Instantané : des vases en forme de livre

La première fois que j’ai vu passer un de ces vases en forme de livres sur Instagram, j’ai eu le coup de foudre. C’était le plus grand, A Compendium of flowers, de Jane Mount pour la marque Chronicle Books. Ils existent en 3 tailles et 3 dessins, mais c’est vraiment celui-là que je voulais, j’aimais absolument tout dans l’objet, d’une délicatesse et d’une poésie incroyable.

C’était mi-avril et je l’ai trouvé assez facilement, sur The bird on the wire (je mets un lien, parce qu’ils en ont à nouveau en stock du moyen et du petit, mais à mon avis si vous les voulez, dépêchez vous !). Mais comme je partais, je n’ai pas voulu les commander tout de suite. Et j’ai été bien punie d’avoir, pour une fois, remis à plus tard car lorsque j’ai voulu les commander, une semaine après, ils étaient tous sold out partout. J’avais réussi je ne sais plus où à trouver un exemplaire du petit, et même s’il me plaisait moins, je l’avais commandé, mais la commande a été annulée.

Bref : j’étais un peu dégoûtée, et j’ai décidé d’élargir mes recherches. C’est comme ça que je suis tombée sur le deuxième, inspiré de The Secret Garden de Frances Hodgson Benett, sur le site de Steel Mill and co : gros coup de foudre, d’autant que pour le coup, on ne l’avait pas vu partout. Problème : ils ne livrent pas en France, et je n’ai pas trouvé de revendeur. Qu’à cela ne tienne : j’en trouve un exemplaire, mais sur Amazon.com et pas sur le site français), et je ne savais pas s’ils expédiaient en France. La réponse est oui : il a mis un bon mois pour arriver, mais je l’ai eu !

Et l’autre, alors ? Et bien, à peine avais-je reçu The Secret Garden que je reçois un mail d’Amazon.fr me disant « Oh, regardez ce qu’on a, c’est joli hein, ça devrait vous plaire ! ». Tu m’étonnes : j’avais bien vu qu’ils avaient aussi toute la collection (et plein d’autres vases en forme de livres, d’ailleurs, mais la plupart transparents et j’aime moins), mais également sold out. Et là, miracle : ils en avaient à nouveau quelques exemplaires. Ils n’en ont déjà plus, au cas où vous vous demanderiez. Mais ils ont encore le moyen et le petit !

Bref : toute une aventure, mais je suis absolument ravie du résultat, ces deux petits vases sont des merveilles de délicatesse et de poésie, et ils sont absolument ravissants sur ma console de la chambre ! Je ne regrette pas le temps que j’ai passé à les dénicher !

Instantané : s’entourer de beau

Depuis que j’ai fait mes changements décoratifs en début d’année et que j’ai mis cette console qui auparavant me servait de bureau dans la chambre, je trouve que cela change complètement l’énergie du lieu, et c’est devenu une sorte d’autel dédié à la féminité et à la sensualité avec ma collection de livres érotiques, les boîtes qui contiennent les accessoires, le miroir bien sûr. Et cette semaine j’y ai aussi placé mon joli vase (un objet de décoration que j’avais acheté avant même d’avoir un appartement à moi : on voit où vont mes priorités) avec un bouquet de pivoines. Habituellement je ne mets pas de fleurs dans la chambre : j’ai pris soin de la décoration, mais c’est finalement une pièce où je passe très peu de temps. Mais là, j’ai eu envie d’y placer des fleurs fraîches, comme une offrande !

Instantané : décoration de printemps

Le printemps est enfin là depuis lundi ! Et cette année, j’ai décidé de célébrer son arrivée encore plus que d’habitude, en décorant ma maison en son honneur. D’habitude, je change juste les coussins du canapé, ce qui est déjà un début mais insuffisant : là, comme j’étais très impatiente de ce changement de saison, je me suis lancée dans un véritable projet DIY qui m’a apportée beaucoup de joie en fin d’hiver. Plein de petites choses tout à fait adaptées également pour Pâques, pour ceux qui le fêtent.

1. Tout d’abord, l’arbre d’Ostara. J’ai ramassé des branches aux formes assez complexes dans la nature (beaucoup coupent des branches bourgeonnantes pour ça, mais je n’avais pas très envie, d’autant que j’avais toujours des branches fleuries de forsythia qui faisaient l’affaire). Pour donner l’idée de fleurs, j’ai acheté des fausses branches de cerisier rose. J’ai tout arrangé dans un gros pot, et j’ai pendu des œufs aux branches, puisque l’oeuf est le symbole du printemps et de la renaissance. J’ai laissé la plupart d’entre eux blanche, mais j’ai peint certains en doré.

arbre d'Ostara
arbre d’Ostara

2. Ensuite, tout simplement, j’ai peint le reste des œufs dans des couleurs assorties, surtout rose mais aussi vert, qui sont les couleurs du printemps et de la déesse. J’ai mis le tout dans un panier, et j’ai ajouté des fleurs, ici des narcisses.

Panier d'oeufs
Panier d’oeufs

3. Enfin j’ai fait une petite présentation avec des vraies coquilles d’œufs que j’avais gardées ces dernières semaines. J’ai confectionné des bougies avec certaines d’entre elles. Dans les autres, j’ai placé de la mousse et des fleurettes comme dans des petits nids. Et j’ai mis le tout dans une boîte à œufs !

Petits nids
Petits nids

Rien d’original, mais cela m’a beaucoup amusée !

Décoration de printemps
Décoration de printemps

Et vous, vous décorez pour le printemps ?

Instantané : chambre boudoir

Suite (et fin) de la réorganisation spatiale de mon appartement : la chambre, où j’ai déménagé la console qui me servait de bureau d’ordinateur, et que j’avais à l’origine choisie pour deux raisons : sa profondeur réduite (je n’avais pas la place) et le fait qu’elle était issue de la même collection que mes tables de nuit (Maisons du monde, mais ils ne la font plus). C’était donc une évidence de la faire rejoindre sa famille, mais cela impliquait une réorganisation massive, et notamment de trouver une autre place pour la console en fer forgé qui était au bout du lit (et qui, soyons honnête, gênait le passage). Sa place était évidente : sous la fenêtre, mais cela m’a obligée là encore à un grand tri dans les magazines (et des sacrifices). J’ai aussi viré la psyché, attendu que le miroir qui était dans le salon a été transféré sur la console en bois pour un effet coiffeuse. Dans le coin où il y avait la psyché, j’ai mis ma chaise en velours rouge, sinon ça faisait tout vide, et j’ai pu mettre une autre chaise (qui me servait de chaise de bureau) sous la console/coiffeuse.

Encore une fois, je suis ravie de mon nouvel agencement, qui me donne l’impression d’avoir une nouvelle chambre, et bizarrement plus d’espace alors que j’ai ajouté un meuble. Au final, l’investissement a été minime (les nouveaux meubles du bureau) mais c’est comme si j’avais tout transformé. La chambre est plus harmonieuse, plus accueillante (et quand on connaît la symbolique psychologique des pièces de la maison, c’est très parlant), et j’en ai fait une espèce de boudoir sensuel qui correspond parfaitement à l’énergie que je veux donner à ce lieu, et plus généralement à ma maison !

Instantané : jungle urbaine

Réorganiser mon bureau a impliqué de réorganiser également deux autres pièces, le salon et la chambre, attendu que je ne voulais pas me séparer des deux tables qui me servaient de table de travail jusqu’à présent.

Commençons par le salon : j’ai dédié la première table aux plantes. J’y ai beaucoup réfléchi parce que j’avais un peu peur qu’à côté du buffet, cette deuxième table ne fasse trop lourd, et en fait, pas du tout, dans la mesure où finalement, on ne la voit plus tant que cela sous les plantes, ce qui m’a permis de continuer à jouer avec les différentes hauteurs en gardant les consoles. Cela prend même beaucoup moins de place, et j’ai pu dégager l’espace qui se trouve devant.

Là encore, je suis absolument ravie du résultat : cela donne un petit côté bohême à la pièce, et mine de rien cela change pas mal l’énergie et la circulation. Ce qui est bien le but de toute cette réorganisation de l’espace : le changement !

Un bureau tout neuf

J’en ai rêvé des années, de mon bureau. Cela va bientôt faire six ans que j’ai été exaucée, mais pourtant, quelque chose continuait de clocher. C’est la pièce où je passe le plus de temps, et pourtant, c’est aussi celle que j’avais jusqu’à présent le moins réussi à apprivoiser, ne cessant de chercher une solution.

L’an dernier, j’avais fait un grand pas : j’avais réussi, en mettant les deux tables qui me servaient de bureau en alignement, à obtenir quelque chose d’à peu près opérationnel. A peu près.

En fait, tout le problème venait de là : les deux tables qui me servaient de bureau mais n’en étaient absolument pas. L’autre problème était que décidément, je manquais de rangements. Le souci prenait ses racines dans le fait que, dans mes premiers appartements, le bureau était dans la chambre, je n’avais pas de place (ni de sous, quand je me suis installée) pour un grand bureau en alignement. Alors, j’ai bricolé.

Et puis, avant Noël, j’ai eu envie d’une nouvelle chaise de bureau, que le Père Noël m’a d’ailleurs apportée. Mais, en réfléchissant plus avant, je me suis dit qu’il était peut-être temps que j’aie un vrai bureau, pratique, confortable, harmonieux. Cela a demandé beaucoup d’opérations de mesures et de Tetris, car je ne voulais pas me séparer des deux tables : leur place n’était plus dans le bureau, mais je les ai recyclées ailleurs. Enfin, c’est en cours : la priorité était le bureau.

Depuis toujours, ce que je voulais, c’était un grand plan de travail modulable Ikea. Simple, et efficace. J’ai donc commandé le plus grand, un caisson Alex (à la base j’en voulais deux, mais cela n’aurait pas été pratique), trois pieds, et comme il restait de la place, une mini étagère Billy. Et vendredi dernier, j’ai passé ma journée à tout installer. Alors, j’en ai bavé des ronds de chapeau, je me suis fait une ampoule au doigt à tout faire au tournevis car je n’avais pas de visseuse, et il se pourrait que des mots pas très polis aient été prononcés. Mais, comme a dit César : veni, vidi, vici.

Et je revis. Je trouve d’ailleurs que c’est très symbolique d’ouvrir l’année avec un changement aussi important (mon bureau, alors même que mon grand objectif, c’est d’enfin pouvoir travailler exclusivement de chez moi), qui m’a par ailleurs obligée à faire un grand tri par le vide. Enfin, j’ai de l’espace, je peux aller d’un côté à l’autre d’un coup de roulettes, j’ai une chaise confortable, j’ai des rangements pour tout mon matériel, mes carnets, mes projets. Et, c’est beau : on sait combien c’est essentiel pour moi.

Et nul doute que désormais que je suis parfaitement installée, je vais y faire de grandes choses, dans ce bureau !

C’est l’automne…

J’avoue que cette année, encore moins que d’habitude, je n’ai pas envie de l’automne (et je ne vous parle même pas de l’hiver, dont la perspective me terrifie). Je n’ai pas envie de grisaille, je n’ai pas envie de jours qui raccourcissent, je n’ai, surtout, pas envie d’être enveloppée de léthargie : en ce moment je suis dans une énergie très haute et dynamique, je fais plein de choses, j’ai envie de sortir, de me promener, je jongle avec mille projets, et je ne suis pas très enthousiaste à l’idée de voir cette énergie débordante m’abandonner. Et j’ai beau savoir que c’est un cycle naturel, celui de la créativité dont je parle dans l’Invitation à un voyage créatif, celui des saisons, je ne m’y fais pas. Je le sais intellectuellement, mais émotionnellement et vibratoirement, c’est compliqué.

Bon. Mais tout de même : je reconnais à l’automne des qualités esthétiques, et j’aime le cocooning. Alors, j’ai ressorti mes décorations et installé mon petit univers : le panier avec une citrouille naturelle et des petites artificielles, des guirlandes de feuilles mortes et de vraies feuilles, des pommes de pin et du branchage, un sac de jute, il manque juste les coloquintes mais je n’en ai pas encore trouvées ; un bouquet de feuilles ; des petits champignons et une jolie citrouille en terre cuite sur le buffet. J’ai également confectionné une couronne, dont je ne suis pas entièrement satisfaite mais qui mettra un peu de gaité à la porte d’entrée. Et enfin, au-dessus de mon bureau, j’ai changé ma carte postale « les quatre saisons » illustrées par Yves Saint-Laurent.

Tout pour accueillir l’automne, malgré mes réserves. Vous avez décoré, vous ?