Autrice indépendante : le Grand Jour

C’est aujourd’hui que sort mon deuxième roman, Tout écrivain doit avoir le coeur brisé !

C’est, une nouvelle fois, un mélange d’excitation, de fierté et de peur. Mais surtout de fierté et d’excitation ! C’est un roman sur lequel j’ai travaillé depuis 2016, dont les personnages ont grandi et évolué avec moi au fil des années, un roman qui m’a beaucoup appris tant du point de vue personnel que de celui de l’écriture, et voilà, aujourd’hui il est temps qu’il se détache de moi et qu’il aille vivre sa vie dans le monde, comme un grand !

J’espère que vous l’aimerez autant que moi ! Il est disponible en broché et en numérique : Tout écrivain doit avoir le cœur brisé !

En mots et en images : février 2023

Les mots…

Pourvu qu’il soit doux // Le jour des crêpes // Ne pas oublier l’essentiel // Dire non // Que c’est long // Portrait d’autrice // Subir les jours // Et encore non ! // Enfin // Le temps retrouvé // La poésie des couleurs // Ecrire et peindre // S’entourer d’images // C’est ça, ma vraie vie // Une apparition // Bouffée d’inspiration // Caroline à la campagne // Entre hiver et printemps qui s’annonce // Les jolies choses // Les amis // Besoin de recentrage // Quand ça tangue // Penser au printemps et au renouveau // Refuser de se trahir // La seule chose qui compte // Avancer quand même…

Les images…

Les newsletters qui me nourrissent en ce moment

Actuellement, je suis avec intérêt les ateliers de Géraldine Dormoy sur l’écriture des newsletters, afin de faire évoluer la mienne dans la meilleure direction possible (comment ça vous n’êtes pas encore abonné à L’Escale Poétique ? C’est le moment de le faire : celle du mois de mars sera envoyée dimanche). L’atelier est bien sûr formidable, et assorti d’un groupe WhatsApp très dynamique, qui m’a permis de faire de très très belles découvertes.

Honnêtement, je ne me lasse pas de ce medium : je suis inscrite à beaucoup de newsletters, pas seulement celles du groupe, et comme elles ne paraissent pas toutes le même jour, j’ai l’impression que chaque matin j’ai de quoi me nourrir et me donner une bouffée d’inspiration pour la journée. Alors petite revue de celles qui m’apportent beaucoup en ce moment, outre celles dont j’ai déjà parlé :

1. InBox de Kessel, qui est une sorte de mise en abyme puisqu’il s’agit d’une newsletter sur les newsletters, pleine de recommandations de nouvelles publications à découvrir et de bons conseils. De manière générale je suis très attentive à ce qui se passe sur Kessel, car un de mes projets à moyen terme est de migrer l’Escale Poétique !

2. Ester Ramos : je la connaissais déjà sur LinkedIn et elle fait partie comme du Cercle des Créateurs, grâce auquel vraiment j’enchaîne les découvertes. Sa newsletter est remplie d’analyses percutantes et de bons conseils, axés sur l’écriture et la création !

3. Le journal d’atelier d’Anne-Solange Tardy : j’ai parlé un million de fois d’Anne-Solange, je suis fan de tout ce qu’elle fait, mais elle avait laissé de côté ses newsletters. Quelle ne fut donc pas ma joie l’autre jour de recevoir par surprise cette nouvelle version, dans laquelle elle réfléchit à ses pratiques artistiques. Comme toujours c’est beau, c’est poétique, et très pertinent !

4. Les nouvelles pensées by Caro : là encore, une grande joie de découvrir que Caro se lançait dans la newsletter. Son blog me manquait, c’est donc un plaisir de retrouver ses réflexions drôles et profondes sur la vie le monde tout ça !

5. CDLT, une newsletter drôle et décalée tout en restant très pertinente et instructive sur la com, les nouvelles technologies, le monde du travail…

6. La lettre personnelle de Céline Lieffroy, une des découvertes du groupe des newsletteuses. J’aime beaucoup le ton très personnel, et ses réflexions notamment sur l’écriture m’inspirent beaucoup !

7. From Baiona with love de Nathalie Longevial, là aussi une découverte du groupe dont j’apprécie beaucoup le ton, ce sont des petits morceaux de vie à la fois intimes et universels qui font beaucoup de bien. Et puis Nathalie est autrice comme moi, et là encore ses réflexions sur le sujet ne peuvent que me nourrir !

Et ce sera tout pour aujourd’hui, mais j’y reviendrai sans doute (j’intégrerai peut-être mes nouvelles découvertes dans les favoris du mois) car je suis loin d’avoir fait le tour !

Instantané : Trésors de la mer

J’avais demandé à mes parents de me rapporter deux choses de la Martinique où ils sont allés en janvier ! L’une d’elle, c’était du sable et des coquillages (ils n’ont d’ailleurs pas trouvé beaucoup de ces derniers), mais je n’avais pas pensé au verre dépoli  que j’aime pourtant à la folie ! C’est une des seules pollutions humaines (puisque le verre de mer vient des débris de verre, essentiellement des bouteilles mais aussi tout ce qui peut se retrouver en mer notamment sur les bateaux) qui donne quelque chose de beau et de poétique : la nature s’empare de ce que l’humain jette, le façonne, le polit dans ses vagues, et l’offre à nouveau.

Mais ils connaissent mes manies et comme apparemment ce verre de mer abonde sur les plages des Caraïbes ils m’en ont rapporté toute une collection qui fait mon émerveillement et ma joie : que dire de cette variété de formes, de tailles, de couleurs allant du blanc au vert bouteille en passant par le vert d’eau et le turquoise ? Que dire de la manière dont la lumière les fait scintiller ? Et que dire de leur bruit de ruisseau qui chante lorsqu’on les manipule ?

Ce sont de vrais bijoux !

Instantané : Trésors de la mer
Instantané : Trésors de la mer

Il se passe des choses sur YouTube !

L’autre jour, j’ai pris conscience que j’adorais créer des vidéos. D’abord mes vidéos de bande annonce pour mes livres ou pour mon site, mais je me suis dit : tiens, pourquoi ne pas aller plus loin et réanimer cette pauvre chaîne YouTube à moitié morte ?

L’idée n’est pas, évidemment, de me transformer en Youtubeuse. L’idée est plutôt, comme ça l’était lorsque je l’ai créée d’ailleurs, de faire des petites pastilles vidéos en musique, qui seront comme une extension du reste. Le tout sera, bien évidemment, lié aux activités du Voyage Poétique :
– Ce que je faisais depuis le début, à savoir les pastilles visites d’expos ou de musées. Ces pastilles s’intitulent « Bouffée d’art frais ».
– Les Bande annonce
– Ce que j’ai commencé à faire récemment et m’a beaucoup amusée : les incursions dans mon processus créatif visuel, sous la forme de « sketchbook tour » et sans doute prochainement de petites vidéos où je fais un peu de peinture ou de collage. Ces pastilles s’intitulent « Invitation à un voyage créatif ».
– Les vidéos de voyage, qui sont sur le même modèle que les vidéos « bouffée d’art frais ».

Je ne prévois pas de vlog ni de petites choses comme ça, mais après, hein, on me connaît ! Bref, je vous invite à venir vous abonner si ce n’est pas déjà fait : Caroline Doudet – Le Voyage Poétique !

Instantané : cahier de poésies

Je suis en train de travailler sur la nouvelle version de L’Oracle des poètes qui devrait sortir dans le courant du deuxième trimestre (j’espère, depuis le temps que je vous le promets). Et en écrivant l’introduction du livret, cherchant des propositions créatives autour des cartes, m’est venue l’idée d’une activité amusante : illustrer les cartes dans un cahier de poésies. Comme lorsqu’on était à l’école primaire : le poème écrit sur une page, et en face l’illustration.

Pour tester mon idée, je me suis mise en quête d’un tel cahier. Bien sûr, j’en ai trouvé, mais aucun qui me plaisait. Alors, j’ai fait comme d’habitude : je l’ai créé moi-même et publié. Et j’ai commencé à l’utiliser. D’abord avec le sublime poème de Rimbaud « Soleil et chair » dont j’ai recopié l’extrait à la main, et que j’ai illustré avec un collage autour d’un de mes tableaux préférés, « La Naissance de Vénus ». Pour le second poème, « Destination : arbre » d’Andrée Chédid, changement de techniques : j’ai imprimé le poème en violet pour donner un effet ronéo, et j’ai dessiné un cerisier en fleur au Tombow.

Bilan : je m’amuse beaucoup. Les pages sont un peu fines car ce ne sont pas des pages de dessin, mais ça ne me gêne pas du tout car j’adore l’effet des pages gondolées. Si ce cahier vous fait envie (il n’est pas forcément lié à l’oracle), vous pouvez vous le procurer ici : Cahier de poésies.

Le sujet, c’est l’amour

Dans ma dernière Escale Poétique (si vous n’êtes pas encore abonné à cette infolettre, je vous encourage vraiment à le faire, il s’y passe des choses intéressantes et plus intimistes qu’ici), j’expliquais comment, suite à mon coup de mou habituel du mois de janvier, j’avais décidé de retravailler sur le bateau, avec l’Invitation à un voyage introspectif.

Après avoir fait le bilan de la situation actuelle à l’aide du questionnaire des 12 maisons astrologiques et du Tarot (bilan qui montrait tout de même beaucoup de blocages), j’avais entrepris de retravailler sur mes valeurs, et c’était une bonne idée car je me suis aperçu qu’elles avaient bougé. Pas fondamentalement changé, mais elles s’étaient réorganisées. C’est un processus normal : les valeurs, ce qui donne sa direction à notre vie, ne sont pas figées, et évoluent en même temps que nous, d’où l’importance de refaire régulièrement un point, ce que je n’avais pas fait (vous savez ce qu’on dit du cordonnier). Bref : sans être complètement à côté de la plaque, je n’étais plus complètement alignée avec mes valeurs, et surtout la première : l’amour.

Il faut dire que c’est très compliqué, pour moi. Dans un entretien, Brené Brown affirmait que notre sujet, c’est ce qui nous est le plus difficile, ce qui nous résiste le plus. Si c’était facile, il n’y aurait rien à dire. Et, c’est un fait : l’amour est mon sujet, et ça le sera jusqu’à mon dernier souffle. L’amour est le sujet de L’Aimante, l’amour est le sujet de Salomé et des Cinq leçons de Socrates Knight. Et bien sûr, l’amour est le sujet de Tout écrivain doit avoir le cœur brisé.

Ce qui donnait quelque chose d’assez curieux dans mon système : l’amour était une valeur essentielle (pas à la première position néanmoins, mais c’est le cas aujourd’hui), mais lorsque je faisais le test des Forces de caractère, il arrivait en 20e position (sur 24…). On comprend les difficultés. Or, les forces de caractère, ce sont nos capacités préexistantes de penser, d’agir, de sentir, et elles ne s’acquièrent pas par l’expérience ou l’entraînement, contrairement aux compétences. Les forces de caractère ne sont pas supposées bouger tant que cela, même si elles peuvent se développer davantage en en prenant conscience et en trouvant le chemin pour les optimiser. Mais enfin l’amour était 20e : difficile d’optimiser ce qui n’existe pas.

Et bien, figurez-vous que si : en refaisant le test, je me suis rendu compte que mes forces aussi, avaient changé. Le podium est toujours occupé par le trio émerveillement/soif d’apprendre/créativité, même si l’ordre a légèrement bougé. Mais la surprise vient des places 5 et 6 : l’authenticité, qui était en milieu de classement, fait une entrée remarquée à la cinquième place, et l’amour à la sixième.

Et je suis absolument convaincue d’une chose : ces forces étaient déjà là, mais elles étaient bloquées, je ne parvenais pas à y avoir accès et à les utiliser, même si c’était mon mouvement naturel : cela faisait donc comme si elles n’existaient pas, mais elles existaient bel et bien, il fallait simplement (enfin, simplement : on se comprend) les libérer et leur permettre de s’exprimer. Et je crois que c’est grâce à la grande magie de l’écriture que j’ai réussi ce… tour de force.

Bonne saint-Valentin à ceux qui la fêtent !