Instantané : les arbres qui s’enfleurissent

Ce n’est pas encore la grande floraison, tout ce petit monde est encore un peu timide et hésitant, mais tout de même : les arbres commencent à mettre leurs fleurs, on sent  bien le frétillement d’impatience de la nature qui a envie de renaître (comme moi) et le printemps qui arrive ! Et ça met en joie !

Instantané : juste quelque chose de joli

Vous la sentez arriver, la plus jolie saison de l’année, celles des arbres en fleur (on met au singulier, ai-je appris récemment, car il n’y a qu’un type de fleur sur chaque arbre) ? Elle commence doucement avec les plus pressés de faire exploser leurs couleurs : le mimosa, le pommier du japon, et bien sûr le camélia !

Le camélia symbolise l’amitié, l’élégance et l’harmonie : pas étonnant que ce soit une de mes fleurs préférées (cela dit je crois que je dis ça de toutes les fleurs).

Instantané : Carpe Diem

Dimanche dernier, il faisait un temps splendide, chaud et ensoleillé, idéal pour une jolie promenade. Ce que j’ai donc fait, toujours focalisée sur mes arbres en fleurs (on ne se refait pas), et notamment ceux que j’avais vus en passant en voiture, mais que je n’avais pas vraiment visités. Et je me suis rendu compte que les fleurs commençaient déjà à passer, et que même, certains arbres éclatants quelques jours plus tôt n’étaient déjà plus du tout en fleur.

Elle passe tellement vite, cette saison des arbres en fleur. Elle nous rappelle de cueillir le jour, d’en profiter, parce que cela ne dure pas. A peine écloses, les fleurs se transforment déjà en autre chose. Bientôt, nous aurons d’autres plaisirs du printemps, mais pour l’heure nous sommes revenus en hiver, ce qui, pour de certaines raisons, et nonobstant que cela me chagrine car décidément l’hiver n’est pas ma saison, cela fait sens.

Alors, profitons des choses tant qu’elles sont là, sans remettre à plus tard…

En mots et en images : mars 2022

Les mots…

Il est important d’avoir où aller // ça semble dérisoire, mais… // ce qui est important // Ecrire, aimer // Le dernier bouquet de mimosa qui embaume le bureau // Inspiration // La promenade du dimanche et les arbres en fleurs // Un peu de beau // Writing Jar // Recentrée et alignée // (à peu près) // En ville sous le soleil // papeterie de printemps // Parfums et couleurs // Il pleut // Il pleut du sable du Sahara // Une surprise // Anniversaire // Si je pouvais exclure ça de ma vie, définitivement // Alignement // Un entretien // Ecrire, chercher // Welcome spring // Le blues dès le dimanche matin. Je ne veux plus y aller // Heureusement, il y a les arbres en fleur sous le soleil // Une petite dose de créativité printanière // Bouillir de colère // ça va durer encore longtemps ? // Promenade du dimanche // Le premier // trop vite // Le chaos

Les images…

Instantané : fleurir tardivement

La saison des arbres en fleurs commence déjà à passer, certains ne sont d’ailleurs plus du tout en fleurs. Et pourtant, jusqu’à lundi, ce cerisier n’était encore qu’en boutons : régulièrement, je passais à côté de lui, m’en étonnant. Et puis, lundi, il a enfin fleuri, bien après ses petits copains, mais finalement, qu’importe ? Il a suivi son rythme et ses fleurs sont magnifiques.

Et c’est comme dans la vie : certains sont plus lents, et fleurissent, s’épanouissent plus tard. L’essentiel est d’aller à sa propre vitesse…

Instantané : Printemps

Le printemps est là (pas tout à fait si vous me lisez avant 10h37, heure de l’équinoxe) et avec lui cette envie de renaître et de fleurir, comme la nature. Bon, vu comme c’est parti on ne va pas tellement pouvoir en profiter, et je n’ai même pas fait ma traditionnelle promenade des arbres en fleurs (avec le masque, je n’ai pas envie…) : je me contente de m’en émerveiller sur mon trajet en voiture. Et j’en ai trouvé un sur mon chemin, un bébé arbre tout mignon.

Alors, malgré tout : vive le printemps ! Vive Ostara !

Instantané #124 (fleurir lorsque tout meurt)

Bizarre destin que celui du néflier du Japon, dont les fleurs s’épanouissent à l’automne et au début de l’hiver, et dont les fruits sont mûrs en début de printemps, lorsque les autres arbres fruitiers commencent à fleurir. Le néflier du Japon n’est donc pas comme les autres : il est à contre-temps, différent des autres. Je connais ça, ne jamais être sur le même tempo que tout le monde. En décalage perpétuel.

Et pourtant : le monde en a besoin, de ces décalés qui fleurissent au milieu de l’hiver, lorsque tout le reste est mort. De ces rebelles qui ne font rien comme les autres. Parce qu’ils sont, aussi, une lueur dans la nuit, du printemps dans les saisons intérieures. L’espoir que de meilleurs jours viendront et qu’il ne faut pas craindre les rigueurs des saisons froides : elles n’empêchent pas de fleurir.

Et je pense à Camus : Au beau milieu de l’hiver, j’ai découvert en moi, un invincible été.