Un jour, lorsque j’étais enfant et que l’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, j’ai répondu « apprendre ». Et je me serais d’ailleurs bien vue à faire des études toute ma vie. Enfant, je lisais le dictionnaire, les encyclopédies. J’ai fait 3 ans de classes préparatoires et de la littérature comparée, parce que cela me permettait de tenir ensemble de nombreuses disciplines. En fait, rien ne me fait plus peur que la spécialisation, faire la même chose tout le temps : j’ai besoin de variété, d’explorer de vastes de champs de connaissances, et on comprend donc que l’enseignement scolaire n’est pas ma place pour cette raison aussi : je m’ennuie à mourir.
Pourtant, cette propension à m’intéresser à tout, de passer d’un sujet à un autre, mais sans parvenir à me fixer parce qu’au bout d’un moment je considère que j’en sais assez (après m’y être consacrée pleinement pendant des mois, cela dit, et comme j’apprends vite, au bout d’un moment j’ai fait le tour de ce qui était accessible sans entreprendre de longues études), elle m’a longtemps semblée honteuse, d’autant qu’on me le reprochait souvent, cet éparpillement. Au début du blog, beaucoup étaient déconcertés par le fait que j’abordais tout plein de sujets sans lien apparent les uns avec les autres.
Et comme je ne suis pas Gémeaux, je n’avais même pas d’excuse. Sauf que : si, j’ai ma Lune en Gémeaux, et ça doit bien faire quelque chose dans cette histoire.
Et j’ai décidé d’assumer pleinement cette part de moi, cette curiosité, ce goût de la diversité et de la variété, cette envie de multiplier les expériences et les apprentissages. Parce que c’est ma mission : expérimenter pour transmettre (mais pas comme je le fais actuellement : je suis de plus en plus convaincue que je ne me suis pas complètement plantée dans mon choix de vie. Plantée c’est sûr, de contexte, mais tout de même). Donc en ce moment j’apprends beaucoup : la psychologie, les neurosciences, le tarot, l’astrologie, et tous ces domaines parviennent à s’organiser dans un projet cohérent. J’écris beaucoup, mais ce n’est pas un livre.
Et je me sens à ma place. Il ne manque pas grand chose pour que je sois parfaitement dans l’accomplissement de ma mission.