Quelques nouvelles d’un de mes objectifs de cette année, apprendre l’aquarelle botanique. Et bien, ça progresse : dimanche dernier, j’ai profité du temps désastreux pour faire l’avant-dernier projet pas à pas, une rose. Alors bien sûr il y a beaucoup de défauts et notamment au niveau du dessin, mais enfin, le fait est que j’ai fait des progrès indéniables et qu’il n’y a rien de plus satisfaisant, je crois, que de partir de rien ou quasiment rien et de voir comment, petit à petit, avec de la discipline et de la persévérance, on arrive à faire des choses de plus en plus jolies !
Archives de l’étiquette : aquarelle
Instantané : nuanciers floraux
Ce que j’adore apprendre avec l’aquarelle botanique, ce sont les nuanciers. Et les mélanges des couleurs pour parvenir à la teinte exacte de ce qu’on veut peindre. C’est une jolie activité, poétique et méditative. Alors dimanche dernier, pour fêter l’arrivée de la douce saison, je suis allée cueillir quelques fleurs dans le jardin, muscaris, narcisses et corète du japon, et je me suis amusée à en faire des tableaux colorés. Une activité que j’ai vraiment adorée, et que je referai certainement !



Instantané : A l’aquarelle
Comme c’est l’un de mes objectifs de 2022, j’ai commencé mes cours d’aquarelle botanique. J’adore apprendre de nouvelles choses, c’est mon mode d’existence, et je suis donc particulièrement ravie de ce nouveau cours : même si je faisais déjà des petites choses, je manquais de vraie technique, et là, dès le premier module, je sens que ça progresse. Mon objectif n’étant pas, puisque ce n’est pas mon style, de peindre de manière réaliste, mais c’est intéressant de savoir aussi le faire. Et l’un de mes grands plaisirs, actuellement, c’est de m’amuser avec les couleurs : je trouve cela tellement apaisant !
Et vous, vous avez commencé une nouvelle activité ?
Je ne suis pas celles que vous croyez, de Valérie Dumas : portraits de femmes
L’attendant passionnément, elle était prête à inventer le monde, inlassablement. Et si cet amour dépassait la réalité, au moins rendait-il la vie acceptable.
C’est un curieux petit objet poétique que je vous présente aujourd’hui : dans ce petit ouvrage au format carré, Valérie Dumas nous présente 10 portraits de femmes, en mots et en images.
Des femmes touchantes, uniques, une langue onirique et poétique. Quant aux aquarelles qui les illustrent, elles sont d’une douceur et d’une délicatesse absolues.
S’il vous reste un petit cadeau de Noël à faire, n’hésitez pas !
Je ne suis pas celles que vous croyez
Valérie DUMAS
Le chèvrefeuille étoilé, 2021
Instantané : apprendre l’aquarelle
Quand j’ai du mal à écrire, et c’était le cas ces derniers temps même si c’est en voie de guérison, je change de canal (c’est un des conseils d’Elizabeth Gilbert dans Comme par magie). Parfois c’est du collage, d’autres fois du bricolage, en ce moment c’est vraiment la peinture et plus précisément l’aquarelle parce que j’aime absolument voir les couleurs se diffuser, et obtenir un résultat qui est rarement ce que j’avais en tête ! Et la semaine dernière, j’ai tellement aimé peindre cette petite séries de pensées (enfin, j’imagine que ce sont des pensées) que je les ai reproduites plusieurs fois, et je me demande si je ne vais pas en faire une petite carte ! Le fait est que j’aime bien cette manière de faire minimaliste, mais j’aimerais bien aussi, parfois, que ce soit plus réaliste : un de mes objectifs, pour 2022, ce sera donc de progresser en dessin (j’ai acheté le Cahier d’exercices pour apprendre à dessiner avec son cerveau droit : il paraît que cette méthode est fabuleuse) et en aquarelle (je manque de technique) avec le cours d’aquarelle botanique d’Anne-Solange Tardy !
Et vous, quelle activité créative vous fait du bien ? Qu’est-ce que vous avez envie d’apprendre en 2022 ?
Instantané #101 (juste quelque chose de joli)
Enfin de joli… peut-être que vous n’allez pas trouver ça spécialement joli, mais moi j’en suis assez fière. Depuis quelques mois je me suis lancée dans l’aquarelle, sans aucune pression ni but autre que de m’amuser : l’idée, comme avec le journal artistique c’est d’ouvrir de nouveaux canaux créatif et ce faire des choses pour elles-mêmes, sans pression de ce que ça va donner (écrire est ma vie, mais j’écris dans le but d’être lue un jour). J’ai débuté avec de l’aquarelle premier prix de supermarché et puis, comme ça me plaisait, j’ai investi dans une palette, de jolis godets de couleurs de qualité, des vrais pinceaux, et du papier ad hoc même si, en fait, je préfère les carnets multitechniques. J’ai regardé quelques tutos sur youtube mais surtout, je tâtonne et je m’amuse puisque, encore une fois, mon but n’est pas du tout de « maîtriser » quoi que ce soit (et je pense que mes gestes ne seraient pas homologués par un véritable aquarelliste). Je n’ai pas envie de peindre des paysages, moi ce qui m’amuse à peindre ce sont les végétaux et la Lune). Et je n’ai pas du tout envie que ce que je peins soit réaliste. Non, ce qui m’intéresse ce sont les couleurs et les formes, et ma dernière toquade est de mixer aquarelle et encre, je trouve que ça donne du contraste et que c’est assez sympa comme ça. Ça déborde et c’est fait exprès : pour moi il faut que les choses débordent, et c’est symbolique : le premier acte avec lequel on bride la créativité d’un enfant c’est quand on lui dit de ne pas déborder en coloriant, de rester dans le cadre ; et moi, à 42 ans, je refuse désormais de me contorsionner et de me faire mal pour rester dans le cadre). Et je suis assez contente de ces fleurs et de ces feuilles, pour quelqu’un qui a pensé dur comme fer toute sa vie qu’elle ne savait pas dessiner du tout.
Vive la créativité, l’amusement, la joie qu’on a à faire les choses sans pression du résultat !
Instantané #99 (juste quelque chose de… magique)
Ce dessin n’est pas extrêmement joli, on est d’accord. Et pourtant, il m’a émerveillée.
En fait il s’agissait d’un exercice qui consistait à gribouiller pendant cinq minutes les yeux bandés, et de voir ce qui (quel animal, en fait) apparaissait. Il était recommandé de le faire à l’aquarelle, ce que j’ai fait (alors avec les pinceaux avec réservoir parce que les yeux bandés et le pot d’eau, je craignais l’accident, et j’ai utilisé l’aquarelle pour enfant qui ne craignais pas le mélange des couleurs dans les godets). Donc, pendant cinq minutes, j’ai jeté de la couleur sur la feuille, et lorsque j’ai enlevé le bandeau je m’attendais à découvrir une vague tâche de toutes les couleurs dans laquelle il serait difficile de trouver une bestiole quelle qu’elle soit. Quelle ne fut donc pas ma surprise, mon étonnement, mon émerveillement de me retrouver face à la grotte de Lascaux, et un cheval clairement visible !
Et c’est doublement intéressant : le cheval est un symbole d’énergie masculine (et en ce moment je travaille justement l’équilibrage de mes polarités yin et yang) et de liberté (surtout dans mon cas, j’ai une histoire « personnelle » avec le cheval), c’est donc plutôt une bonne chose qu’il apparaisse (et de manière claire, nette, précise, sans guère de doute même si quelques personnes voient plutôt un bison) ; mais il aurait pu apparaître sous une autre forme, or la veille, dans mon projet actuel à moi que j’ai, justement, je parlais de la créativité de l’homme depuis l’âge des grottes et des grottes de Lascaux en particulier.
Ce n’est pas de la magie ça ?