Box it again, uncle Sam

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Vous connaissez mon addiction pour les box diverses et variées, en particulier les box beauté/lifestyle : j’aime l’idée de recevoir dans ma boîte aux lettres des petites surprises, que je déballe comme lorsque j’étais petite fille et qu’on m’offrait un de ces délicieux cornets pleins de babioles en tout genre.

Il y a quelques temps, en regardant je-ne-sais-plus-quelle émission, j’ai entendu parler des box cuisines : même principe que les autres, mais avec du miam. Or comme on le sait, je ne suis pas seulement accro aux cosmétiques, vêtements, chaussures et sacs à main, je suis aussi adepte de la cuisine. Donc évidemment, j’ai fait une recherche et je suis tombée sur le site Gastronomiz, qui propose des box culinaires. Le principe est le même qu’ailleurs : une thématique, des produits surprise, et des fiches pratiques. Bien sûr, sachant résister à tout sauf à la tentation, j’ai commandé la box d’octobre, sur le thème America. Box que j’ai reçue mardi.

Alors, petite déception au départ, le terme de « box » est un peu usurpé. Disons que sauf erreur de ma part, « box » signifiant « boîte », ce qui n’est pas dans une boîte a du mal à légitimement s’appeler box. Alors que pour moi c’est important : je commence à être envahie de boîtes, mais en même temps elles me sont très utiles dans ma salle de bain et mon dressing pour ranger les choses. Donc là, j’espérais de jolies boîtes à thématique culinaire pour faire pareil dans les placards de ma cuisine qui, il faut bien l’avouer, débordent autant que mon dressing.

Bon, sinon, le contenu n’est pas mal :

– Un sachet de cranberries, avec lesquels je ferai sans doute des muffins quand j’aurai perdu les kilos pris à cause de la recette plus bas

– des crispy oignons à mettre dans les salades ou où on veut d’ailleurs

– Du Raifort

– des épices cajun

– Du beurre de cacahuète

– des mini moules à muffins Mastrad, qui peuvent se convertir en moules à tartelettes

– des fiches recettes

Comme je ne travaillais pas mardi, et qu’une des recettes me faisait de l’oeil, je me suis immédiatement mise en cuisine pour réaliser des cookies au beurre de cacahuète. Alors, ce truc est une tuerie absolue, orgasme gustatif garanti (enfin sauf si vous êtes allergiques aux arachides, forcément) mais prise de kilos aussi (à vue de nez, chaque cookie doit faire 1 million de calories). Disons que lundi, mes bottes parfaites fermaient parfaitement, et ce matin, post-cookies donc, un peu moins. Mais bon…

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(je sais, il y a une faute à cacahuète)

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Rien que pour ces petites choses donc, cette « box » valait le coup. Pour le reste… à voir, je verrai ce que ça donne les prochaines fois !

 

Les petites tartines du dimanche soir

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Le dimanche soir, c’est triste. Enfin, personnellement, ce que je reproche surtout au dimanche, c’est d’être la veille du lundi (quand je ne travaille pas le lundi, ça arrive certaines années, j’aime le dimanche soir. C’est le lundi soir que je n’aime pas, du coup. Encore que cette année, je ne travaille pas trop tôt le lundi matin, donc c’est acceptable. Bon, de toute façon, comme je l’ai déjà dit, je suis faite pour être épouse de milliardaire freelance (les deux n’étant d’ailleurs pas incompatibles, pensons à Jennifer). Enfin bref).

Donc, le dimanche soir, je n’ai pas très très envie de cuisiner (oui, ma perfection a des limites). Pas très très envie d’abandonner mes occupations épanouissantes du week-end pour me mettre aux fourneaux. Parfois, je commande une pizza. Parfois, je sors un plat surgelé du congélateur. Parfois, je réalise ces petites tartines dont, dans ma grande bonté, je vais vous donner la recette (simplissime). Attendu que c’est un « plat » à base de fromage (aliment qui constitue de toute façon une part essentielle de mon régime alimentaire),pas amateurs, fuyez.

Donc, déjà, il nous faut du pain. Je conseille les miches tranchées ou du pain à peu près plat (avec la baguette, c’est un peu plus pénible). Sur ce pain, je tartine (d’où le nom) une jolie couche d’un mélange moutarde/fromage à la crème (type Philadelphia). Puis des tranches de mozzarella cuisine (la vraie rend trop d’eau, c’est un désastre) ou de tout autre fromage à fondre type raclette, toastinettes à burger etc. Puis je passe sous le grill environ 7 min, le temps que le fromage soit bien fondu. Ensuite, je dépose sur un lit de mesclun (ou de roquette ou de n’importe quelle autre salade, mais je suis snob, je ne mange que du mesclun).

Et voilà !

The way to cook

Jennifer n’a qu’un défaut : elle ne sait pas cuisiner, et d’ailleurs Jonathan ne se prive pas de se moquer d’elle à longueurs d’épisodes à ce sujet, répétant coquinement qu’heureusement qu’il ne l’a pas épousée pour ses talents de cuisinière. Il faut dire que bon, lorsqu’elle fait le repas elle se contente souvent du strict minimum à savoir qu’elle considère « avoir fait le dîner » lorsqu’elle a fait cuire des oeufs durs ou ouvert un bocal de marmelade d’orange. Et lorsqu’elle fait un effort, soit le four explose, soit elle met trop d’estragon et c’est immangeable, soit il se passe ça :

(bon, j’avoue, si j’avais Jonathan dans ma cuisine, il se pourrait que je sois tout aussi distraite et que je laisse également cramer le… plat non identifié)

(tiens, tant que j’y suis, si quelqu’un sait où je pourrais trouver la même combinaison pantalon absolument parfaite que Jennifer, il aura toute ma gratitude).

Quant à Carrie Bradshaw, on sait bien qu’elle entrepose des choses dans son four mais ne s’en sert pas pour cuisiner, préférant manger des crackers au fromage en lisant Vogue.

Bref. Moi qui suis divinement parfaite, je n’ai même pas ce défaut. Mais j’ai quand même envie de m’améliorer, de découvrir de nouvelles choses parce que j’ai tendance à toujours préparer les mêmes plats (dans l’ordre de récurrence : risotto, poulet au curry, lasagnes) et j’ai décidé que cette année, j’allais m’inscrire à quelques cours de cuisine, lorsque le thème m’inspirera (notamment, j’aimerais progresser sur les desserts, c’est vraiment mon point faible). Et d’oenologie aussi, parce que ça m’intéresse, de mieux m’y connaître en vin (et je mords la première mauvaise langue qui sous-entend que c’est plutôt parce que les cours d’oenologie doivent être plein de mâles. Ceci dit, je vous dirai si c’est effectivement un bon plan. Comme vous voyez, je ne recule devant aucun sacrifice pour vous satisfaire).

Voilà, c’est dit. Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions ?

 

Où votre Irrégulière préférée va au restaurant…

Parlons peu, parlons bien, parlons de l’une des choses les plus importantes dans ce monde après l’amour : bien manger. Parce que je ne suis pas seulement bavarde, futile, irréaliste, dépensière, tout ça tout ça, mais également gourmande.

Vendredi, je suis allée avec mes parents et mes grands-parents dans un restaurant que je vous conseille si vous êtes un jour de passage à Limoges (on ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie) ou si vous passez à proximité, puisqu’il n’est pas très très loin de l’autoroute : Les Tables du bistrot. C’est un restaurant qui a été créé en 2010 par François Mouly, un cuisinier réputé du coin (c’est lui qui a aussi créé le bistrot gourmand, pour ceux qui connaissent Limoges) (il a également co-écrit un livre de cuisine, vendu à la caisse)  dans une vieille ferme un peu à l’écart de la ville, mais pas trop.

Parlons d’abord de la décoration et de l’ambiance (vous savez combien c’est important pour moi), que je qualifierai de rustico-vintage. C’est une vieille ferme donc, et à l’entrée on est accueilli par une vache et son petit veau né le 23 février dernier, qui sont derrière une vitre évidemment. Cela met immédiatement dans l’ambiance. Pour le reste, le décorateur a sans doute écumé les brocantes du coin : vieux pots, collections de tasses, objets du quotidien rural, photographies illustrant des scènes de la ferme… sur les tables, tout est dans des bocaux et des petits pots. Bref, la décoration est charmante, même pour une snob comme moi :

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Après avoir admiré la déco, passons donc à table. Alors déjà, l’accueil est très sympathique, et les serveurs tous autant qu’ils sont se montrent très avenants (et ce n’est pas toujours le cas, on le sait). La carte est très bien fournie et alléchante, mais là, attention, achtung, warning : on a envie de tout goûter, mais je vous préviens d’emblée, ce ne sont pas des quantités de fillettes. En entrée, nous avons pris un bocal de foie gras que nous avons partagé en trois, et il y avait largement de quoi se satisfaire, d’autant que ceux qui ont pris le saumon fumé en avaient également largement assez, et en gros nous avons pu faire du trafic d’entrée. Ensuite j’ai pris un filet de boeuf, et c’était je crois l’un des meilleurs qu’il m’ait été donné de manger dans ma vie : fondant, tendre, et cuit exactement comme je l’aime (et énorme donc) ; je l’ai accompagné d’un gratin de pommes de terre. Je n’ai pas pris en photo le plat car cela s’y prêtait peu. Enfin j’ai terminé comme à mon habitude par un café gourmand (j’adore ce concept et je bénis celui qui l’a inventé afin de permettre aux gourmandes de manger plusieurs desserts). Alors là, il m’est arrivé une petite mésaventure : je suis intolérante à la noix de coco, donc avant de commander j’ai demandé et on m’a assuré qu’aucun des petits desserts n’en contenait. Làs, évidemment (je ne sais pas pourquoi : il y a tout le temps de la noix de coco) l’un d’eux était une crème à la noix de coco. Mais bon, quand je me suis plainte immédiatement on m’a apporté un autre dessert, donc au final, tout va bien.

Deuxième salve de photos (cette fois faite avec instagram, vous les avez peut-être déjà vues sur l’application, sur twitter ou sur facebook) :

En tout cas, voilà un endroit qu’encore une fois je conseille à mes lecteurs limousins (Google analytics me dit qu’il y en a plein !) et à ceux qui iraient un jour à Limoges. Quant à moi, j’y reviendrai avec plaisir (quand j’aurai jeûné quelques semaines….)

Les Tables du bistrot

Rue du grand Theil, 87000 Limoges

 

Bref. J’ai fait des macarons

Hier, je me suis amusée, on s’amuse comme on peut, à faire des macarons (celui qui trouve l’origine intertextuelle de cette phrase gagne… toute ma considération).

Evidemment, je ne suis pas kamikaze, donc j’ai pris une préparation « prête à l’emploi ». Ceci dit, ce n’était pas si simple que ça non plus, il ne faut pas croire. D’abord il faut faire le mélange pour la ganache. ça, c’était simple. Ensuite, monter les blancs en neige. Là encore, ça va. Puis mélanger avec la préparation à la poudre d’amande, facile.

C’est ensuite que les choses se corsent. Remplir la poche à douille, puis étaler la préparation sur la plaque. Et là, tout de suite, j’ai senti qu’un truc clochait. Ma préparation était trop liquide. J’en ai mis partout, et ça colle. Et surtout, la pâte s’est trop étallée. Du coup, mes coques n’étaient pas ronde. Elles ont pris des formes si originales à la cuisson que j’ai dû ajouter une étape à la recette : faire des couples de coques se ressemblant à peu près. Ceci dit, mes coques sont lisses et bien brillantes. Mais pas rondes. Ni calibrées.

Bref. J'ai fait des macarons. Qui ne sont pas ronds. Pierre Hermé peut dormir en paix...

 

Bref. J’ai fait des macarons. Qui ne sont donc pas ronds. Pierre Hermé peut dormir en paix.

(ceci dit, ils ne sont pas ronds, mais ils sont bons, mes macarons).

 

Petit intermède gourmand

Pour vous dire que ces cookies, là, sont une tuerie :

Ces cookies sont une tuerie !

Je les ai faits hier (enfin tout à l’heure, mais au moment où vous lirez cet article on sera demain) (oui parce qu’entre autres perfections, j’aime cuisiner) et si esthétiquement il y a mieux, au niveau goût ça vaut un orgasme. Bref.

J’ai trouvé la recette sur un site qui n’est pourtant pas culinaire : celui de Caroline, Pensées de ronde. J’ai juste remplacé la vanille par du caramel liquide, et j’ai choisi du chocolat blanc parce que c’est celui que je préfère !

 

Un peu de cuisine ?

livredecuisine

Je ne vous l’ai peut-être jamais dit, mais l’un de mes plaisirs, c’est de cuisiner. Comme j’ai récemment changé de cuisinière et que j’ai désormais un appareil vraiment bien, je n’arrête pas, et aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’un de mes coups de coeur au rayon cuisinothèque : Le livre de cuisine pour les filles, les garçons, les enfants… (enfin, titre à rallonge), que j’adore parce qu’il propose des recettes simples et variées, pour tous les goûts.

C’est vraiment le hasard qui m’a mise sur le chemin de ce livre : j’étais en vacances au Cap-Ferret, et à la librairie du coin, Raphaelle Vidaling (le blog n’est malheureusement pas à jour), directrice de la collection et photographe, faisait une présentation. Comme je l’ai vue esseulée et que je suis une gentille fille, je me suis intéressée de plus près à ce qu’elle proposait : toute une série de petits volumes aux titres plus amusants les uns que les autres, avec de jolies couleurs et des recettes simples. Nous avons aussi parlé de photo, et sommes tombées d’accord sur le fait qu’il était regrettable que les photographies de recettes soient en général totalement artificielles et ne ressemblent pas du tout au vrai plat (ce qui fait qu’on est toujours déçu…), et elle m’a expliqué comment elle travaillait, dans sa cuisine avec des éclairages normaux et de vrais produits. Bon, au final, comme j’étais soumise à la censure concernant le poids de mes bagages au retour, je n’ai pas pu embarquer toute la collection comme je l’aurais voulu, et j’ai choisi ce titre qui est une sorte de best of des recettes de tous les autres.

Maintenant, que je vous fasse saliver sur mes recettes préférées :

– les croustillants au jambon de parme et à la mozarella

– les feuilletés de Feta au basilic et leur bonbon de tomate

– les galettes de pomme de terre au saumon

– le crumble d’aubergines

– la meduse tagada démultipliée à la vodka

– et l’inénarrable orgasme au chocolat.

Je tiens à rassurer les nouilles en cuisine : les recettes sont vraiment, pour la plupart, très simples à réaliser, avec des produits de base voire des préparations toutes prêtes qu’on améliore, et ça facilite bien la vie. Sur ce, je vous laisse saliver….

(par contre, je suis vilaine : les gâteaux sur la photo ne sont pas préparés à partir d’une recette du livre, désolée…)

Le Livre de cuisine pour les filles, les garçons, les enfants, les mamans, les fées, et tous les autres…

Raphaëlle VIDALING

Tana éditions, collection « Mon grain de sel », 2006