En mots et en images : 2020

2020, on est d’accord, a été une année particulière. Pour autant, si je suis objective, je l’ai trouvée intéressante car j’ai bien vu qu’elle me permettait de progresser : elle a fait bouger les lignes, m’a obligée à me déposer et à plonger en moi pour affronter mes ombres. Ce qui n’était qu’un désagrément mais que j’arrivais bon an mal an à supporter (mon travail alimentaire), 2020 me l’a rendu tout simplement intolérable et je ne suis pas sûre de tenir très longtemps de plus à faire semblant. Ce n’est pas gai, c’est même douloureux, mais je sais gré à 2020 pour la coupure salutaire du confinement (le vrai) (qui en fait m’a évité de m’effondrer à nouveau comme à la fin de 2019), et pour m’avoir obligée à voir que non, ce n’est plus possible de faire semblant. Parallèlement, j’ai progressé sur ce dont j’avais réellement envie, et ce que pourrait être plus concrètement mon activité de freelance, puisque c’est bien dans cette direction que je suis appelée, je le sais : travailler de chez moi, à mon rythme, et faire des choses très variées, qui respectent qui je suis. Disons que mon intention, c’est de me lever chaque matin en étant heureuse de la journée à venir, parce que je vais faire des choses intéressantes et créatives. Pas juste « gagner ma vie » en me trahissant et en faisant des choses ennuyeuses. Oui, plus on avance dans 2020 et plus je suis en colère contre mon travail alimentaire, je n’aurais même pas cru que c’était possible mais 2020 est allé mettre en lumière plein d’aspects auxquels je ne faisais pas attention et qui tous ajoutés font que je ne suis pas du tout à ma place. J’ai aussi avancé sur le plan émotionnel (toujours grâce au confinement), j’ai terminé je pense un cycle, c’est toujours compliqué mais ça s’améliore.

J’ai fait beaucoup de choses et il m’est arrivé beaucoup de choses en 2020 : j’ai commencé à « voir quelqu’un » qui m’aide vraiment tant sur le plan personnel que professionnel, j’ai assidument pratiqué le journal poétique et ça me fait du bien, j’ai progressé en dessin, j’ai fait lire mon thème astral qui m’a beaucoup appris sur moi et j’essaie de commencer à apprendre l’astrologie, j’ai fait plusieurs défis des 100 jours, j’ai fait une formation sur le harcèlement scolaire qui m’a permis de traiter certaines blessures, j’ai manifesté, j’ai fait une formation photo, j’ai tenu un carnet de gratitudes, j’ai beaucoup écrit, j’ai participé à un colloque, et l’Univers a remis quelqu’un de précieux pour moi sur mon chemin. Par contre je n’ai vu qu’une seule exposition et c’est regrettable, je ne me suis pas beaucoup promenée dans la nature et je n’ai pas eu mon voyage nourricier de juillet, j’ai fait quelques crises d’anxiété (euphémisme) et en fais toujours. J’ai aussi tenté des choses qui ont échoué parce que ça ne me convenait pas, comme une formation au copywriting, c’était cohérent sur le papier mais ça ne vibrait pas. Mais on apprend aussi de ça.

Et puis, quelques petits miracles, ici et là. Un peu de magie. Des ours.

Des retours positifs et des remerciements.

Il y a une blague qui circule, « je n’ajoute pas une année à mon âge car je n’ai pas utilisé 2020 ». Moi j’ai l’impression au contraire que j’ai pas mal utilisé 2020, pour mieux me trouver et savoir où je voulais aller. C’est globalement ce que j’ai fait les 3 dernières années mais là c’était particulièrement fort.

Bref : une année intense, transformative, j’ai même envie de dire alchimique puisque j’ai beaucoup travaillé sur mes ombres pour les transmuter, et où j’ai cherché la beauté dans le plus infime, ce qui m’a aussi permis de me transformer. Et une année qui a respecté certains de ses défis, si je suis objective !

Janvier : enthousiasme et nettoyage

Février : chercher la beauté et l’espérance

Mars : cocooning, anniversaire confiné et créativité

Avril : le printemps de l’intérieur

Mai : vibrer comme une immense lyre

Juin : comme une forme de libération

Juillet : s’échapper et se ressourcer

Aout : d’une île à l’autre, trouver l’équilibre et un cadeau de l’Univers

Septembre : un soupçon de magie

Octobre : roudoudounons-nous et promenons-nous dans les bois…

Novembre : descendre affronter les ombres et les transmuter, c’est l’alchimie poétique

Décembre : renaître à la lumière

En mots et en images : août 2020

Les mots…

Dolce farniente // La mer, le soleil, l’air, la plage et la forêt, marcher pieds nus, s’allonger sur le sol, plonger dans l’eau : se régénérer au contact des quatre éléments et recharger les batteries // Une femme sauvage // Et un peu de paddle histoire de pouvoir dire que j’ai fait du sport, et travailler mon équilibre // Le joli petit port de Biganos et ses cabanes colorées // Femme océanique, femme solaire, femme sauvage // Ramasser des coquillages // Lacanau par hasard // La femme océane // Paddle sur le lac (et c’est plus facile que sur le Bassin) // Campagne. Mirabelles, jacuzzi et grosse chaleur // Coucher de soleil // Respirer l’odeur de la nuit et regarder les étoiles // La Grande Ourse // A l’île d’Oléron // Glaces, coucher de soleil, plage, cocktail charentais et restaurant avec vue // Les fruits de mer du 15 août // Une dernière fois // Retrouver mon chez-moi // Défaire les valises, en sortir les petits trésors rapportés en souvenir, leur trouver une place. Nettoyer les coquillages et les galets // Des fleurs séchées dans un livre // ça va quand même être compliqué // Hot as Hell // Alors celle-là, elle est à la fois attendue et surprenante, et jusqu’à nouvel ordre je ne sais pas quoi en penser, sinon que toutes les possibilités me terrifient même celle que je désire absolument // (oui je suis une femme simple) // « J’ai hâte de connaître l’épisode suivant » // Choisir l’amour ? // Besoin d’avancer et de reprendre les choses en main, malgré l’incertitude et l’angoisse // Les baies de sureau qui commencent à passer : c’est le signe que l’été s’en va // Annulation de la promenade du dimanche // Retour forcé là où je n’ai plus ma place… mais avec une jolie surprise (qui n’en est pas une puisque je l’avais prédit mais je fais comme si j’étais surprise) // Jolie surprise ? C’est un euphémisme : j’ai l’impression que le monde reprend des couleurs malgré tout ! Et j’en suis infiniment reconnaissante (en vrai je saute partout de joie dans l’appartement) (rien à voir avec l’écriture, en tout cas pour l’instant)

 

Les images…

Lettre à 2020

Cher 2020,
je viens de vérifier : tu rimes avec plein de chouettes trucs. Vin, d’abord, et ça, on va dire que c’est festif (le Champagne étant du vin, je compte sur toi pour avoir beaucoup de bouteilles à ouvrir parce que beaucoup de choses à fêter). Divin et séraphin ensuite, et c’est bien ce que je veux : une année divine sur tous les plans, et que mon ange gardien passe à la vitesse supérieure. Plein de verbes au passé simple et au présent : vint/vient, devint/devient, parvint/parvient, advint/advient et tout un tas d’autres composés, des verbes que je voudrais enfin pouvoir utiliser dans mon bilan de l’année prochaine, si tu veux bien. Chemin que je souhaite suivre, et demain, porteur d’espoir et de renouveau. Féminin, et comme c’est mon sujet d’écriture, j’y vois un beau signe, d’autant que tu rimes aussi, et surtout avec écrivain.
Avec autant d’atouts lexicaux dans ta manche, je ne doute donc pas, cher 2020, que tu seras une année de nouveau départ, d’envol, de renouveau, de début d’un nouveau cycle constructif, et que tu vas me permettre de quitter définitivement ce qui me disconvient pour me consacrer à ce qui me convient vraiment. Je compte sur toi !
Bisous
Ton Irrégulière préférée

A tous, je vous souhaite une très très belle année 2020