Elever les vibrations intérieures

Lors du premier épisode de confinement, je vous avais expliqué qu’il fallait au maximum élever son taux vibratoire pour se sentir le mieux possible. J’avais aussi prévu un petit article sur la manière aussi dont on peux élever le taux vibratoire du lieu où l’on vit, comment se sentir bien chez soi, le premier essai avait dévié sur autre chose et puis au final ça ne s’est jamais fait. Bon, je ne suis pas confinée (je considère qu’à partir du moment où on me force à sortir de chez moi pour aller travailler c’est que je ne suis pas confinée) mais peut-être que vous si (et honnêtement je vous envie) et que moi bientôt aussi, parce que là, vu que ce pseudo-confinement ne va strictement servir à rien (je veux dire : fermer les endroits où les gens ne se contaminent pas ou peu, mais laisser ouverts ceux où les gens se contaminent beaucoup, ça a peu de chance d’être efficace, sauf miracle, mais ce dernier est prévu pour le solstice).

Bref : sur quoi faut-il insister pour que les vibrations de la maison soient élevées, s’élèvent, surtout en ce moment, et être bien chez soi ? Parce que n’oublions pas : notre maison est notre refuge, notre nid, notre foyer, là où on doit avoir chaud et se sentir en sécurité. En prendre soin est essentiel. Et pour faire simple, on va dire qu’il est important de mettre l’accent sur tout ce qui va faire plaisir aux sens. Tout ce qui va générer des sensations agréables. Cela peut paraître une évidence dit comme ça mais je vous assure que ça ne l’est pas forcément. Alors quelques trucs : les plantes (j’en ai parlé 1000 fois, mais c’est vraiment le truc qui rend un endroit accueillant, avec les livres), les fleurs (c’est joli et ça sent bon), de la lumière (en ce moment j’ai beaucoup de guirlandes lumineuses, des lampes et j’allume beaucoup de bougies parfumées : ça n’a l’air de rien, mais en cette période de l’année c’est essentiel), des matières naturelles agréables au toucher (des plaids chaleureux sur le canapé, du bois), des couleurs harmonieuses, des cristaux (qui sont jolis, déjà, et qui naturellement travaillent sur l’énergie), des huiles essentielles (j’en utilise surtout dans la chambre et la salle de bain) et de bonnes odeurs de nourriture, peut-être un peu de musique (je préfère, personnellement le silence, mais je sais que pour d’autres c’est important). Si vous avez une cheminée bien sûr n’hésitez-pas : qu’est-ce qui donne plus un sentiment de confort et de sécurité qu’un feu de cheminée ?

Enfin en somme tout ce qui vous fait plaisir (et pas : ce qui est tendance en décoration, car il y a bien des appartements qui sont très beaux mais où je ne voudrais pas vivre car je n’y serais pas joyeuse), tout ce qui agrée vos sens et vous donne un sentiment de confort, de joie, de gratitude, afin d’élever vos propres vibrations !

Instantané #114 (confinée)

Cela faisait quelques jours que je sentais quelque chose de bizarre dans l’air. Que je passais mon temps à arranger l’appartement en mode cocooning, comme remplacer les piles des guirlandes lumineuses. Que je ne faisais pas les courses comme d’habitude mais en prévoyant tous mes repas à l’avance, en stockant quelques produits de première nécessité (des livres par exemple, du matériel créatif). Encore une fois, mon intuition ne m’a pas trompée. Je suis confinée en tant que cas contact depuis mercredi.

Je reparlerai de l’intuition un de ces jours, mais j’avoue que c’est tout de même super utile d’être avertie à l’avance : je ne manque de rien (enfin si, des œufs, je n’ai plus d’œufs, et donc je ne vais pas pouvoir faire de pâtisserie mais sinon, ça va, je ne manque de rien).

Et c’est très bizarre, comme situation : en mars, tout le monde était confiné. Là, le monde autour de moi continue de tourner, de travailler, de s’agiter. Et puis en mars on pouvait sortir faire les courses, là je ne peux pas. Et je ne peux guère télétravailler (j’ai donné du boulot mais c’est bien tout ce que je peux faire dans cette situation peu claire). Mais ce n’est pas non plus comme quand je reste volontairement confinée chez moi et que je ne mets pas le nez dehors pendant des jours (ça arrive). Bref c’est… étrange.

Alors j’en profite pour m’occuper de moi, me reposer, réfléchir, créer, lire. Faire ce qu’on doit faire durant les saisons intérieures…

Se (re)trouver

En ce moment, j’ai l’impression de franchir une étape. Ces semaines de confinement, d’arrêt, ont été décisives. Pourtant, j’étais déjà quelqu’un de plutôt introspectif, surtout ces dernières années, mais là j’ai vraiment pu me poser, réfléchir, faire les choses à mon rythme et me (re)trouver. Non qu’il y ait eu de véritable révélation ou métamorphose : ça c’était le travail d’avant, celui autour de ma crise de la quarantaine qui m’a fait prendre conscience que non seulement je vivais une vie qui n’était pas la mienne (c’est encore partiellement le cas, il faut bien remplir le frigo) mais qu’en plus je m’étais convaincue que tout allait bien. Alors je vais être honnête : j’en ai bavé des ronds de chapeau, comme on dit. A enlever toutes les couches de faux moi pour trouver le vrai moi caché dessous et l’extirper de là pour qu’il accepte de se montrer dans la lumière. Ça, c’était déjà là et le confinement m’a surtout permis, en enlevant un élément extrêmement mauvais pour moi dans ma vie, de parachever le travail. Je parle de travail au sens presque « accouchement » car c’est bien ce que j’ai l’impression d’avoir fait  : une seconde naissance par moi-même.

Et là ces derniers temps je me sens toute légère parce que je vois que les choses se mettent en place pour le mieux. En fait, je me sens légère parce que j’ai eu l’intuition de certaines choses très précises et que ces choses se sont effectivement produites donc il n’y a aucune raison que d’autres pas encore réalisées ne le fassent pas aussi. Cette phrase est très mal écrite, elle boîte, mais ce n’est pas très grave, vous voyez ce que je veux dire. Le fait est que je suis enfin vraiment moi, que j’ai confiance en moi et en ce que je suis, intègre et authentique, que je suis capable de faire des projets et non plus avoir de vagues aspirations. Hier soir d’ailleurs j’ai eu une sorte d’illumination : je tournais autour d’une idée depuis quelque temps mais sans savoir par quels bouts la prendre et en faisant des exercices de cohérence cardiaque tout est apparu clairement (je ne dirai pas par magie, mais un peu quand même) (je ne vous en dit pas plus pour l’instant mais ça a un lien avec ma reconversion) (hein hein).

Ce n’est pas la ligne d’arrivée, que non pas, la route est encore longue et pleine de découvertes et de belles expériences. Mais c’est une belle étape : en ce mois de juin, beaucoup de choses se mettent en place, comme une sorte de nouvelle page, nouveau chapitre : on continue l’histoire mais avec des éléments nouveaux. Et je suis très excitée à cette idée !

En mots et en images : mai 2020

Les mots…

Un petit brin de muguet porte-bonheur // C’est le mois où l’on s’aime // Un peu de magie // Cueillette de fleurs de sureau // Juste de l’amour // Bleu // Regarder droit devant // Banana bread histoire de faire comme tout le monde // Un bouquet de pivoines, enfin // Les premières cerises // Et encore des fraises // Pleine lune en Scorpion : mourir, renaître // Libérée, délivrée, mais masquée (et ça ne me convient pas) // Creativity every day // C’est méditatif, de regarder les couleurs d’aquarelle se mélanger // Promenade du dimanche. Vibrer comme une immense lyre et retrouver un semblant d’harmonie au milieu de cette débauche florale colorée, parfumée et bourdonnante // Un autre bouquet de pivoines tout pomponnant // Et une jolie plante aux feuilles roses // (T’)écrire // La source de la créativité // Promenade du dimanche et l’odeur du chèvrefeuille // C’est pas trop tôt ! // J’aime quand mes intuitions profondes se vérifient // Moi ça me va très bien comme ça // Lire, écrire, peindre : ça c’est la vraie vie // Les petites tomates cerises qui poussent // Promenade du dimanche. Petit jardin secret sauvage et désert. L’éclat des hortensias et l’odeur du jasmin…

Sur une idée originale de Moka

Les images…

Et maintenant (donc) ?

Cela fait presque 15 jours que nous pouvons à nouveau sortir de chez nous. Je ne sais pas ce que vous avez fait, vous, mais de mon côté je n’ai pas l’impression que ce déconfinement ait changé grand chose : j’ai continué de rester chez moi le plus possible. La grande différence c’est que je n’ai plus le papier à remplir. Mais je continue à sortir très peu, à privilégier le drive tous les 15J pour le gros plein (je n’ai pas mis les pieds dans un vrai supermarché depuis début mars) et une fois par semaine mes petits commerçants, et à prendre mes rendez-vous en visio. Et le « télétravail » bien sûr.

Bon j’exagère un peu : je sors faire ma promenade à pieds le dimanche, je m’achète à nouveau des fleurs, je suis allée dans une jardinerie. Et c’est tout. Pas encore d’apéro dans le jardin ou sur la terrasse d’amis (mais ça va venir hein), pas de visites. Et pas de magasins à part la nourriture : dans les faits, s’il y a un truc dont j’ai horreur, c’est bien faire la queue, et le deuxième, c’est le masque (je le porte a minima : dans les magasins de nourriture donc, mais c’est un supplice, j’étouffe et ça m’angoisse) donc non, je ne vais pas aller faire la queue pour acheter des bidules dont je n’ai pas besoin (même des livres : désolée je ne peux pas encore imaginer aller dans une librairie et ne pas pouvoir flâner le nez au vent : je préfère ne pas y aller du tout). J’avais besoin de matériel créatif et je l’ai fait livrer (en même temps je ne sais pas trop où j’aurais trouvé tout ça). Je ne suis pas encore allée au parc floral.

Mais bon, tout ça ça va se tasser. Je vais bien arriver à sortir. Un peu. Enfin c’est prévu. Des apéros. Voir des gens.

Pour les vacances j’ai réussi à trouver un compromis, et j’ai réservé hier (en France, presque au Cap-Ferret), ça ne sera clairement pas comme d’habitude, je « sens » qu’il y aura autre chose de nouveau dans ma vie (et de bien, un endroit où j’ai envie d’aller depuis très longtemps mais c’est une surprise et surtout, je n’en sais pas plus). Et pour le travail… je navigue plus ou moins à vue, on verra si mes intuitions se vérifient !

Bref, la vie reprend, un peu, autrement, mais pour ma part je n’ai pas trop envie de repartir trop vite. En fait, je me suis rendu compte que ce qui me faisait le plus peur, dehors, ce n’était pas le virus lui-même, c’était tout ce qui était mis en place pour s’en protéger et qui du coup fait que ce n’est pas vraiment la vie, alors je préfère encore rester dans ma bulle…

Et vous, ça se passe comment ?

Masqué, démasqué…

Quelle histoire, ces masques ! C’est le truc dont on ne cesse d’entendre parler ces derniers jours, tout le monde fait une fixette dessus c’est impressionnant.

Mais non, je ne vais pas vous parler de ces histoires de pénurie, de où trouver un masque et comment. Ce qui m’intéresse, c’est la valeur symbolique que je trouve une nouvelle fois absolument passionnante.

Le confinement, en tant que parenthèse nous ayant permis de faire face à nous même, nous a mis à nu. Telle Inanna (pas ma voiture, la vraie déesse) descendant aux Enfers et se défaisant de ses atours de pouvoir, nous nous sommes (plus ou moins) défaits de nos attachements, de nos apparences, de nos faux-self pour entrer dans une certaine authenticité et intégrité. Oui, nous avons enlevé nos masques, qui parfois tenaient très forts à notre visage, comme collés à la glu. C’est pour cela que c’est si difficile pour certains d’entre nous (j’ai fait des recherches : je ne suis pas la seule et de loin) d’imaginer revenir dans une vie de mensonge, dans laquelle nous jouons un rôle qui ne nous convient pas. D’imaginer continuer à faire semblant, et remettre un masque.

Le confinement, en nous secouant, en nous confrontant, en nous empêchant de nous fuir nous-même, nous a démasqués. Combien de gens ont découvert au fond d’eux, bien caché, qu’ils aimaient rester tranquillement chez eux le soir plutôt que de courir sans cesse d’un apéro à un autre ? Qu’en fait ils détestaient la ville et voulaient vivre un peu plus dans la nature ? Que cuisiner est une activité gratifiante et sympa ? Qu’ils pouvaient tout à fait se passer de tous ces trucs qu’ils achètent à longueur de journée ? Combien au contraire ont découvert qu’en fait ils n’aimaient plus leur conjoint, qu’ils détestaient leur vie etc. ?

Bien sûr, certains vont (dans un premier temps et en apparence : la graine est semée, elle va pousser) enfouir tout ça à nouveau bien profondément, faire comme s’ils n’avaient pas vu, remettre leur masque et reprendre la vie telle qu’elle était avant en s’offrant par exemple un peu de shopping. Mais d’autres vont avoir un peu de mal, et quand je dis ça c’est un euphémisme. Parfois ce n’est pas très beau à voir, ce qu’il y avait sous le masque, et il y a tout un tas de cicatrices purulentes à soigner. Mais parfois c’est un trésor, qu’on n’a plus envie de cacher : on n’a plus envie de faire semblant d’être qui on n’est pas pour faire plaisir aux autres, pour être aimé, pour ne pas être rejeté, pour « entrer dans le moule » alors que notre trésor c’est justement de déborder du moule. Bah  non, on n’a plus envie. On refuse de continuer à porter un masque.

Et regardez cette coquine de vie, ce qu’elle fait : elle nous oblige quand même à en porter un, de masque, pour sortir. Comme une espèce de transition, pour ne pas que ces gens qui sortent dans la rue comme ça, nus et authentiques, ça soit trop effrayant. Un masque matériel pour remplacer un masque symbolique. Un qui nous gêne tout de même un peu, désagréable, qui empêche globalement de respirer, de parler, de voir les expressions du visage, mais qui est tout de même indispensable. Un qu’on ne peut pas oublier, mais qu’on peut enlever facilement pour respirer : histoire de nous rappeler que le masque qui tenait le plus fortement à nous, et qui nous empêchait de vivre, on a réussi à l’enlever, qu’on est fort, et qu’on est quand même mieux sans masque — et bientôt, tout le monde pourra enlever le sien !

Et maintenant ?

Alors voilà. La porte est ouverte, pas complètement mais un peu quand même. On ne peut pas partir loin, mais on peut sortir sans remplir cette p*** d’attestation, une vraie plaie (à chaque fois pour aller faire les courses je l’oubliais et je remontais chez moi en urgence la chercher, ce qui me mettait très très en colère). Fin de la parenthèse, de ce temps suspendu dont chacun a fait ce qu’il a pu. Nous avons été forcés à hiberner, comme des nounours dans leur grotte. Nous avons été privés de printemps. Obligés de descendre en rappel dans notre enfer pour affronter nos ombres : c’est le sens de la pleine lune en scorpion de jeudi dernier.

Certains ont fait du pain. Du yoga. Du jogging. Regardé Netflix. Organisé des apéros virtuels. Jardiné. Pleuré. Aimé.

Moi j’ai beaucoup dessiné, peint, écrit (et aimé, mais c’est mon état naturel). Et je vais continuer puisque je ne vais pas reprendre le travail tout de suite, donc je vais rester semi-confinée : j’envisage une percée dans une jardinerie car il me manque quelques trucs, une librairie peut-être, un grand tour du parc floral parce que j’ai besoin d’air et d’exercice physique, mais je pense que je vais surtout continuer à rester sagement chez moi, parce que c’est le lieu où je suis le mieux, et où j’ai des choses intéressantes à faire.

En vrai, j’ai été très bien pendant cette période. Personne autour de moi n’a été touché, ce qui évidemment est la condition essentielle, mais surtout j’ai ressenti une véritable libération de pouvoir rester chez moi au lieu d’aller subir un travail que je déteste de plus en plus, où je ne suis pas à ma place, et je ressens comme une espèce de panique monter à l’idée d’y revenir alors qu’en fait je suis tellement bien à faire des choses qui ont du sens pour moi et, soyons clairs : à faire des choses qui sont dans ma mission de vie. Oui ma terreur la plus grande actuellement est que la vie reprenne sans voyages, sans restaurants, sans gens que j’aime, bref sans les belles choses de la vie, mais avec ce travail qui n’a plus aucun sens pour moi et qui est devenu une torture (dès que j’y pense mon taux vibratoire fait une plongée en eaux profondes et je suis violemment sortie de mon axe). Et j’en prends acte, qu’il est évidemment urgent de faire autre chose, mais pour l’instant je ne sais pas vraiment quoi. Enfin, j’ai des idées, mais la période n’aide pas à les mettre en place, et il est trop tard pour certaines demandes. On verra.

Mon intuition profonde (et certains d’entre vous que j’ai déjà scotchés avec ce genre de prévisions  sorties de nulle part et a priori irréalisables savent que je ne parle pas en l’air) est que c’est, effectivement, terminé pour moi (le problème c’est que ça l’est déjà énergétiquement depuis un bon moment déjà) et qu’autre chose m’attend et va se dévoiler très vite. J’ai envie d’avoir confiance : il peut s’en passer, des choses, d’ici septembre ! Enfin septembre… en fait, je pense que beaucoup de choses se passeront au solstice d’été, pas seulement pour moi d’ailleurs, alors on va mettre une bouteille de champagne au frais pour les jours meilleurs ?