Instantané : fleurs pressées

Cela faisait un petit moment que j’avais envie d’une presse à fleurs : j’adore faire des créations avec les fleurs séchées, mais les mettre dans un gros livre a ses limites, et notamment celle de devoir se limiter aux petites fleurettes : c’est assez difficile d’obtenir un résultat satisfaisant avec les plus grosses. Or, moi, j’ai envie de travailler avec plein de fleurs différentes. J’avoue aussi que l’idée d’aller cueillir les fleurs, et ensuite de les mettre dans la presse, je trouve cela très poétique.

La presse à fleurs en bois était donc ma deuxième récompense pour le NaNoWriMo, lorsque j’aurais atteint 5000 mots, ce que j’ai fait dès le quatrième jour (j’ai fait exprès de mettre des petites récompenses très rapprochées au début). J’ai donc commandé ma presse, et j’ai choisi un modèle avec des élastiques plutôt qu’avec des vis de serrage, car je n’ai pas trop confiance, j’ai l’impression que ça se casse facilement. Elle était livrée avec tout un assortiment de matériel, et j’étais donc parée pour l’expérience.

Je suis descendue cueillir des fleurs dans le jardin (ce n’est malheureusement pas la saison où il y en a beaucoup), j’en ai cueillies aussi au travail, et j’ai profité aussi de mes bouquets de pomponettes, et de mon gros pot. Je n’ai pas pensé à utiliser les géraniums, j’espère qu’il tiendront jusqu’à la prochaine fournée (je n’ai plus de plaque de séchage ni d’éponge).

Maintenant, il n’y a plus qu’à être patiente (ce qui n’est pas ma qualité première, on le sait) et attendre quelque temps pour découvrir le résultat !

Instantané : art floral

Mardi, je me suis offert une activité dont j’avais très envie depuis longtemps : un cours d’art floral. J’avais pris une plaquette lorsque je suis allée à la fête de la Saint-Fiacre, et pour une fois, je n’ai pas laissé passer. Et j’ai adoré (en même temps, ce n’est pas très étonnant vu mon amour débordant pour les fleurs). J’ai trouvé que c’était apaisant et que c’était parfait pour ouvrir de nouveaux canaux de créativité, comme j’en parle dans l’Invitation à un voyage créatif. Et sans vouloir me jeter de fleurs (ahah) je trouve que ce que j’ai réalisé est plutôt réussi, sans pression de la comparaison puisque je m’autorise à être débutante et à avoir à apprendre !

Ma résolution est donc d’aller à un cours par mois, histoire d’avoir une activité à l’extérieur, ce qui ne peut que me faire du bien. On verra si je m’y tiens lorsqu’il fera tout moche dehors (cela dit, c’est l’après-midi, donc moins inconfortable pour moi qu’une activité ayant lieu le soir, lorsqu’il fait nuit).

Et vous, vous avez déjà essayé ? Cela vous tente ?

Instantané : La valse des fleurs

Comme tous les derniers dimanches du mois d’août, ma promenade hebdomadaire m’a menée, dimanche dernier, à l’église Saint-Marceau, décorée à l’occasion de la Saint-Fiacre (le patron des jardiniers, à qui il est rendu hommage de cette manière très poétique) : comme chaque année, je me suis émerveillée de cette débauche florale et odorante qui donne au lieu, il faut bien le dire, des allures de temple païen (je viens de relire mon article de l’an dernier : j’ai écrit la même chose). Si vous êtes dans le coin, notez-le sur votre agenda pour l’année prochaine, ou même si vous n’êtes pas dans le coin, cela peut être une occasion : je crois que c’est une des rares choses qui me manqueront à Orléans lorsque je serai partie vers de nouveaux horizons, et qui pourraient m’inciter à y revenir à l’occasion !

Instantané : les pétunias

J’adore les fleurs (on aura remarqué) mais j’avais un a priori négatif concernant les pétunias. J’imagine que c’est à cause du prénom de la méchante tante d’Harry Potter, mais pour moi le pétunia était connoté vieille dame, démodé, pas très glamour. Et puis l’autre jour, à la jardinerie, j’ai eu le coup de cœur pour leur couleur chatoyante et pimpante, et j’en ai embarqué plusieurs godets pour me faire un pot sur la table du balcon. Et vraiment, j’adore : elles poussent bien, font leur effet, et je les trouve adorables avec leur petite corolle comme une jupe.

Ce qui m’a amusée, c’est qu’en langage des fleurs, le pétunia symbolise la colère et les difficultés de communication, ce qui est, en effet, un de mes problèmes actuels !

Mais qu’importe, j’aime beaucoup mes pétunias ! (même si en regardant la photo je m’aperçois qu’une araignée y a élu domicile sans autorisation !)

Instantané : un avant-goût de printemps

Nous sommes encore en hiver, mais ce n’est plus le même hiver. Les arbres sont toujours nus, mais certains commencent à bourgeonner timidement voire, pour les plus précoces, à se mettre en fleurs, comme le prunus, toujours pressé et le premier à ouvrir le bal poétique et coloré. C’est aussi la saison du mimosa qui se termine (le dernier bouquet de l’année embaume mon bureau à l’instant où j’écris), les crocus, narcisses et autres pâquerettes parsèment la pelouse, et les camélias se réveillent. Les jours rallongent et bientôt la nuit ne sera plus dominante.

Nous sommes encore en hiver, il ne faut pas se réjouir trop vite, il peut encore neiger et geler, mais on sent que c’est bientôt fini, les saisons intérieures. Dimanche dernier, il faisait magnifiquement beau, et je suis sortie me gorger de cette poésie naturelle. Et ça m’a fait du bien, de sentir le printemps qui s’annonce !

Instantané : soleil d’hiver

Un de mes plus grands plaisirs de l’hiver : un bouquet de mimosa sur mon bureau. Ce que j’aime avec le mimosa, c’est qu’il satisfait aussi bien ma vue, parce qu’il est joli avec ses petits pompons tout ébouriffés, et coloré, et que son jaune flamboyant met de la lumière (mon bureau n’est pas très lumineux, a fortiori en hiver : même lorsqu’il y a du soleil, ce qui n’est en plus pas le cas en ce moment, il n’est jamais dans l’axe), que mon odorat : de toutes les fleurs, c’est celle qui est la plus puissante olfactivement, et c’est un ravissement lorsque j’entre dans la pièce le matin. Et j’ai déjà dit combien c’était important pour moi d’avoir un environnement qui satisfait mes sens pour écrire…

A cela s’ajoute un souvenir : l’an dernier, lorsque j’écrivais la première version du Voyage sensoriel, j’avais un bouquet de mimosa à côté de moi, et d’ailleurs j’en fais mention dans le chapitre sur l’odorat. Et alors, ce parfum me transporte un an en arrière, ce moment où j’écrivais sans savoir du tout où cette histoire me conduirait. Et cela me remplit de joie…

Instantané : Fleurs du Mal

La semaine dernière j’ai retrouvé cette photo, que j’avais faite il y a longtemps avec mon Reflex. Je l’ai trouvé jolie, résumant bien cette idée de poésie et d’écrire la lumière