Ce n’est pas vraiment un film de Noël même si ça se passe à Noël, donc on peut toujours le regarder en janvier (cela dit, on peut regarder les films de Noël en juillet si on a envie). C’est une comédie romantique qui commence à dater (2001) mais que je ne connaissais pas et je ne comprends pas ce qui s’est passé tant, comme vous l’allez constater, on la croirait écrite pour moi.
Une veille de Noël, deux inconnus se rencontrent dans un grand magasin. Ils passent des heures délicieuses ensemble, vivent un vrai coup de foudre, puis s’en reviennent chacun vers leur petits amis respectifs : en effet, elle, qui s’appelle Sara, refuse de lui (Jonathan) laisser ses coordonnées. Si elle elle aime le mot « sérendipité », « heureux hasard », elle croit au destin, que nous faisons des choix mais guidés par les signaux de l’Univers, et que s’ils doivent se revoir, l’Univers trouvera un moyen. Ils lancent donc dans l’Univers un objet avec leur nom et leur numéro, et laissent le destin faire le reste. Ce qu’il fait, quelques années après.
J’ai tellement aimé ce film, il m’a tellement émue et donné le sourire que je pense qu’il va entrer dans mon top films réconfortants. Bien sûr, c’est une comédie romantique et tout est absolument cousu de fil blanc, mais j’ai absolument aimé : ce romantisme, cette folie de l’amour absolu, celui qui nous pousse à traverser les océans pour un être unique dont on sait qu’il est le bon. Tout risquer pour une certitude. La certitude, la seule. Suivre les signes que l’on a créés, et que l’on voit à deux, même si on ne peut jamais être sûr que l’autre les voit et y est sensible. Mais ça existe. Et c’est beau.
Bref : voyez ce film si vous ne le connaissez pas (le titre a été traduit par Un amour à New-York mais je n’aime pas du tout).
Serendipity
Peter CHELSOM
2001 (disponible sur Netflix et je crois aussi sur Prime)