Profiter encore une fois du beau temps pour, après les agapes de Noël, se promener au bord de l’eau et profiter des jeux de reflets… et donc de m’adonner à l’une de mes manies photographiques ! Donc, pour le plaisir des yeux :
Autrice. Blogueuse. Happycultrice. J'habite poétiquement le monde.
C’est quand même un peu mon moment préféré de Noël, faire le sapin. Et cette année, je m’y suis prise hyper tôt, puisqu’à force de voir plein de photos tentatrices, je l’ai fait le dernier week-end de Novembre (il paraît de toute façon que c’était à ce moment-là qu’il fallait le faire puisque c’était le premier dimanche de l’Avent, mais enfin, comme on sait, ce n’est pas ça qui me motive mais plutôt l’idée d’apporter un peu de chaleur dans mon salon). En réalité, je m’y suis même prise dès le mois d’août, en achetant quelques décorations sur le marché du Cap-Ferret. Acheter des décorations de Noël en robe de plage, c’est un concept, mais enfin, j’imagine que plus rien ne vous étonne venant de moi, n’est-ce pas.
Rien de très différent par rapport à d’habitude, à part que j’ai encore plus accentué le côté païen et me suis délestée de quelques ornements qui commençaient à s’abîmer pour en ajouter d’autres, notamment ce très beau disque House Doctor trouvé dans mon calendrier de l’Avent Exploratology (et qui est parfaitement en cohérence avec le reste) ainsi que des sucres d’orge (je n’aime pas ça mais je trouve cela super joli).
La bande originale cette année était une playlist classique (Peer Gynt, le choeur des Gitans dans Le Trouvère, la suite pour violoncelle n°1 de Bach par Rostropovitch, le choeur des hébreux de Nabucco…), dans une odeur de Pomander… Quant aux gourmandises : du chocolat chaud, des oursons en guimauve et du Panettone traditionnel artisanal !
L’autre originalité est qu’il y a déjà des cadeaux sous le sapin, avec mon calendrier de l’Avent Exploratology, donc.
Mais cette année, je ne m’en suis pas tenue au sapin ! D’abord il me restait quelques décorations que j’aime beaucoup mais que je ne voulais pas mettre dans l’arbre pour ne pas le surcharger, et ensuite j’avais envie de vrai sapin qui dégage une odeur de sapin. Du coup, j’ai coupé quelques branches pour agrémenter un peu le reste du salon.
D’abord, j’en ai placé quelques branches sur la desserte, ornées d’une deuxième guirlande lumineuse et de quelques petites boules rouges.
Surtout, j’ai placé des branches de sapin dans un pot de fleurs que j’ai ensuite rempli de pommes de pin (des petites dorées que j’avais achetées il y a quelques années pour le sapin et d’autres naturelles que je ramasse l’été au Cap-Ferret), j’ai ajouté le reste des boules rouges, et placé le tout sur la table basse !
Et voilà le travail… esprit de Noël, es-tu là ?
Pour la première fois depuis longtemps, ce fut un beau mois d’août. Beau au sens météorologique du terme : ensoleillé. Chaud. Brûlant même par moments. J’ai redécouvert la lumière si particulière, ce ciel d’un bleu pur, les nuances entre marine et turquoise de la mer qui à l’horizon se fond avec le ciel. Le scintillement du soleil sur l’eau. Le soir qui tombe, aux reflets roses et dorés. Les pins qui scintillent.
Ce fut aussi un été de découvertes de nouvelles plages. La Pointe est interdite au public (pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas). La plage surveillée est invivable (trop de monde, impossible de se baigner en paix). Nous avons trouvé deux nouvelles plages (enfin trouvé : nous les connaissions, mais ne les fréquentions pas), l’une non loin de la Pointe, d’où l’on voit encore la Dune, et où ont émergé de nouveaux Blockhaus. Une autre beaucoup plus loin, à laquelle on accède en escaladant une dune. Presque déserte.
Les jolies maisons pleines de charme.
Peu de balades, finalement, surtout du farniente. Peu de photos, je n’avais pas pris mon Reflex car je n’avais pas eu le temps avant de partir de traiter les photos d’Amsterdam.
Mais tout de même, quelques clichés souvenirs. Images de ce lieu où je me sens chez moi.
Cela faisait un petit moment que j’avais envie de me soumettre à ce petit questionnaire amusant, que Bernard Pivot proposait à ses invités. Comme je n’avais rien de spécial à raconter aujourd’hui, voilà…
1. Votre mot préféré ?
Pivot : « Aujourd’hui » (avec une apostrophe au milieu).
Moi : Rêverie
2. Le mot que vous détestez ?
Pivot : Un mauvais sentiment, décrit par un mauvais mot : « Concupiscence ».
Moi : Culpabilité
3. Votre drogue favorite ?
Pivot : La lecture des journaux en général, et de L’Équipe, en particulier.
Moi : Le Champagne
4. Le son, le bruit que vous aimez ?
Pivot : Le son très discret des pages que je tourne en lisant un livre, ou le son aussi discret du stylo sur la feuille.
Moi : les vagues au bord de la mer
5. Le son, le bruit que vous détestez ?
Pivot : Rien (Cette question a été oubliée lors de sa dernière émission Apostrophes)
Moi : la sonnerie du réveil (du coup, j’ai éliminé le problème)
6. Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Pivot : Oh ! Putain !, Oh ! putain !, Oh ! Putain ! (Toujours trois fois).
Moi : merde !
7. Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Pivot : Michel Bouquet dans L’Avare de Molière.
Ma réponse : Simone Veil
8. Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Pivot : Président de France Télévisions ou directeur d’une chaîne du service public.
Moi : infirmière
9. La plante, l’arbre ou l’animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Pivot : J’aimerais bien être réincarné dans un cep de la Romanée Conti.
Ma réponse : un chat
10. Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Pivot : « Alors M. Pivot, (Oui parce que Dieu a d’abord parlé latin, hébreux, arabe, puis après il a parlé français. Maintenant il parle anglais, évidemment. Donc) Alors M. Pivot, how do you do ? Euh… Pas terrible… je… euh… I am sorry my God but I don’t speak English. Ah ! Mais c’est vrai vous ne parlez pas anglais. (Il parle français, évidemment, lui aussi…) Eh bien ! Vous avez toute l’éternité devant vous pour apprendre l’anglais. Et je vais vous donner un très bon professeur. S’il vous plaît, allez me chercher sir William. Shakespeare of course ! »
Moi : si je devais mourir demain, j’espère qu’il dirait : « je suis vraiment désolé, j’ai merdé quelque part » ; mais si je meurs dans longtemps en ayant accompli ce que je souhaite accomplir : « Ah, bienvenue ! Ravi de vous voir ! Le bar à champagne est par-là ! Il y a plein de livres et tous les gens que vous aimez » !
Ce n’est pas un tag, mais n’hésitez pas à répondre vous aussi (dans les commentaires si vous voulez)
Cette semaine, cela a fait 18 ans que la première de Sex and the City a eu lieu sur HBO. Une série qui, en fait, m’a accompagnée toute ma vie, la seule dont je possède l’intégrale en DVD et que je regarde encore à l’occasion, et que je connais pas coeur. J’ai aussi lu tous les romans de Candace Bushnell (nous parlerons d’ailleurs du petit dernier mardi) et vu les deux films.
Comme beaucoup, j’ai découvert la série lorsqu’elle est arrivée en France (le streaming n’existait pas, à l’époque) ; j’avais quelque chose comme à peine plus de 20 ans, les filles en avaient largement dix de plus, et pourtant malgré les différences je me suis totalement reconnue en elles, New-York à part.
Comme Carrie, je commande des cosmopolitans lorsque je vais dans un bar (certains peuvent en témoigner).
Comme Carrie, j’ai un nombre invraisemblable de vêtements (même si je me suis un peu calmée par rapport à une époque) et de chaussures. D’ailleurs, mon board pinterest sur les chaussures s’intitule « Hi, it’s Carrie, I’m shoes shopping » (c’était son message de répondeur). Et nombre de vêtements que j’ai achetés étaient inspirés par ses looks. Une robe à pois, un t.shirt « I have nothing to wear », une robe de soirée en voile, des grosses fleurs pour mettre dans mes cheveux ou sur mes vêtements, un collier avec mon prénom. La paire de Jimmy Choo de ma photo de profil.
Lorsque j’ai ouvert mon premier blog, en 2006, mon pseudo était Carrie-Ann et mes articles étaient largement inspirés de ses chroniques dans l’esprit (et de mes multiples histoires désastreuses avec les hommes) : de l’amour, du sexe, de la mode. J’y surnommais mes deux grands amours Big et Aidan.
D’ailleurs, je suis intimement persuadée que si Carrie avait vu le jour plus tard, elle aurait été blogueuse et aurait adoré Instagram. Elle est la blogueuse ultime.
Avec le recul, je me rends compte que mon premier roman est lui-même très « Carrie » dans certains aspects.
Comme Carrie, j’aimerais avoir une chronique dans Vogue.
A une époque, lorsque j’ai relu le roman de Bushnell, il m’avait semblé avoir changé, et que c’était peut-être un peu trop cynique pour moi. En fait, non.
Alors voilà, Happy Birthday à cette série qui m’a quand même pas mal façonnée, et qui restera, je pense, la série de ma vie, malgré ses défauts, sa mauvaise foi et son cliquant… call me Carrie Bradshaw !
J’habite poétiquement le monde…
Regardez le magnifique livre que je viens de recevoir ! C’est celui d’une blogueuse que je ne connais pas du tout et qui s’appelle L’Irrégulière (vous en avez entendu parler, vous ?). Dans ce livre, elle propose un concentré de la catégorie « Elle se réfléchit dans le miroir » de son blog Cultur’elle : des textes, des photos, des billets d’humeur, des mois après moi, des listes… C’est un bel objet, dans un papier de qualité, les photos rendent très bien, bref, c’est vraiment un parfait ouvrage à poser l’air de rien sur la table basse.
Mouarf ! Vous y avez cru ? Remarquez, vous n’auriez pas tort, car le paragraphe précédent comporte une certaine part de vérité, mais pas totalement non plus : non, aucun éditeur ne m’a proposé de publier un concentré de mes chroniques et de mes photos, et si tel était le cas vous pensez bien que je n’aurais pas pu garder le secret (vous me connaissez). En réalité, sur proposition du site, j’ai créé mon Blook.
Qu’est-ce que c’est ? Et bien exactement ce que je viens de vous dire, mais tout le monde peut le faire : un livre qui reprendra votre blog, ou votre profil facebook, ou votre compte instagram, bref, ce que vous voulez (vous pouvez aussi charger un fichier PDF donc les possibilités sont vastes !). Une fois que vous avez choisi, vous allez sur le site et vous téléchargez ce que vous voulez publier. Petit conseil si vous voulez faire un livre avec votre blog et que vous avez beaucoup d’articles : créez plutôt un fichier export qui vous permettra de cibler la catégorie. Moi par exemple j’ai choisi uniquement « elle se réfléchit dans le miroir » (et encore, j’ai fait un tri drastique), parce qu’à part me prendre pour Jean-Paul Enthoven je ne voyais pas bien l’intérêt de faire un best-of de mes chroniques littéraires.
Cela fait, vous allez pouvoir construire la maquette : choix du type de livre (il y a deux possibilités), choix de la couverture, rédaction de la quatrième et de la biographie de l’auteur (vous, en principe). Ensuite, vous allez pouvoir éditer la mise en page parce que, forcément, un blog et un livre ça ne rend pas pareil ; très honnêtement, c’est là que le site n’est pas encore tout à fait performant, car je n’ai pas toujours pu faire exactement ce que je voulais, notamment avec les sauts de page et la taille des photos. Vous pouvez aussi supprimer des articles, si au final vous trouvez que ça ne rend pas si bien que ça.
Et voilà ! Vous pouvez choisir uniquement l’option numérique, ou bien commander une version papier (auquel cas le livre numérique est compris dans le prix) que vous recevrez une semaine plus tard environ. Et c’est vraiment, comme je le disais au début, très très beau, le papier est de belle qualité, c’est chic et glamour, je suis ravie :
Vous pouvez bien sûr en commander plusieurs exemplaires, voire mettre en vente soit la version numérique, soit la version papier, soit les deux : dans ce cas, vous fixez le prix et la marge ira dans votre poche. Vous pouvez donc vous offrir ce magnifique ouvrage que j’ai fait avec amour (cela dit, le livre papier n’est pas donné non plus, mais si je deviens très célèbre un jour ça sera un collector), néanmoins je pense que vous serez plutôt intéressés par le fait de créer votre propre Blook : du coup, avec le code IRREGULIEREBLOOK (valable jusqu’au 31 août) vous avez une réduction de 10% ! Chouette non ?
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