Instantané : les arbres qui s’enfleurissent

Ce n’est pas encore la grande floraison, tout ce petit monde est encore un peu timide et hésitant, mais tout de même : les arbres commencent à mettre leurs fleurs, on sent  bien le frétillement d’impatience de la nature qui a envie de renaître (comme moi) et le printemps qui arrive ! Et ça met en joie !

Instantané : juste quelque chose de joli

Vous la sentez arriver, la plus jolie saison de l’année, celles des arbres en fleur (on met au singulier, ai-je appris récemment, car il n’y a qu’un type de fleur sur chaque arbre) ? Elle commence doucement avec les plus pressés de faire exploser leurs couleurs : le mimosa, le pommier du japon, et bien sûr le camélia !

Le camélia symbolise l’amitié, l’élégance et l’harmonie : pas étonnant que ce soit une de mes fleurs préférées (cela dit je crois que je dis ça de toutes les fleurs).

Instantané : fleurir tardivement

La saison des arbres en fleurs commence déjà à passer, certains ne sont d’ailleurs plus du tout en fleurs. Et pourtant, jusqu’à lundi, ce cerisier n’était encore qu’en boutons : régulièrement, je passais à côté de lui, m’en étonnant. Et puis, lundi, il a enfin fleuri, bien après ses petits copains, mais finalement, qu’importe ? Il a suivi son rythme et ses fleurs sont magnifiques.

Et c’est comme dans la vie : certains sont plus lents, et fleurissent, s’épanouissent plus tard. L’essentiel est d’aller à sa propre vitesse…

Instantané : Printemps

Le printemps est là (pas tout à fait si vous me lisez avant 10h37, heure de l’équinoxe) et avec lui cette envie de renaître et de fleurir, comme la nature. Bon, vu comme c’est parti on ne va pas tellement pouvoir en profiter, et je n’ai même pas fait ma traditionnelle promenade des arbres en fleurs (avec le masque, je n’ai pas envie…) : je me contente de m’en émerveiller sur mon trajet en voiture. Et j’en ai trouvé un sur mon chemin, un bébé arbre tout mignon.

Alors, malgré tout : vive le printemps ! Vive Ostara !

Instantané #124 (fleurir lorsque tout meurt)

Bizarre destin que celui du néflier du Japon, dont les fleurs s’épanouissent à l’automne et au début de l’hiver, et dont les fruits sont mûrs en début de printemps, lorsque les autres arbres fruitiers commencent à fleurir. Le néflier du Japon n’est donc pas comme les autres : il est à contre-temps, différent des autres. Je connais ça, ne jamais être sur le même tempo que tout le monde. En décalage perpétuel.

Et pourtant : le monde en a besoin, de ces décalés qui fleurissent au milieu de l’hiver, lorsque tout le reste est mort. De ces rebelles qui ne font rien comme les autres. Parce qu’ils sont, aussi, une lueur dans la nuit, du printemps dans les saisons intérieures. L’espoir que de meilleurs jours viendront et qu’il ne faut pas craindre les rigueurs des saisons froides : elles n’empêchent pas de fleurir.

Et je pense à Camus : Au beau milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi, un invincible été.

Instantané #72 (explosion poétique d’arbres en fleurs)

C’est un de mes moments préférés de l’année : aller me promener et prendre en photo les arbres en fleurs. J’aime à la folie cette explosion de vie de la nature après les longs mois d’hiver. C’est apaisant, poétique, et soi-même on se sent revivre, surtout lorsqu’un coup de vent inopiné nous couvre d’une pluie de fleurs. On prend réellement conscience que le printemps est enfin là, que l’on avance vers les beaux jours, et qu’à l’image de la nature, les fleurs et les fruits que nous portons en nous vont pouvoir s’épanouir.

Les japonais, qui décidément ont un nom pour tout, appellent le fait de regarder les fleurs hanami, et c’est même une cérémonie nationale rituelle pour célébrer la floraison des cerisiers roses : ils organisent des déjeuners sur l’herbe, dans les parcs, guettant les pétales tombant dans leurs verres ; c’est un signe de chance.

Magie éphémère : la floraison ne dure que peu. Mais quel bonheur de profiter de cette poésie que nous offre la nature !

Instantané #54 (Actually, blossom)

La semaine dernière je me lamentais (un peu) d’avoir loupé la floraison. Mais en fait, les arbres en fleurs m’attendaient à la campagne : cerisiers, pommiers, pruniers et même un cognassier, sous le ciel bleu. La magie, quoi !