Je l’ai assez claironné : cette année, j’avais réussi à m’organiser afin de pouvoir être présente à la soirée d’inauguration du salon du livre, expérience qui s’est révélée assez amusante et que je renouvellerai avec plaisir, tant c’est différent du salon lui-même.
C’est donc vêtue d’une petite robe de cocktail très chic mais légère et de chaussures de filles à petits talons (ne cherchez pas, il n’y a pas de photo) que je suis arrivée à la soirée, vers 17h15. Et là, première interrogation : il y a beaucoup de monde, beaucoup de cohue donc, les gens gesticulent, brandissent leur invitation, crient, rouspètent, et je suis face à un dilemme : est-ce que je tente l’entrée VIP (mon invitation n’était pas arrivée lorsque je suis partie de chez moi jeudi matin, mais j’avais eu un mail pour me dire que mon nom était sur la liste) ou l’entrée presse avec mon accréditation ? J’ai choisi cette deuxième solution et bien m’en a pris : je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’ai réussi à me faufiler et je suis entrée en trois secondes.
Je commence donc à me promener dans les allées, observant avec amusement les derniers préparatifs gustatifs, mais l’oeil aux aguets au cas où je croiserais quelqu’un que je connais. Je visite tranquillement l’exposition Sempé, que j’ai vraiment beaucoup aimée. Je tombe sur Douglas Kennedy, mais il était en interview et plusieurs personnes attendaient pour lui dire deux mots, donc je poursuis ma route. Et là, selon le point de vue, on dira soit que j’ai eu de la chance, soit que je n’en ai pas eu : je me suis retrouvée par le plus grand des hasards sur le chemin des personnalités politiques qui venaient inaugurer le salon, et me suis retrouvée propulsée au troisième rang, sans pouvoir bouger. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, j’ai pris quelques photos :

Malheureusement, je n’étais pas la seule à prendre des photos, et il y avait notamment, derrière moi, quelques furieux armés de gros reflex professionnels. Je me suis pris un coup de téléobjectif dans le coin de la figure (je suis étonnée d’ailleurs de ne pas avoir de marque – cela m’aurait fait une blessure de guerre). Agacée, je me suis faufilée à l’extérieur de la cohue pour retourner à mes errances.
Là, je tombe sur Stephie et Fashion et je décide de les accompagner. Nous faisons le tour de quelques stands : Harlequin, Robert Laffont, Lattès (où je réussis enfin à choper une coupe de champagne : je commençais franchement à avoir soif), puis nous nous rendons chez Myboox, judicieusement placé en face de Gallimard. Nous nous sustentons un peu, et nous décidons de boire quelques bulles aux frais du grand éditeur. Bon, là, j’avoue, je pense que ma tête ne revenait pas au serveur : les filles ont facilement récupéré leur verre, quant à moi, j’ai cru que je ne l’aurais jamais, il a servi tout le monde, puis a fait le ménage de son bar avant d’enfin me donner à boire. Je n’en suis toujours pas remise. Par contre, je n’ai pas goûté leurs amuse-bouche : tout avait déjà été avalé.
Bref, nous nous incrustons sur le stand Myboox, où on vient nous chercher pour nous proposer une visite guidée de l’exposition « Regards de femmes à travers la bande dessinée », une très belle exposition de planches originales que je vous conseille vraiment. Il y a d’ailleurs une planche que j’aurais bien prise pour l’accrocher au-dessus de mon canapé, mais le prix m’a fait reculer :

Ensuite, après être retournées un peu sur le stand Myboox (j’y ai passé tellement de temps durant ces deux jours que je pense que l’année prochaine ils me fileront un corner – idée à creuser, d’ailleurs : certains journaux ont un stand, pourquoi la blogosphère littéraire n’en aurait-elle pas un aussi ?), puis nous faisons un petit tour à la Musardine, qui avait organisé un happening musical avec une chanteuse/danseuse dévêtue de fleurs. Il existe des photos de moi avec la danseuse (à un moment elle est venue m’enlacer et des gens ont pris des photos. Si vous tombez sur l’une d’elle, merci de m’en aviser).
J’ai ensuite abandonné les filles, pour aller faire un tour sur le stand Flammarion (ils n’avaient plus de champagne, j’ai pris du Perrier), où j’ai croisé Igor (ou Grichka, je ne sais pas) Bogdanov, mais où, surtout, j’ai retrouvé Serge Joncour, avec qui je suis très heureuse d’avoir pu discuter un moment. Mais j’ai oublié de prendre une photo. Serge est un grand teaser : je ne sais pas de quoi parle son prochain roman, qui paraîtra à la rentrée de septembre, mais je n’ai qu’une hâte : le lire. Par contre, je n’ai pas réussi à mettre la main sur Didier Van Cauwelaert, et vous imaginez combien j’en suis marrie…
Enfin, je suis passée sur le stand Actes Sud junior, discuter un peu avec Caroline et récupérer le must-have du salon 2014 : le badge « A poil la censure » (j’en ai même eu trois). Vous le verrez demain.
Bilan : j’adore, l’ambiance, malgré la foule (oui, je pense qu’ils distribuent très généreusement les invitations vu le monde qu’il y a) et les pique-assiette (sérieusement, je pense que certains n’avaient pas mangé de la semaine pour se précipiter comme ça sur les petits fours), est agréable, et c’est une expérience charmante de se balader au milieu des livres une coupe de champagne à la main. Tout le monde est là (même si j’ai loupé beaucoup de ce monde), auteurs, éditeurs, attachés de presse (et blogueuses), idéal pour socialiser. Dernière salve de photos :

Je suis ensuite rentrée à mon hôtel (Home Moderne, rue Brancion : parfait !) me reposer avant la grande aventure du vendredi.
La suite demain !
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