Elever les vibrations intérieures

Lors du premier épisode de confinement, je vous avais expliqué qu’il fallait au maximum élever son taux vibratoire pour se sentir le mieux possible. J’avais aussi prévu un petit article sur la manière aussi dont on peux élever le taux vibratoire du lieu où l’on vit, comment se sentir bien chez soi, le premier essai avait dévié sur autre chose et puis au final ça ne s’est jamais fait. Bon, je ne suis pas confinée (je considère qu’à partir du moment où on me force à sortir de chez moi pour aller travailler c’est que je ne suis pas confinée) mais peut-être que vous si (et honnêtement je vous envie) et que moi bientôt aussi, parce que là, vu que ce pseudo-confinement ne va strictement servir à rien (je veux dire : fermer les endroits où les gens ne se contaminent pas ou peu, mais laisser ouverts ceux où les gens se contaminent beaucoup, ça a peu de chance d’être efficace, sauf miracle, mais ce dernier est prévu pour le solstice).

Bref : sur quoi faut-il insister pour que les vibrations de la maison soient élevées, s’élèvent, surtout en ce moment, et être bien chez soi ? Parce que n’oublions pas : notre maison est notre refuge, notre nid, notre foyer, là où on doit avoir chaud et se sentir en sécurité. En prendre soin est essentiel. Et pour faire simple, on va dire qu’il est important de mettre l’accent sur tout ce qui va faire plaisir aux sens. Tout ce qui va générer des sensations agréables. Cela peut paraître une évidence dit comme ça mais je vous assure que ça ne l’est pas forcément. Alors quelques trucs : les plantes (j’en ai parlé 1000 fois, mais c’est vraiment le truc qui rend un endroit accueillant, avec les livres), les fleurs (c’est joli et ça sent bon), de la lumière (en ce moment j’ai beaucoup de guirlandes lumineuses, des lampes et j’allume beaucoup de bougies parfumées : ça n’a l’air de rien, mais en cette période de l’année c’est essentiel), des matières naturelles agréables au toucher (des plaids chaleureux sur le canapé, du bois), des couleurs harmonieuses, des cristaux (qui sont jolis, déjà, et qui naturellement travaillent sur l’énergie), des huiles essentielles (j’en utilise surtout dans la chambre et la salle de bain) et de bonnes odeurs de nourriture, peut-être un peu de musique (je préfère, personnellement le silence, mais je sais que pour d’autres c’est important). Si vous avez une cheminée bien sûr n’hésitez-pas : qu’est-ce qui donne plus un sentiment de confort et de sécurité qu’un feu de cheminée ?

Enfin en somme tout ce qui vous fait plaisir (et pas : ce qui est tendance en décoration, car il y a bien des appartements qui sont très beaux mais où je ne voudrais pas vivre car je n’y serais pas joyeuse), tout ce qui agrée vos sens et vous donne un sentiment de confort, de joie, de gratitude, afin d’élever vos propres vibrations !

Yoga libido, de Michèle Larue : pour une vie sexuelle harmonieuse

Le goût du bien-être, le souci de soi et de l’épanouissement sexuel ont remis à l’ordre du jour quantité de pratiques énergétiques oubliées. Comme au bon vieux temps des années soixante-dix, on s’adonne à des activités teintées de spiritualité comme le yoga, on apprend des rudiments de massage tantrique, on se livre à des petits rituels, on prend même des bains sonores qui agissent sur le système nerveux et le système endocrinien : mais oui ! Des bains de gong ! Ces percussions en métal qui ont la forme de disques ou de bols tibétains, et qu’on frappe sur un rythme lent, comme dans les temples asiatiques. 
L’entretien du corps tout en douceur est devenu une règle de vie chez beaucoup de femmes. Quelques hommes réalisent que s’ils ajoutent à leur pratique sportive le yoga ou la méditation, le fonctionnement de leur corps et de ses fluides s’en trouve amélioré. Ils s’aperçoivent que leur vie sexuelle devient plus généreuse envers leur partenaire, et donc plus épanouissante, et c’est tant mieux. 

Le principe de cet ouvrage est de réfléchir à ce que peuvent faire les pratiques énergétiques ancestrales comme le yoga, le Qi Gong, la méditation pour booster et harmoniser notre vie sexuelle. Et ça tombe bien : je ne me suis finalement pas inscrite au cours de yoga que j’avais trouvais début septembre (ce n’était pas le type de yoga qui me convient), et je suis donc obligée de pratiquer toute seule dans mon salon.

Après une partie historique et un point sur la respiration yogique, l’auteure s’intéresse à la gestion du stress (sachant qu’il est la cause première de la baisse de la libido) et à l’amour et à l’estime de soi. Elle explique ensuite le fonctionnement des glandes endocrines et des hormones, avant d’entrer vraiment dans le vif du sujet : les pratiques qui vont permettre d’harmoniser et de booster tout ça — kundalini yoga, yoga hormonal, Qi Gong hormonal, yoga génital, Nad yoga, mantras, méditation, visualisation, alimentation et mode de vie.

Cela peut sembler un peu fourre-tout, mais l’idée est vraiment de donner un aperçu de tout, les pratiques se recoupant d’ailleurs souvent. Cela va donc bien au-delà du yoga, et bien au-delà surtout de la simple amélioration de la sexualité : ce qui est visé ici, c’est l’harmonie, le bien-être, avec l’idée que si les énergies circulent bien, qu’on est équilibré, la sexualité est épanouie. A la fois théorique et pratique, l’ouvrage propose donc toute une gamme d’exercices et de postures à tester (ce qui néanmoins n’est pas toujours très facile : les explications et les dessins sont clairs, mais ça ne veut pas dire qu’on va les faire correctement si on n’a pas un peu de pratique). J’ai néanmoins trouvé cela intéressant, et trouvé quelques trucs qui me plaisent.

Bref, un ouvrage assez large, où chacun eut trouver ce qui lui convient pour booster sa vie et sa sexualité !

Yoga libido. Faites danser vos hormones
Michèle LARUE
La Musardine, 2020

Par Stephie

Mettre des couleurs dans sa vie

En début d’été, j’avais gagné un concours sur Instagram : un rendez-vous « couleurs » avec Carole, qui fait plein de choses créatives et se dit notamment « sensitive designer », c’est-à-dire qu’elle nous aide à créer un lieu de vie qui nous ressemble et nous aide à aller bien. En l’occurrence, l’idée était de voir quelles couleurs vibraient en ce moment et allaient m’aider à avancer, à ancrer mes souhaits. Nous avons donc eu un rendez-vous au téléphone en septembre, qui s’est révélé passionnant.

Alors en préambule, je dirais que les couleurs et moi, c’est une vaste histoire. Longtemps d’ailleurs, à partir de l’adolescence, je me suis habillée exclusivement en noir (et avec le recul, je vois parfaitement pourquoi) avec éventuellement un peu de blanc. Pareil pour la décoration : après avoir eu une période « violette », j’avais tout redécoré en couleurs neutres : blanc, beige, chocolat. Alors je reste toujours adepte d’une décoration pas trop chargée niveau couleurs, et notamment je reste acquise aux murs blancs et aux couleurs neutres, justement parce qu’elles permettent de faire ressortir les touches de couleurs et j’ai ainsi parsemé l’appartement et surtout le salon de touches de rouge. Pareil avec les vêtements : depuis quelques mois je me suis rendu compte que j’avais envie de couleurs, et surtout de rouge. J’ai toujours adoré le rouge, pourtant. Mais pendant longtemps, de loin.

Depuis quelques mois, j’avais envie de remettre des couleurs dans ma vie, au sens strict comme au sens figuré. C’est d’ailleurs pour ça, sans doute, que je me suis (re)mise au dessin et à la peinture, sachant que ce qui importe pour moi dans cette activité, ce sont justement les couleurs, et non (ou en tout cas beaucoup moins) l’objet.

Pour Carole, les couleurs sont un langage inconscient. Et de fait, en analysant ma situation, il était très intéressant de voir que je n’avais pas choisi le rouge par hasard, mais qu’au contraire, étant la couleur du chakra racine, il me permettait de trouver mes racines, de m’individualiser, il me transmettait force et élan (sachant que mon problème depuis je pense ma naissance est un problème d’ancrage : je suis dans la lune et pas du tout les pieds sur terre) ; mais il pouvait aussi m’isoler et m’enfermer dans la solitude, et Carole m’a conseillé de l’équilibrer avec du vert, qui est la couleur du chakra du cœur et doit m’aider à trouver ma place juste. Il y avait déjà beaucoup de vert avec les plantes mais elle m’a conseillé d’ajouter des objets, coussins, plats mais aussi des vêtements pour « ancrer dans la matière ». De fait, depuis cette conversation, je me suis rendu compte que spontanément j’allais justement de plus en plus vers cette couleur puisqu’au cours de l’été j’avais acheté plusieurs objets et vêtements de couleur verte, et depuis j’ai continué (je me suis offert des serviettes de toilette, et je lorgne sur du linge de lit : des choses utiles, vous remarquerez ; en revanche je cherche une chemise ou un pull mais j’ai du mal à trouver quelque chose dans un vert qui me plaît, la vie est compliquée).

Pour le bureau, donc pour ce qui concerne le professionnel, elle m’a conseillé d’associer le vert et le violet, pour aller vers ce qui est juste pour moi, j’ai donc retravaillé un peu la déco de cette pièce dans ce sens, et ça me convient.

Bref, un rendez-vous passionnant, qui a été émaillé de nombreuses synchronicités, et qui m’a beaucoup éclairée sur mon rapport aux couleurs, dans un sens à la fois spirituel mais pas seulement, et sur la manière dont je pouvais les utiliser pour avancer sur mon chemin.

Et vous, quelle est votre couleur préférée ? Quelle place tiennent les couleurs dans votre vie ?

 

J’ai testé pour vous… un voyage sonore aux bols tibétains

Toujours dans ma période « je cherche la voie de la sagesse et de l’apaisement« , je me suis inscrite l’autre soir à un « voyage sonore aux bols tibétains ». J’avais déjà testé les bols tibétains lors de massages, et je suis fascinée par leur son. Du reste, l’événement avait lieu à 5 minutes à pieds de chez moi, donc je n’avais aucune raison de m’abstenir, d’autant que cela me permettait de découvrir ce lieu, l’espace Ananda, qui propose de nombreuses activités autour du développement personnel.

Le principe est simple : allongé sur un tapis (alors pas assez épais pour y rester une heure, la prochaine fois j’apporterai le mien), la tête sur un coussin et cocooné dans une couverture, dans la pénombre, vous vous laissez guider par la voix de l’animatrice (en l’occurrence une sophrologue hypnothérapeute) et envelopper par le son et les vibrations des différents bols.

J’ai trouvé cette expérience merveilleuse : moi qui ai tant de mal à « déconnecter », qui ne sais pas méditer, je n’ai eu aucune peine à lâcher-prise, j’ai eu l’impression d’être aspirée dans une faille temporelle (l’expérience a duré une heure qui est passée à une vitesse étonnante). On se sent totalement enveloppé par les vibrations des bols, et pour ma part, j’ai eu aussi la sensation d’être enveloppée d’un halo de lumière et de chaleur.

Je suis sortie de là comme régénérée : légère, apaisée, reconnectée avec moi-même, et avec la certitude étrange (en fait c’est un peu comme l’hypnose et j’ai « visualisé » certaines choses) que j’étais enfin arrivée au sommet de la montagne que je gravissais depuis des mois et dont j’avais la pénible impression que plus j’avançais, plus il reculait : alors certains vont peut-être se moquer, mais j’ai l’intuition que maintenant tout va aller bien, et que les choses qui sont bloquées dans ma vie (à peu près tout) vont se débloquer. Comme une bouteille de Champagne.

Pour cette soirée, j’ai renoncé à un événement parisien (enfin, la chronologie des événements est un peu plus complexe), et je ne le regrette pas un instant car je pense vraiment que cette séance m’a fait un bien fou, et je recommencerai, c’est sûr !

J’ai testé pour vous… Dodow : la technologie au service de l’endormissement

Seul l’insomniaque connaît la douceur du sommeil retrouvé (Stefan Zweig)

La rentrée est là, et avec elle son cortège de résolutions pour être en bonne santé : manger sain, faire du sport, bien dormir. Or selon l’Inserm, l’insomnie toucherait entre 15 et 20% de la population, sans compter ceux qui sans être insomniaques ont un peu de mal à s’endormir.

Dans mon cas, ces problèmes de sommeil viennent du fait que l’essentiel du temps, je dois me plier à un rythme qui n’est naturellement pas le mien : je suis productive le soir et la nuit, on comprend donc que me coucher et me lever tôt est un vrai problème. Je vous avais parlé du simulateur d’aube, qui a résolu le second.

Reste le premier : lorsque j’essaie de me discipliner et que je vais au lit de bonne heure, je ne m’endors pas, parce que ce n’est pas encore mon heure, encore moins lorsque je rumine les choses négatives de la journée qui vient de s’écouler, ou que j’angoisse sur celle qui arrive. Plus fréquemment, puisque c’est le moment où je suis la plus créative, des idées de toutes sortes m’assaillent et je dois me retenir pour rester couchée.

J’ai donc testé Dodow. Créé en 2015 par quatre français insomniaques, l’appareil promet de vous aider à vous endormir.

Comment ? Le principe repose sur une idée ancienne que la technologie rend accessible à tous. Dodow est un petit objet rond, qui ressemble à une soucoupe volante, que l’on pose sur sa table de nuit. Au moment de s’endormir, on touche la surface tactile, une fois pour le mode 8 minutes, deux pour 20 minutes. Dodow projette alors au plafond un halo de lumière bleue à l’intensité réglable, lumière qui s’étend, et se rétracte : on inspire, on expire en respiration abdominale, en se synchronisant sur la lumière, sans forcer. Petit à petit, on se détend, et si on n’est pas endormi à la fin du programme, ça ne saurait tarder.

Pourquoi ? Et bien parce que souvent, nos difficultés d’endormissement sont liées à un dérèglement du système nerveux autonome, qui envoie au cerveau le signal de rester éveillé. Bref, on cogite. Dodow permet d’une part en se concentrant sur la lumière de réduire le flux de pensées, et d’autre part de ralentir notre métabolisme : en passant de 11 respirations par minute en début de programme à 6 à la fin, le corps se met en repos. Comme en état de méditation ou d’hypnose.

Et ça marche, mieux que de compter les moutons (chez moi il y en a toujours un qui s’échappe), et de manière naturelle : moi qui suis totalement incapable de méditer, qui ne sais pas mettre mon cerveau sur off, j’ai été étonnamment réceptive. Je trouve le programme 20 minutes trop long, mais 8 minutes, c’est parfait, je complète avec les petits exercices présents dans le manuel (se concentrer sur son bas-ventre, penser « inspire/expire » pour saturer le mental).

Certains spécialistes du sommeil interrogés par Le Figaro sont sceptiques quant à l’utilisation de la lumière pour s’endormir, et il est vrai que je m’en sers déjà pour me réveiller, mais j’ai trouvé le halo apaisant, et pour ma part, je ne supporte pas le noir total. En somme, cela ne fonctionnera peut-être pas pour tous les problèmes d’endormissement (et cela ne me transformera pas en couche-tôt), mais pour les gens comme moi qui « pensent trop », c’est au moins à essayer.

Dodow
49€