Bridget Jones : the Edge of Reason, de Beeban Kidron

Bridget Jones Edge of reasonYou think you’ve found the right man, but there’s so much wrong with him, and then he finds there’s so much wrong with you, and then it all just falls apart.

Je déclare officiellement ouverte la saison du « je me cale au fond du canapé enroulée dans un plaid tout doux pour regarder une comédie romantique en boulottant des chocolats ». Comme s’il fallait des excuses tiens… Bref. L’autre jour, en lisant le dernier opus des aventures de Bridget, je me suis dit que ça faisait quand même un sacré bout de temps que je n’avais pas revu ce film n°2. Aussitôt pensé, (presque) aussitôt fait.

Bridget et Mark sont heureux et amoureux. Mais les problèmes vont vite surgir, sinon il n’y aurait pas d’histoire…

Un film à la fois à mourir de rire et d’une mignonitude absolue, qui parvient à redonner du peps à l’éternel dilemme féminin : le good boy vs le bad boy. D’un côté Mark Darcy, l’homme idéal quand même, qui pardonne à Bridget toutes ses bourdes, maladresses et bêtises : parce qu’il sait bien, lui, que si elle agit souvent sottement, c’est parce qu’elle manque de confiance en elle ; et vu le nombre de bêtises que j’ai pu faire pour exactement les mêmes raisons, ne rencontrant que consternation et agacement, je dis : Mark, you Rock. Mais le problème, c’est Daniel Cleaver, toujours dans les parages : c’est un enfoiré affectif, on a envie de lui mettre des claques, mais soyons honnête, il donne aussi de furieuses envies de luxure… Moi je prendrais bien les deux (oui, je suis gourmande, au restaurant je prends toujours l’assortiment de desserts).

Un film que j’adore parce qu’il fait un bien fou, on éclate de rire à chaque scène mais on final on a aussi des étoiles de bonheur dans les yeux, la bande original donne envie de danser, les images de Londres de se précipiter dans le premier Eurostar. On en ressort reboosté !

Bridget Jones : the Edge of Reason
Beeban KIDRON (d’après le roman d’Helen FIELDING)
2004

Notting Hill (Coup de foudre à Notting Hill) de Roger Michell

Notting HillAnd don’t forget… I’m also just a girl, standing in front of a boy, asking him to love her.

Ben oui, forcément, vu que je me suis rendu compte la semaine dernière que cela faisait une éternité que je n’avais pas revu ce film et que je n’en avais jamais parlé ici, l’autre soir je n’ai pas pu résister…

Anna Scott est l’une des plus grandes stars d’Hollywood et passe sa vie à fuir les paparazzi. William Thacker dirige une librairie spécialisée dans les livres de voyage à Notting Hill à Londres. Un jour, par hasard, Anna pousse la porte de la librairie…

A chaque fois, ce film m’émerveille et me fait oublier toute la laideur du monde (ce qui, en ce moment, est un vaste programme) : tout en tendresse, en délicatesse, en humour, c’est un film qui fait aimer la vie. Aznavour en chanson d’ouverture, Hugh Grant dans les années où il était le plus craquant (surtout en libraire), Julia Roberts irradiant d’une lumière éblouissante, Londres, Notting Hill, une belle histoire d’amour (et d’amitié) : franchement, que demander de plus !

Une nouvelle fois, je réclame un Nobel pour Richard Curtis, qui a écrit le scénario !

Notting Hill (Coup de foudre à Notting Hill)
Roger MICHELL
1999

Four Weddings and a Funeral (Quatre mariages et un enterrement), de Mike Newell

Four weddings and a funeralLet me ask you one thing. Do you think – after we’ve dried off, after we’ve spent lots more time together – you might agree *not* to marry me? And do you think not being married to me might maybe be something you could consider doing for the rest of your life?

Vendredi soir, j’avais grandement besoin de réconfort. Et donc d’une comédie romantique. Et, donc, de Hugh. Alors évidemment, j’aurais pu, pour la douzième fois de l’année, regarder Love Actually. Et puis non, j’ai eu envie de revoir ce classique notée dans ma liste car j’étais tombée sur la fin pendant les fêtes de fin d’année.

Charles est célibataire, et n’a aucune intention de s’engager, même si lui et son groupe d’amis sont constamment invités à des mariages. C’est à l’occasion de l’un d’eux qu’il fait la connaissance de Carrie, une Américaine, avec qui il passe la nuit ; lorsqu’il la revoit au mariage suivant, elle est sur le point de se marier à son tour,  alors qu’il est tombé amoureux d’elle.

Archétype de la comédie romantique à l’anglaise, Quatre mariages et un enterrement est un film qui fait du bien : c’est extrêmement drôle, les répliques sont particulièrement spirituelles et font souvent mouche, et cela ne manque pas de scènes d’anthologie (j’avoue un faible pour celle dans laquelle Carrie passe en revue tous ses amants, qui n’a rien à envier à la scène de l’orgasme de Quand Harry rencontre Sally). C’est aussi, à l’occasion, extrêmement émouvant, notamment l’enterrement, qui apporte un contrepoint tragique à l’ensemble, et vient rappeler que la vie est courte et qu’il ne faut pas oublier d’aimer : le discours de Matthew, qui dévoile enfin ses sentiments, est tout simplement sublime et à graver dans le marbre. L’amour, donc, mais pas forcément le mariage : la réussite du film, c’est que les personnages sont tous très différents les uns des autres, n’ont pas la même approche des choses, certains sont cyniques, d’autres romantiques (voire les deux, les cyniques étant bien sûr les romantiques déçus), certains s’aiment en secrets, certains cherchent le grand amour, d’autres une relation simple. Et coucher le premier soir n’empêche pas l’éclosion d’une belle histoire…

Notons d’ailleurs que si Mike Newell a réalisé le film, c’est Richard Curtis qui a écrit le scénario, et c’est quand même à lui que l’on doit les meilleures comédies romantiques : Coup de foudre à Notting Hill (et là, au moment de mettre le lien, pas d’article, ce qui veut dire que je ne l’ai pas revu depuis que j’ai ouvert ce blog, ce qui est scandaleux et sera réparé bien vite), les deux Bridget Jones et, bien sûr, Love ActuallyJe le propose comme prochain prix Nobel de la paix (oui parce que promouvoir l’amour, c’est œuvrer pour la paix) !

Notons aussi que c’est à la première de ce film qu’Elizabeth Hurley a porté LA fameuse robe Versace « épingles de nourrices », et qui a fait d’elle un sex-symbol !

Four weddings and a funeral (Quatre mariages et un enterrement)
Mike NEWELL
1994

The Rewrite (Les mots pour lui dire), de Marc Lawrence

The rewriteAs long as you’re alive, you can forgive and be forgiven. Once you’re dead, it gets significantly harder.

Vendredi soir, j’avais envie d’une petite comédie romantique. D’abord par pur esprit de contradiction, attendu que tout le monde ou presque était devant France-Roumanie avec une pizza et des bières (moi c’était menu indien). Et puis parce que, je ne sais pas du tout pourquoi j’avais un petit coup de blues. Bref, qui dit comédie romantique dit Hugh Grant, donc mon choix s’est porté sur ce film que je n’avais pas encore vu (et qui n’est pas sorti en salle en France).

Keith est scénariste à Hollywood. En tout cas, était : s’il a reçu un Oscar 15 ans auparavant pour un film considéré par tous comme un chef d’oeuvre, aujourd’hui il ne parvient pas à placer le moindre pitch, et comme il faut bien manger et payer ses factures d’électricité, il se voit contraint d’accepter un poste de professeur d’écriture créative à Bighampton, à l’autre bout du pays…

Un film sans prétentions et qui fait un bien fou au moral, même si en fait il ne s’agit pas vraiment d’une comédie romantique : tel qu’en lui-même, Hugh Grant cabotine, joue le misogyne séducteur un peu maladroit et au départ assez peu professionnel dans sa manière d’enseigner. Mais justement : le propos du film est la réécriture, celle finalement de sa propre vie : Keith est finalement étouffé par le succès de son film, qui l’empêche d’avancer, vu que tout le monde se moque de tout ce qu’il peut faire d’autre : on ne lui parle que de ce film-là. Il a besoin de renouveau, et c’est dans l’enseignement qu’il le trouvera, car malgré des débuts peu glorieux, il devient finalement un très bon prof, apprenant à ses élèves à réécrire leur travail, trouver l’essentiel, et les révèle à eux-mêmes. C’est finalement un éloge de l’écriture, ici sous l’angle du travail scénaristique, en ce qu’elle permet de reconstruire sa vie et de savoir ce que l’on veut en faire.

Et la romance ? Il y en a très peu. Juste l’émergence d’une histoire entre Keith et une de ses étudiantes plus âgées que les autres, qui jongle entre ses filles, plusieurs jobs et ses études, histoire qui ne peut pas se concrétiser avant la fin du film, attendu que les relations entre profs et étudiants sont interdites. De toute façon, ce n’est pas l’enjeu de ce film, qui est quand même à voir !

The Rewrite (Les mots pour lui dire)
Marc LAWRENCE
2014

English do it better, ou le mancrushing à l’anglaise

Une de mes activités favorites, c’est le mancrushing. Je n’ai donc pas pu résister à l’appel de ce petit tag des fantasmes british, qu’évidemment je n’ai pas pu m’empêcher de modifier à ma sauce (anglaise, bien sûr). A savoir que je n’ai pas fait de catégories, j’ai fait un top ten. Donc, voici la liste des englishmen qui me donnent des vapeurs.

1. Roger Moore

Roger-Moore-sir-roger-moore-12986256-421-425Ok, sir Roger Moore a l’âge de mon grand-père et il était au sommet de sa sexytude alors que je n’étais même pas née. Mais. Que ce soit en Simon Templar, en Brett Sinclair ou en James Bond, il m’électrise. Et alors sur cette photo, je ne vous explique même pas.

2. Jason Isaacs

luciusPlus spécifiquement Jason Isaacs en Lucius Malefoy, qui m’a inspiré des scènes torrides dans une fanfiction que je mettrai peut-être en ligne quand je l’aurai terminée. Et je vous assure qu’il y fait des trucs avec sa baguette magique auxquels JK Rowling n’a pas pensé (ou alors, si elle l’a pensé, elle ne l’a pas écrit).

3. Hugh Grant

Hugh GrantEvidemment. Hugh Grant dans Love Actually, délicieusement maladroit !

4. Ralph Fiennes

44c81ccd39ad6993e48f4c2ec013277dAlors évidemment, pas Ralph Fiennes en Voldemort, je veux bien admettre avoir parfois des goûts bizarres mais tout de même (cela dit, il existe des fanfictions érotiques avec lord Voldemort). Mais partout ailleurs, et en particulier dans The English Patient… damned !

5. Tim Roth

42e6417a1d5938279283be994df57951La coolitude incarnée. Pas vraiment beau, mais… le seul problème de Tim Roth, c’est qu’il est trop sexy pour ses rôles, que ce soit Rainier de Monaco ou très dernièrement Sepp Blatter.

6. Daniel Craig

Daniel CraigJ’ai eu du mal à m’y faire, j’ai toujours du mal avec son interprétation de James Bond, mais bordel, ce mec est la virilité incarnée ! Bon, il fait un peu peur, mais c’est le genre à vous plaquer contre un mur au détour d’une ruelle sombre et… haan.

7. David Beckham

BeckhamJe n’aime pas le foot, mais ce n’est pas une raison ! Ce mec a juste la classe. Et quand il a sa petite fille dans les bras, je fonds.

8. Jude Law

Jude LawIl fait un peu moins Bad Boy que les autres, mais il cache bien son jeu, le coquin…

9. Colin Firth

Colin FirthJ’ai failli l’oublier, honte à moi.

10. Alan Rickman

Alan RickmanAlways…

N°11 (bonus) Christopher Lee

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Il ne me faisait pas spécialement fantasmer, mais j’apprends sa mort à l’heure où je termine l’écriture de cet article, donc je l’ajoute dans ma liste, un petit clin d’oeil hommage !

Bon vous remarquerez que je suis maniaque et que mes obsessions sont : le smoking/le costume 3 pièces, éventuellement porté de manière négligée ; la cigarette ; le verre de on ne sait pas quoi ; l’air mystérieux et inspiré. Avec une nette préférence pour l’aristocratie… ouais, parce que quand même.

Maintenant, vous avez une petite idée du mal alpha que vous pourrez retrouver ça et là dans mes textes, même si ce n’est jamais explicitement dit car je préfère laisser aux lectrices imaginer mes personnages selon leurs propres fantasmes (cette question fut d’ailleurs l’objet d’une passionnante discussion l’autre jour sur Facebook). Ceci dit, dans la nouvelle qui devrait paraître ces jours-ci, le mâle originel n’est aucun de ceux-là…

D’autres fantasmes chez YueYin, Bianca, Claire, Alexandra, Anne, Lili, Rp1989, Syl

Mois anglaisBy Titine, Lou et Cryssilda

L’amour sans préavis, de Marc Lawrence

Amour sans préavisC’est quand même dément ce qu’on peut faire avec des rêves et beaucoup d’argent.

Mon humeur actuelle n’est pas à regarder des films profonds et mélancoliques, plutôt à me vautrer dans mon canapé et me gaver de comédies romantiques et de glace au beurre de cacahuète de Ben & Jerry’s. Pour tout dire, dimanche soir j’avais envie de Hugh Grant, et en navigant dans mon programme de VOD, je suis tombée sur ce film que je n’avais jamais vu. Il faut dire qu’en 2002, je vivais dans ma grotte agrégative. Bien. Donc.

Lucy Kelson, avocate, est un peu le Don Quichotte de la justice : pleine d’idéaux, elle s’attache à défendre la veuve, l’orphelin, et les vieux bâtiments de Coney Island. George Wade, lui, est à la tête de la Wade corporation, responsable de la destruction de ces bâtiments. Lucy accepte de devenir son avocate conseil, à la condition qu’il ne détruise pas le centre culturel auquel elle est attachée. Mais, làs, l’homme a plus besoin d’une nounou que d’une avocate, et à force d’être réveillée en pleine nuit parce qu’il ne sait pas quelle cravate choisir, elle est épuisée et souhaite démissionner. Mais George n’est pas d’accord !

Alors, ce n’est sans doute pas la meilleure comédie romantique du monde, mais pour un dimanche soir bluesy, elle remplit parfaitement son office : changer les idées, faire rire et réconcilier avec la nature humaine. Hugh Grant est absolument parfait en boulet attachiant, incapable de se débrouiller tout seul, que l’on a juste envie de prendre dans ses bras, mais sachant garder son flegme britannique (même s’il joue un Américain) dans n’importe quelle situation. Quant à Sandra Bullock, même si je ne suis pas une de ses plus grandes fans, elle est parfaite, gaffeuse et maladroite à souhait. L’humour n’est pas toujours très raffiné, mais certaines situations sont vraiment cocasses et les dialogues très réussis (« Vous êtes l’homme le plus égoïste de la planète ! — C’est ridicule. Vous connaissez tout le monde sur la planète ?).

Bref, une comédie sans prétentions mais qui fait bien le job, un vrai petit bonbon !

L’amour sans préavis
Marc LAWRENCE
Etats-Unis, 2002

Le Journal de Bridget Jones, de Sharon Maguire

journal de Bridget Jones

Quoi de mieux, pour inaugurer le mois anglais, qu’une petite comédie romantique comme je les aime, pleine de peps et d’allant, et que bizarrement je n’avais pas vue depuis très longtemps ?

Bridget Jones, attachée de presse dans une maison d’édition, célibataire, vient d’avoir 32 ans et commence son journal à l’aube de la nouvelle année. Elle y consigne le nombre de cigarettes fumées et d’unités d’alcool ingérées, son poids, et les progrès de sa vie sentimentale. Son patron, Daniel Cleaver, la drague ouvertement, pendant qu’elle ne cesse de croiser le fils des voisins de ses parents, Mark Darcy…

J’aurais dû regarder ce film lundi soir et non dimanche, car je le crois capable de venir à bout de n’importe quel coup de mou, au moins l’espace d’1h30. Mais que c’est drôle, je ne me souvenais pas que ça l’était à ce point. Certaines scènes sont d’anthologie : la culotte de grand-mère, la soupe bleue, le déguisement en lapin playboy, and so on. Bridget est gaffeuse comme pas possible, et partant, attachante. Et puis, avouons-le, le principal atout du film, c’est quand même le duo de choc Hugh Grant/Colin Firth, que j’aime tellement dans Love Actually. Bon, à vrai dire, j’ai tout de même un faible plus prononcé pour Hugh Grant, même si dans ce film il joue un enfoiré de première. Mais c’est un peu aussi mon problème dans la vie, ça, m’attacher aux enfoirés de première… Et puis bon, il y a Londres, et je suis totalement in love avec Londres, comme chacun sait !

Bref, un film qui fait du bien, et par les temps qui courent, on ne va pas se le refuser !

Bridget Jones
Sharon MAGUIRE
GB-EU, 2001

mois anglaisBy  Cryssilda,  Martine et Lou