L’héritier du Temple (cadeau inside)

 

Entre ces murs de pierre, ces lignes d’horizon qui délimitaient jadis son environnement vital, le paysage auquel il s’identifiait et dans lequel il se reconnaissait, il commençait à se sentir à l’étroit. Il savait qu’il avait besoin de partir, de rompre avec ce passé obscur qu’il ne parvenait pas à élucider, d’élargir son champ de vision, de réaliser les rêves qui l’obsédaient, de chercher un sens à son présent et à son passé. […] Quelque chose lui disait que son avenir était en Terre sainte. Là-bas, il le sentait, il trouverait les réponses aux questions qu’il se posait depuis l’enfance. Il accéderait à la connaissance qu’ici on lui déniait. Et son âme trouverait la sérénité dont elle avait tant besoin. 

Les Templiers et leur trésor sont devenu au fil du temps un véritable mythe littéraire. Amatrice de thrillers ésotériques, je les rencontre d’ailleurs presque à chaque fois sur le chemin, de manière plus ou moins habile d’ailleurs. Mais ici, pas de thriller ésotérique : au contraire, nous avons, avec L’Héritier du Temple, un roman historique assez érudit, qui s’attache à ne pas laisser l’imaginaire et, il faut bien le dire, le fantasme, prendre le pas sur les réalités.

Jacques de Castelnou naît orphelin. Son père Raymond est mort dans le naufrage du bateau qui le menait guerroyer en Terre sainte, et sa mère a perdu la vie quelques mois plus tard en lui donnant le jour. Élevé par le compte d’Empuries, c’est un valeureux guerrier, mais sombre et taciturne. Aux questions qu’il pose sur sa famille, personne ne répond. Un rêve l’habite : tout en n’ayant l’impression d’être promis à un destin exceptionnel, il souhaite poursuivre la mission de son père et partir pour les croisades. A l’âge adulte, il est fait chevalier, et intégré dans l’ordre du Temple.

Jacques de Castelnou, héros fictif au destin exceptionnel d’Élu, est l’archétype du chevalier du Temple, et c’est à travers lui que nous suivons la gloire et la chute de l’Ordre, de la chute de saint-Jean d’Acre à l’exécution de Jacques de Molay. Tour à tour épopée, roman d’apprentissage, d’espionnage et d’aventures et récit  de voyage, ce texte, qui est avant tout bien sûr historique, se révèle passionnant, et extrêmement instructif, que ce soit sur l’Ordre lui-même et ses rites que sur la politique de l’époque. Même si on ne s’attache pas franchement aux personnages, qui sont quand même de graves fanatiques bouffis d’orgueil (mais qui ne manquent néanmoins pas de panache), on ne peut s’empêcher de suivre leur histoire, et notamment celle de Jacques, avec un vif intérêt, d’autant que l’ensemble est extrêmement bien écrit et raconté. Une très belle réussite donc que ce roman !

C’est donc avec plaisir qu’en partenariat avec les éditions HC et l’agence langage et projets, je vous propose de le découvrir à votre tour. Trois exemplaires sont mis en jeux, et pour tenter votre chance, rien de plus simple : vous me laissez un commentaire (gentil, poli et tout hein, je rappelle que je suis un être humain) dans lequel vous me dites de quoi, selon vous, est constitué le trésor mythique des Templiers. Vous avez jusqu’à samedi soir minuit pour participer. Bonne chance !

Blois, en pente dure

Dans ma série « je fais les choses avant qu’il ne soit peut-être trop tard », je suis allée vendredi aux Rendez-vous de l’histoire de Blois. Depuis que je suis à Orléans, je me dis que cela doit être très intéressant, mais le samedi, outre que j’ai honnêtement souvent autre chose à faire, je pressens qu’il y a trop de monde pour en profiter. Or l’an dernier, j’ai appris que tous les enseignants, et pas seulement ceux d’histoire, pouvaient s’inscrire pour y participer, donc vous pensez bien que j’ai profité de l’occasion.

Le matin, après quelques péripéties pour garer mon carrosse (je n’imaginais pas, mais dès le vendredi il y a foule), je suis allée à la halle aux grains pour le salon du livre d’histoire. On pouvait aisément circuler dans les allées, par contre, malheureusement, les auteurs en dédicace étaient fort peu nombreux, et ceux que je voulais voir ne faisaient pas partie du lot. Jean-Christophe Rufin, à qui je voulais pourtant dire combien j’avais adoré son Grand Coeur, était peut-être dans les parages, mais pas sur le stand Gallimard. Du coup, j’ai résisté à la tentation, et ne me suis point alourdie de tonnes de volumes, d’autant que je n’ai pas trouvé ce que je cherchais.

 Après avoir musardé ça et là, je suis partie à la découverte de la ville. Une fort jolie ville d’ailleurs, sans doute plus jolie sous le soleil mais enfin là, il pleuvait. Ce qui m’a valu d’ailleurs de manquer tomber à de nombreuses reprises sur les pavés glissants et les marches qui ne l’étaient pas moins, en plus d’être fréquentes. Car c’est un fait : Blois est une ville en pente et on ne peut guère faire 100 mètres sans descendre ou monter un escalier. Ce qui m’a occasionné cette réflexion fort intelligente, que les habitants de Blois (les blésois, me dit wikipedia) doivent avoir des cuisses très musclées.

Bon, trêve de mots, les images parlent d’elles-mêmes…

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Enfin en tout cas, maintenant je peux partir en paix (enfin, partir d’Orléans hein), j’ai vu un château de
la Loire !

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Le Testament d’Olympe, de Chantal Thomas

Je répondis avec des vers de Racine, il me rétorqua par Marivaux. Lui en partisan du hasard, moi en servante de la Providence, nous avons continué de nous lancer des phrases qui nous donnaient raison. La bibliothèque était comme une volière de mots. Nous montions et descendions l’escabeau, allions d’un livre à l’autre, choisissions n’importe quel passage, nous interrompions en riant.

Ce roman, qui me faisait de l’oeil depuis sa sortie et qui avait intégré ma PAL cet été, n’attendait plus qu’une occasion pour que je le lise enfin, et cette occasion est venue avec le nouveau rendez-vous de Sophie qui nous proposait de lire des livres parus en 2010.

XVIIIème siècle, sous le règne de Louis XV. Apolline et Ursule sont soeurs. Nées à Bordeaux dans une famille pauvre dont les parents, et notamment le père, s’en remettent à la Providence pour subvenir aux besoins de leurs enfants (autant dire que ces derniers ne mangent pas souvent à leur faim), elles sont très différentes : autant Apolline semble plutôt soumise, autant Ursule est une âme rebelle. Un jour, elle disparaît…

J’ai fait court pour le résumé, sinon il m’aurait fallu raconter les trois quarts du roman, et cela aurait été dommage, même si ce n’est pas le suspens qui fait l’intérêt de ce roman. Non, l’intérêt est dans le talent incontestable de Chantal Thomas pour faire revivre une époque, en l’occurrence le XVIIIème, qui m’a toujours fascinée, aussi bien les fastes de Versailles et les turpitudes des courtisans que les milieux plus modestes. On a réellement l’impression d’y être tant l’ouvrage est riche et bien documenté. L’intérêt tient aussi dans ces deux destins de femmes si opposées, et notamment celui d’Ursule/Olympe : toute la seconde partie du texte, où elle raconte ce qui lui est arrivé après sa fuite de Bordeaux sous la forme d’une sorte de testament (d’où le titre), où l’écriture devient presque un impératif vital, est un véritable roman d’apprentissage : Olympe, c’est une héroïne de la révolte, qui refuse de se laisser étouffer et surtout qui refuse la médiocrité du destin que lui propose son origine pauvre ; elle rêve de plus, et obtient, du moins un temps, plus. Apolline est plus réservée, plus soumise, et en même temps pas dénuée d’intérêt et de grandeur, et son amour pour Arnaud m’a touchée (ainsi que la chance dont elle jouit dans l’histoire, finalement) ; mon seul regret concernant ce roman, du coup, la concerne, car j’aurais aimé la retrouver un peu après le texte d’Olympe. En tout cas, ce roman, qui interroge sur la Providence, le hasard et la nécessité, est une vraie réussite que je vous engage à découvrir si ce n’est déjà fait !

 Le Testament d’Olympe
Chantal THOMAS
Seuil, 2010

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 By Sophie

 

Héléna Rubinstein, de Michèle Fitoussi

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Tout ce que j’ai connu dans ma vie, les grands et les petits événements, le stress et les tensions, suffirait largement à remplir une demi-douzaine d’existences. – Héléna Rubinstein

C’est grâce à un partenariat spécial entre BOB et les éditions Grasset que j’ai eu l’occasion de découvrir cette biographie d’Héléna Rubinstein, écrite par Michèle Fitoussi, éditorialiste à ELLE, que j’avais eu l’occasion de rencontrer il y a quelques années de cela, lors de la remise du grand prix des lectrices du fameux magazine, en 2000, et que j’avais trouvée fort agréable et intéressante. Bref, vous commencez à me connaître un petit peu, et vous savez que tout ce qui concerne la mode, la beauté, le style me passionne. Mais, si je connais la vie de Coco Chanel à peu près par coeur pour avoir lu nombre de biographies et vu plusieurs films, je ne connaissais pas du tout Héléna Rubinstein, dont je ne suis même pas sûre d’avoir utilisé un produit un jour. Et je l’ai découverte avec beaucoup de plaisir et d’intérêt.

Il s’agit donc d’une biographie, mais qui pourrait tout à fait être un roman, tant la vie de cette femme est étonnante et riche. Née à Kazimierz, faubourg juif de Cracovie, en 1872, elle part dans la vie sans beaucoup d’atouts : femme, juive, et pauvre. Mais elle est dotée d’un sacré caractère, et elle dit non au destin tout tracé qu’on veut lui imposer : se marier, faire des enfants, s’occuper de sa maison. Elle se veut libre, et à l’âge de 24 ans, elle s’exile en Australie. Les débuts sont difficiles, mais grâce à son courage et à son obstination, à son amour du challenge, elle conquiert peu à peu le monde, et invente l’esthétique moderne, « l’impératrice de la beauté » comme la surnommait Jean Cocteau. Et à travers cette vie d’Héléna Rubinstein, c’est aussi près d’un siècle d’histoire mondiale et d’histoire des femmes, d’histoire de l’art, d’histoire de la mode qui nous est donnée à voir. Héléna Rubinstein a vécu deux conflits mondiaux, a assisté (et participé) à l’émancipation progressive des femmes, et a rencontré les artistes les plus importants de son époque : Proust, Colette (cliente assidue de son salon parisien), Hemingway, Joyce, Brancusi, Matisse, Picasso, Dali, Frida Khalo… elle a aussi été l’amie et la cliente des grands noms de la mode : Poiret, Chanel, Dior… On ne peut qu’être subjugué par ce destin hors du commun.

A la lecture, je n’ai pu m’empêcher de la comparer avec Chanel, avec qui elle s’entendait d’ailleurs très bien, car les similitudes sont nombreuses : elles sont toutes deux parties de rien, nées dans un milieu pauvre comme par une erreur d’aiguillage, car dès le départ elles ont un certain sens du luxe. Toutes deux ont l’art d’accommoder l’histoire et de construire elles-mêmes leur légende, en mentant sur leur passé. Toutes deux ont un caractère dominateur et autoritaire, voire rebelle. Toutes deux étaient des « monstres sacrés ». Toute deux ont refusé le destin d’une femme à leur époque. Aucune des deux n’a réellement été heureuse dans sa vie privée.

Car c’est là, de fait, que le bât blesse dans le destin d’Héléna Rubinstein : au final, elle ne nous paraît pas particulièrement sympathique. Pas antipathique non plus, simplement trop « dure ». Elle ne sait pas aimer, et si sa vie professionnelle et mondaine est une réussite éclatante, sa vie personnelle en revanche n’est guère brillante. Et lorsque j’ai refermé le livre et que je me suis posé la question « a-t-elle été heureuse », j’ai eu envie de répondre « non ».

En tout cas, je remercie vivement BOB et les éditions Grasset pour ce très agréable moment passé en compagnie de celle qui a inventé la beauté.

Déborah, la femme adultère de Régine Deforges

 

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Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre.

Continuons un petit peu notre série des femmes de la Bible, avec cette femme adultère que sauve le Christ avec la phrase célèbre que j’ai mise en exergue. Personnage que les Évangiles expédient en 5 versets, et à qui Régine Deforges invente une vie, se glissant dans les silences du mythe. C’est encore une fois le hasard qui a mis ce petit roman sur ma route, et encore une fois je ne le regrette vraiment pas !

Déborah a 14 ans. C’est une jeune fille vive, gaie, enjouée, en plus d’être d’une grande beauté et d’une intelligence remarquable. Mais à son époque, cela est mal vu, et elle suscite bien des jalousies, accusée de ne pas se conformer à se qu’on attend d’une bonne épouse : se taire, et entretenir la maison. Comble de malheur, son père l’a mariée à un de ses amis, un vieux barbon impuissant, si bien qu’elle est toujours vierge. Aussi, lorsqu’on la découvre (chastement pourtant) endormie dans les bras de son cousin, le jeune et beau Philippe, qui aurait du devenir son époux, la croit-on adultère. Et la condamnation pour ce « crime » est sans appel : elle doit être lapidée. Mais le sage devant qui on la traîne pour entériner la sentence n’est pas de cet avis, parce qu’il sait, lui, qu’elle est innocente, et il prononce cette phrase restée gravée dans les mémoires : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ».

C’est vraiment là un roman passionnant, qui permet une nouvelle fois d’avoir un point de vue original sur une histoire somme toute connue, celle que nous racontent les Évangiles. En effet, après qu’il lui a sauvé la vie, Déborah décide de suivre cet homme mystérieux et sage qu’on nomme le Christ, et on assiste alors à son cheminement intérieur. Et puis, vous vous en doutez, il y a derrière tout cela une magnifique histoire d’amour, celle de Déborah et de Philippe, qui sont vraiment destinés l’un à l’autre. Cependant, dans ce roman, Régine Deforges reste, pour une fois, convenable et sage : point de scènes d’un érotisme échevelé, simplement la force des sentiments qui lient des êtres qui s’aiment. Bref, une très jolie découverte pour moi…

Déborah, la femme adultère
Régine DEFORGES
Fayard, 2008 (Livre de Poche, 2010)

 

Marie-Antoinette, de Sofia Coppola

Marie-Antoinette

Je ne suis pas habituellement une très grande amatrice de films historiques. Mais le talent de Sofia Coppola, que j’idolâtre depuis Virgin Suicides et Lost in translation, a su me convaincre avec celui-ci. Après l’avoir vu sur grand écran il y a quatre ans, je l’ai revu hier soir avec le plus vif plaisir. Je pense que ce qui me plaît justement dans sa version, c’est qu’il ne s’agit pas d’un film historique « classique » : rien que la bande originale rock n’ rollesque insuffle à l’histoire un vent de modernité fort plaisant (et que dire de la paire de Converse cachée au milieu des escarpins de la reine, petit clin d’oeil irrésistible à notre époque ?).

L’histoire de Marie-Antoinette, tout le monde la connaît. Ou plutôt, tout le monde pense la connaître. Mais justement, faisant fi des clichés qui nous la présentent comme superficielle et arrogante, Sofia Coppola nous la rend touchante et émouvante, grâce à la fraîcheur de Kirsten Dunst. Marie-Antoinette, princesse autrichienne devenue dauphine puis reine de France, est un personnage hors du commun, broyée par l’histoire et les circonstances, parce qu’elle n’était sans doute pas faite pour ce monde. Encore enfant, elle passe sans transition de l’atmosphère légère de sa cour natale à la lourdeur et au protocole versaillais, livrée à un autre enfant, gentil et qui a beaucoup de tendresse pour elle sans doute, mais maladroit, et plus intéressé par la chasse et ses serrures que par la bagatelle. Alors elle s’étourdit par la fête, au milieu d’une débauche de luxe, de champagne (qu’en réalité elle n’aimait pas) et de macarons, dépense des fortunes en chaussures et en robes toutes plus somptueuses les unes que les autres (pourtant dans le film on ne voit jamais sa modiste, Rose Bertin, passée à la postérité sous le titre peu protocolaire de « ministre de la mode »). Elle parvient à apporter à la cour de France sa légèreté, un vent de folie qui lui manquait tant, et pour vivre pleinement ses envies, loin des crinolines et des paniers, elle s’exile au Petit Trianon où elle recrée le monde de la pastorale et cache ses amours avec Axel de Fersen. Mais la Révolution gronde…

Je sais gré à Sofia Coppola d’avoir arrêté le film au moment où la famille royale est emmenée de force à Paris : ce qui suit, c’est la déchéance et les tourments et je n’aurais pas aimé voir une Marie-Antoinette moins légère et insouciante. Là on reste sur une vision positive et émouvante de la reine, et cette atmosphère de folie et de superficialité fait le plus grand bien… Elle a fait de Marie-Antoinette une sorte d’ancêtre de Carrie Bradshaw (oui, les macarons, les fêtes, les chaussures, même l’affiche avec son rose flashy, je ne sais pas si c’est voulu, mais pour moi c’est évident…)

Un film à voir et à revoir, sans modération !

Marie-Antoinette
Sofia COPPOLA
2006

 

Histoire de la beauté

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Le point de départ de ce très intéressant essai de Georges Vigarello est le constat que les canons de la beauté ont énormément varié selon les époques. Il nous offre donc ici un panorama très éclairant sur « le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours » (c’est le sous-titre de l’essai). Comment cherche-t-on à transformer le corps naturel, qui selon Baudelaire est tout ce qu’il y a de plus laid ? Comment, selon les époques, cherche-t-on à valoriser certains traits et à en masquer d’autres ? Comment se met en jeu la dialectique entre ce qui est montré et ce qui est caché ? Et que nous disent toutes ces questions de la société qui les pose ?

En tant que spécialiste du costume, je ne peux qu’être séduite par un tel ouvrage, qui s’appuie sur de nombreux documents, notamment littéraires et iconographiques. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas de « petite histoire », car la question de l’apparence est au coeur même des problèmes cruciaux qui permettent d’appréhender une société dans sa totalité.

Je ne saurais donc trop conseiller cette lecture à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, car on y apprend énormément de choses…