Rêves…

Imaginons qu’un jour j’écrive un best-seller. Imaginons qu’il soit adapté en film à Hollywood. Imaginons que ce film soit sélectionné pour le festival de Cannes et/ou les Oscars.

Ben oui, vous avez trouvé : il me faudrait une robe. L’une de celles-ci par exemples, choisies parmi les collections haute-couture (tant qu’à faire). Comme d’habitude, j’ai craqué sur Elie Saab…

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1, 4 et 5 : Elie Saab
2 : Valentino (pas extrêmement facile à porter…)
3 : Dior
6 : Vionnet

(oui, en ce moment je suis maniaque du rouge…)

Et Dior créa la femme, de Francis Huster

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Ce chemin initiatique qui l’a mené à la gloire, Christian Dior l’a suivi jusqu’au bout. Avec un courage, une volonté et une lucidité exemplaires. De superbes livres avec des photos plus sublimes les unes que les autres ont été écrits sur lui. Des biographies fouillées et respectueuses ont aussi été publiées. Et je ne prétends pas écrire à mon tour sur lui mais bien pour lui. Pour lui dire en ce roman songe pourquoi il est l’un des hommes remarquables qui font l’honneur et la gloire de la France.

Vous me connaissez, je ne résiste pas aux ouvrages qui parlent de mode, en particulier lorsqu’il s’agit de Coco Chanel, d’Yves Saint-Laurent ou… de Christian Dior, dont j’ai toujours admiré la manière de mettre la féminité en valeur. Il faut dire aussi que, c’est un signe, ayant les mêmes initiales que lui, mon monogramme est le même que le sien, ce qui, on est bien d’accord, est le chic ultime. Comme j’aime aussi beaucoup Francis Huster, cet ouvrage ne pouvait pas décemment m’échapper.

Difficile de le résumer. Il ne s’agit pas d’une biographie, mais d’un portrait, consacré largement aux dernières années de la vie du créateur, et au cours duquel l’auteur, tout en faisant l’éloge du génie, fait aussi son propre portrait.

Il y a dans ce livre des pages lumineuses sur la création, le génie qui a su mieux que personne sublimer la Femme, sur la sensualité qui se dégage de ses robes, mais aussi sur l’homme, fragile et plein de failles, mais déterminé à prendre son destin en main. Il y a beaucoup d’amour, pour Christian Dior, mais aussi pour la féminité, celle qui s’assume. La couture est ici vue comme un art, Huster tisse de nombreux parallèles avec la littérature et le théâtre, Dior devenant alors tour à tour le Racine, le La Fontaine et le Jouvet de la mode. Il y a donc ici de très belles choses, très touchantes, dans une progression rhizomatique et non chronologique. L’idée centrale est celle des liens, des coïncidences qui relient le destin de Huster et celui de Dior (ou l’inverse) : des dates, des lieux, des gens — l’idée est jolie. Malgré tout, c’est parfois, malheureusement, un peu tiré par les cheveux et artificiel, et c’est à mon sens le défaut de ce qui aurait pu être un magnifique livre, qui du coup n’est que très bon (ce qui est déjà pas mal) : Huster, notamment au début, nous parle un peu trop de lui, de ses souvenirs d’enfance, de sa maman couturière, de son copain Patrick Dewaere, mais de manière pas tout à fait assumée, puisqu’il le fait sous couvert de parler du couturier. Du coup, l’ensemble manque parfois d’équilibre, de cohérence, et finit un peu par tourner en rond.

Néanmoins, malgré ces défauts, je le recommande chaudement à ceux et celles qui ont envie de rêver poétiquement sur le destin et les création de celui qui reste sans aucun doute l’un des plus grands maîtres de la Haute Couture !

Et Dior créa la femme
Francis HUSTER
Cherche-Midi, 2012

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Mes essentiels beauté #3

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Aujourd’hui je vais vous parler du parfum, qui a pour moi une importance absolument vitale (il me semble d’ailleurs en avoir déjà parlé mais comme j’ai tendance à donner à mes articles des titres bizarres, je ne retrouve plus où). Le parfum, c’est ce qui, pour moi, constitue la dernière touche avant de sortir, venant parachever tout le reste, tenue et maquillage, choisis avec soin. Subtil, impalpable, sa présence évanescente fait pourtant tout.

Il y a des femmes qui n’ont qu’un parfum, qui lui restent fidèle, et qui ont donc une odeur identifiable. Moi, non. Le jour où je serai fidèle à quelque chose d’ailleurs, il gèlera probablement en enfer. Moi, ma personnalité est changeante, mouvante, comme mon humeur et la femme que j’incarne chaque jour. Aussi ai-je plusieurs parfums, et celui que je choisis chaque matin et à l’image de celle que je veux être ce jour-là. Voici donc mes parfums du moment :

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1. Numéro 5 de Chanel, le mythique. Je ne le mets pas pour dormir. Par contre, j’aime son côté à la fois mystérieux et sophistiqué, je le porte quand je me sens d’humeur… chic !

2. Mûre et Musc Extrême de l’Artisan Parfumeur : un de mes préférés, capiteux tout en restant léger, on ne le sent pas sur tout le monde et il me donne une certaine assurance, je trouve. Malheureusement à Orléans ville de merde il n’y a pas de boutique de l’Artisan Parfumeur, le réapprovisionnement est donc assez compliqué (d’ailleurs, je n’en ai plus)

3. Rush de Gucci, le philtre d’amour. Je l’appelle comme ça parce que vraiment ce parfum semble avoir un effet aphrodisiaque sur les hommes, un truc de dingue. Cependant il est très fort est très capiteux, j’en suis totalement dingue (au point que c’est l’un des seuls que je rachète systématiquement) mais je ne le porte jamais en journée, on comprendra pourquoi.

4. Opium de Saint-Laurent a un peu les mêmes vertus que le précédent, en moins fort. Je le porte quand je me sens mystérieuse et séductrice…

5. Parisienne de Saint-Laurent est le parfum que je porte finalement le plus même si ce n’est pas forcément mon préféré : il est assez léger pour être facile à vivre, mais assez fort pour donner de la personnalité. Un parfum quotidien donc….

6. Escale à Portofino de Dior est mon parfum d’été (mais je le porte un peu aussi en hiver) : très frais et très léger, il est un peu comme une eau de Cologne…