartimenté, mais j’apprécie cette nouvelle manière de faire qui enrichit encore ma perception des choses, me permet de lâcher-prise et d’adopter un autre point de vue. Parce que, mine de rien, ma manière d’écrire se modifie aussi. Et comme la question du journal est au cœur de mon projet, il est normal aussi que j’expérimente de nouvelles choses.
D’autant que, comme je le dis souvent, le changement appelle le changement… on verra ce que ça donne !
Et vous, vous changez de formule parfois, ou vous avez des tendances maniaque comme moi ?