Amour et turbulences, d’Alexandre Castagnetti

Amour et turbulencesQuand ils bandent, ils ne peuvent plus penser. Le sang ne peut pas irriguer le cerveau et la queue en même temps !

J’avais entendu beaucoup de mal de cette comédie, raison pour laquelle je ne m’y étais pas intéressée de plus près. Enfin, disons que je n’avais pas trop eu l’occasion d’y repenser non plus. Mais là, comme c’était les fêtes, j’avais envie d’une comédie romantique et, làs, je crois bien que je commence à avoir vu tout ce qui est disponible sur l’Apple Store, et mon choix était très restreint. J’ai donc opté pour ce film.

Dans l’avion qui la ramène à Paris où elle doit se marier, Julie se retrouve assise à côté d’Antoine, un enfoiré affectif qu’elle a quitté trois ans plus tôt, et qui est bien décidé à sauter sur l’occasion pour essayer de la reconquérir vu que, et bien il l’aime. Durant les sept heures de vol ils vont revenir sur leur histoire et les événements sur lesquels ils n’ont pas forcément le même point de vue, pour le plus grand plaisir des autres passagers…

Le procédé est malin, et si ce n’est pas le film du siècle ni même la comédie romantique du siècle, on passe un bon moment : c’est drôle, frais, léger, bien tourné ; les acteurs excellent, notamment Nicolas Bedos, parfait en connard enfoiré affectif qui cache un cœur de guimauve. Bref, un bon film doudou !

Amour et turbulences
Alexandre CASTAGNETTI
2013