Favoris de février

Nouvelle salve de favoris, avec ce mois-ci essentiellement des séries, mais d’autres petites choses aussi :

1. Un vêtement : la salopette Sidonie de Sézane, trouvée dans les archives et que j’adore : je voulais une pièce un peu plus forte que mes éternels 7/8 noirs, mais pas non plus quelque chose de complètement foufou : plutôt un vêtement chic, féminin, et avec le petit truc en plus qui fait la différence (sachant que mon rêve ultime c’est une combinaison Septem). Vous devez me croire sur parole car je n’ai pas réussi à faire de photo potable de moi !

2. Une gourmandise : la mousse au chocolat Marie Morin. Je n’achète jamais de mousse au chocolat, mais celle-ci (la version « à partager ») m’a fait de l’œil car elle est proposée dans un magnifique petit bocal qui était parfait pour mon verre de mer. Mais bien sûr, j’ai mangé la mousse. Et j’ai cru défaillir : elle est exactement comme si vous l’aviez faite vous même, très corsée en chocolat, ferme et onctueuse, vraiment, une tuerie !

3. Le matériel de créativité de chez Action : alors, figurez vous que je n’avais jamais posé les pieds chez Action, mais l’autre jour j’étais en vadrouille avec mes parents, et nous y avons fait un tour. J’ai eu l’impression d’être un enfant dans un magasin de confiseries (et pourtant, on sortait de Cultura, qui me fait déjà beaucoup d’effet) : j’ai trouvé de vraiment chouettes trucs, et à un prix défiant toute concurrence. J’ai pris tout un assortiment de feutres aquarelles qui sont formidables, des jolis tampons (je ne trouve jamais de jolis tampons), des encreurs, plein de magnifiques stickers et de papier (pareil : les sets de stickers et de papier, j’ai un mal fou à en trouver qui me plaisent). J’ai aussi pris des trucs pour la déco de printemps. Alors je sais, j’ai l’air d’avoir découvert la roue là, mais vraiment j’ai été épatée ! J’y reviendrai…

Stationnary shopping

4. Et maintenant, les séries :
Machos Alfa (Netflix), une série espagnole qui interroge la masculinité et la virilité toxique par le biais de 4 hommes qui tentent de se « déconstruire ». C’est très drôle, bien fait, attendrissant.
Le chemin de l’olivier (Netflix), une petite pépite qui date du mois d’août mais à côté de laquelle j’étais passée, et qui explore le transgénérationnel et ce que les tragédies vécues par nos ancêtres peuvent provoquer chez nous même si nous n’en avons pas connaissance, avec une magnifique métaphore de l’arbre malade parce que ses racines ne sont pas saines. La série est turque, et outre l’histoire qui est très bien menée, les paysages sont d’une beauté à couper le souffle.
The White Lotus (OCS) : une exploration de la décadence des riches et puissants, pour résumer rapidement. Chaque saison (il y en a deux) se déroule dans un hôtel de luxe, à Maui pour la saison 1 et Taormine pour la saison 2 ; dès les premières minutes de chaque saison, on sait que quelqu’un va mourir, mais on ne sait pas qui (ni comment) avant le dernier épisode. C’est drôle, cynique, esthétiquement à couper le souffle (le générique est un bijou, et on a envie de sauter dans le premier avion) : une vraie réussite !
The Consultant (Prime Video) : sortie très récente, qui nous invite au cœur d’une entreprise de jeux vidéos dont le créateur vient d’être assassiné, peu après avoir engagé un mystérieux consultant aux méthodes bizarres, qui pousse les employés dans leur retranchements. La série explore le pacte faustien, et ce que chacun est prêt à faire pour « réussir ». C’est très bien fait, et honnêtement j’ai eu un peu froid dans le dos !

Et voilà, c’est tout pour ce mois-ci ! Et vous, de belles découvertes à partager ?

Les newsletters qui me nourrissent en ce moment

Actuellement, je suis avec intérêt les ateliers de Géraldine Dormoy sur l’écriture des newsletters, afin de faire évoluer la mienne dans la meilleure direction possible (comment ça vous n’êtes pas encore abonné à L’Escale Poétique ? C’est le moment de le faire : celle du mois de mars sera envoyée dimanche). L’atelier est bien sûr formidable, et assorti d’un groupe WhatsApp très dynamique, qui m’a permis de faire de très très belles découvertes.

Honnêtement, je ne me lasse pas de ce medium : je suis inscrite à beaucoup de newsletters, pas seulement celles du groupe, et comme elles ne paraissent pas toutes le même jour, j’ai l’impression que chaque matin j’ai de quoi me nourrir et me donner une bouffée d’inspiration pour la journée. Alors petite revue de celles qui m’apportent beaucoup en ce moment, outre celles dont j’ai déjà parlé :

1. InBox de Kessel, qui est une sorte de mise en abyme puisqu’il s’agit d’une newsletter sur les newsletters, pleine de recommandations de nouvelles publications à découvrir et de bons conseils. De manière générale je suis très attentive à ce qui se passe sur Kessel, car un de mes projets à moyen terme est de migrer l’Escale Poétique !

2. Ester Ramos : je la connaissais déjà sur LinkedIn et elle fait partie comme du Cercle des Créateurs, grâce auquel vraiment j’enchaîne les découvertes. Sa newsletter est remplie d’analyses percutantes et de bons conseils, axés sur l’écriture et la création !

3. Le journal d’atelier d’Anne-Solange Tardy : j’ai parlé un million de fois d’Anne-Solange, je suis fan de tout ce qu’elle fait, mais elle avait laissé de côté ses newsletters. Quelle ne fut donc pas ma joie l’autre jour de recevoir par surprise cette nouvelle version, dans laquelle elle réfléchit à ses pratiques artistiques. Comme toujours c’est beau, c’est poétique, et très pertinent !

4. Les nouvelles pensées by Caro : là encore, une grande joie de découvrir que Caro se lançait dans la newsletter. Son blog me manquait, c’est donc un plaisir de retrouver ses réflexions drôles et profondes sur la vie le monde tout ça !

5. CDLT, une newsletter drôle et décalée tout en restant très pertinente et instructive sur la com, les nouvelles technologies, le monde du travail…

6. La lettre personnelle de Céline Lieffroy, une des découvertes du groupe des newsletteuses. J’aime beaucoup le ton très personnel, et ses réflexions notamment sur l’écriture m’inspirent beaucoup !

7. From Baiona with love de Nathalie Longevial, là aussi une découverte du groupe dont j’apprécie beaucoup le ton, ce sont des petits morceaux de vie à la fois intimes et universels qui font beaucoup de bien. Et puis Nathalie est autrice comme moi, et là encore ses réflexions sur le sujet ne peuvent que me nourrir !

Et ce sera tout pour aujourd’hui, mais j’y reviendrai sans doute (j’intégrerai peut-être mes nouvelles découvertes dans les favoris du mois) car je suis loin d’avoir fait le tour !

Favoris de janvier 2023

Allez, un petit tour dans mes découvertes et favoris de ce premier mois de l’année 2023 !

1. La luminothérapie. Cela faisait très longtemps que j’avais envie d’essayer tant les mois d’hiver sont pour moi très difficiles à supporter. Je mets déjà des lumignons à peu près partout chez moi et pas seulement pour les fêtes, mais je voulais une lampe ad hoc, et je l’avais mise sur ma liste au Père Noël, qui me l’a gentiment apportée. Je me fais une séance tous les matins lorsque je pratique ma lecture active, je ne pratique pas depuis assez longtemps pour voir de réels effets (surtout que mon mois problématique c’est surtout novembre), mais tout de même, cela me donne un coup de boost pour ma journée.

2. Deux nouveaux vêtements dans mon dressing, toujours chez Sézane : je suis en train de travailler sur une capsule wardrobe simple et composée de vêtements dont je sais que je vais beaucoup les porter. Un de mes indispensables étant la chemise Pierro, dont j’ai plusieurs exemplaires et que je porte pour ainsi dire tout le temps, et que j’avais envie de fleurs (on n’a jamais assez de fleurs dans sa vie), mais d’une couleur que je n’avais pas encore, j’ai jeté mon dévolu sur un motif garden sur fond marine. Et comme je voulais aussi depuis longtemps une chemise en jean que je peux porter toute l’année, souple et qui va avec tout, j’en ai pris une aussi. L’avantage de constituer son fond avec deux ou trois marques que l’on connaît bien, c’est qu’il n’y a pas de mauvaises surprises au niveau de la taille et du tombé.

3. Deux chouettes femmes dont j’aime beaucoup suivre les activités sur Instagram, et que je trouve particulièrement inspirantes (cela fait une éternité que je n’ai pas fait d’articles inspiration d’ailleurs) :
Elisa Gallois de « Et Dieu créa » et dont j’aime beaucoup l’univers poétique. Ce que j’aime surtout, c’est qu’elle a mon âge, taille du 42 et ose tout niveau vestimentaire, et donne de très bons conseils pour s’habiller lorsqu’on n’est ni une crevette, ni plus-size : en fait j’ai souvent l’impression qu’au niveau des corps mis en avant sur le net, c’est tout ou rien, mais on voit finalement peu de corps « moyens » on va dire, et je ne me reconnais que rarement. Ici, je me reconnais, et elle m’a inspirée à acheter un truc que je vous montrerai le mois prochain parce qu’il est parti chez la retoucheuse !

Victoria Arias ou Mango and salt : elle vit à Amsterdam, j’adore la suivre dans ses péripéties chine et vintage (elle est de très très bon conseil pour dénicher des pépites), ses promenades digicam (elle m’a inspirée sur le sujet) et ses deux chiens Luna et Lenka, qui sont de races Galgo et Podenco, des lévriers de chasse très maltraités qui sont pourtant adorables ! Bref, elle m’inspire beaucoup au niveau du lifestyle !

4. Et comme d’habitude je termine sur les séries (pas de film cette fois-ci), toutes sur Netflix :
– Evidemment l’inénarrable Emily in Paris. Je m’en moque que rien ne soit réaliste dans cette série : j’adore, c’est un petit bonbon qui fait du bien, et je ne vais pas bouder mon plaisir.
– Une série documentaire appelée Architecte du désir, et qui met en scène une décoratrice d’intérieur qui s’est spécialisée dans les sex room, que ce soit les pièces de la maison uniquement destinées à faire l’amour (comme la Red room of Pain de Christian Grey) où une chambre à coucher. Dit comme cela, ça peut sembler un peu bizarre mais c’est réellement passionnant parce que, bien sûr, il n’est pas simplement question de décoration mais d’amour et de désir au sein du couple, et c’est vraiment une belle découverte.
– Sur un thème similaire (on ne se refait pas) j’ai découvert la série polonaise Sexify, dont la deuxième saison vient de sortir, et qui raconte les aventures de trois jeunes femmes qui développent une application destinée à améliorer la sexualité et atteindre l’orgasme, dans une société qui n’est pas très ouverte à ce genre de choses. J’ai adoré, c’est frais, drôle mais pas toujours, et très bien mené !

Et voilà pour le mois de janvier ! Et vous, qu’avez-vous découvert d’intéressant ce mois-ci ?

Favoris de décembre

Un mois pas forcément très riche en découvertes et en nouveautés, mais je vous les livre tout de même.

1. Ma vraie découverte importante, c’est le halloumi. Vous allez peut-être vous moquer de moi, mais il se trouve que je n’avais jamais (ou alors sans m’en rendre compte) goûté ce fromage chypriote. Je ne sais pas si on en trouve partout mais l’autre jour il y en avait à Grand Frais, je me suis dit « tiens je ne connais pas je vais goûter » (il n’y a bien que pour le fromage que je suis aventureuse comme ça). J’ai goûté. Ce truc va devenir un de mes essentiels, c’est certain !

2. Un pull tout doux : c’est l’une des seules choses agréables de la saison avec les plaids (et le feu de cheminée mais je n’en ai pas, et le chocolat chaud) : les pulls doux. C’est une nouvelle fois un pull Sézane qui me réjouit : il y a quelques années j’avais failli acheter le pull Balthazar, rouge avec des rayures dorées, qui n’est pas un pull de Noël (moi vous savez je suis Ascendant Lion, alors le doré et les paillettes, c’est tout le temps). J’avais renoncé, jusqu’à le trouver l’autre jour sur Vinted (il y en a encore plein). Et j’en suis amoureuse. Tout comme je suis amoureuse de mon nouveau bonnet, toujours chez Sézane, qui reste une de mes marques préférées, et qui est à la fois doux et chaud, avec quelque chose d’un peu original car il est en forme de turban !

3. Un bouquet de fleurs artificielles : normalement je n’aime pas trop ça, sauf lorsqu’elles sont spectaculaires et ne cherchent pas l’illusion du vrai, mais au contraire pointent leur artificialité théâtrale. Ce qui est le cas de ces hortensias flamboyants trouvés chez Atmosphera, pour lesquels j’avais un pot parfait, et qui sont très beau dans mon entrée (il faut soigner son entrée). Il m’en faudra néanmoins un quatrième.

4. Bien sûr je me suis fait un marathon de petits films de Noël, je ne vais pas tous les citer mais je vous conseille particulièrement The Noël Diary et Christmas with you, que j’ai vraiment trouvé originaux et réconfortants (Netflix). Sur la même plateforme mais pas de Noël, je vous conseille aussi La Petite Nemo et le monde des rêves, qui est très très touchant et avec Jason Momoa, ce qui rajoute du piquant.

5. Et enfin, toujours sur Netflix, j’ai regardé Harry & Meghan, qui m’a beaucoup touchée même si je reste perplexe sur la manière de faire… En fait ce que je trouve intéressant parce que parfaitement en phase avec mes recherches et réflexions actuelles, c’est la manière dont chacun a visiblement trouvé en l’autre exactement la personne dont il avait besoin pour avancer.

Favoris de Novembre

On l’a dit, novembre est un mois compliqué pour tout le monde, et en particulier pour moi. Mais, tout de même, certaines petites choses sont venues lui apporter un peu de lumière et de douceur :

1. Les fermoirs de superposition : peut-être que vous connaissez cet objet depuis mille ans, mais pour ma part je viens de le découvrir. C’est un petit accessoire tout simple, qui ne coûte rien, et qui change littéralement ma vie en me permettant de porter mes colliers préférés. C’est un fermoir aimanté, auquel on accroche ses colliers, ce qui permet d’en porter plusieurs sans qu’ils s’emmêlent, ce qui est déjà merveilleux. Mais l’avantage, pour moi, est le système aimanté : accrocher un coller le matin quand on part, c’est vraiment l’opération qui me met les nerfs en pelote, car je n’y arrive que très difficilement, et la plupart du temps je finis par renoncer, ce qui est très frustrant. Là, grâce à l’aimant, c’est attaché en 2 secondes, et comme ça rallonge un petit peu les colliers, cela me permet de porter celui de mon arrière grand-mère, qui était un peu court et que je ne parvenais absolument pas à mettre. Et l’aimant tient bien, donc pas de risque de perdre les bijoux.

2. La bougie Yankee Candle à la cannelle : en général, je n’aime pas beaucoup cette marque, je trouve que ça ne sent pas grand chose. Sauf celle-ci, qui sent Noël, les épices, et qui est un ravissement olfactif : c’est vraiment une de mes préférées des saisons intérieures.

3. Le chocolat Merveilles du Monde : c’est la meilleure nouvelle de cette fin d’année, le retour de ce chocolat mythique de notre enfance, avec ses images à collectionner. Il revient grâce à une marque indépendante et éthique, probablement en mars, et il est probable que ça fasse un carton tant depuis des années il manquait à tout le monde. J’ai hâte de croquer à nouveau dans un lion (tous les carrés de chocolat avaient le même goût, et pourtant on avait tous notre préféré : quel était le vôtre, tiens ?) et de voir quels souvenirs reviennent…

4. L’Ecole du Bien et du Mal (Netflix) : un petit film dont je n’attendais pas grand chose mais qui m’a permis de passer une bonne soirée. Les costumes sont somptueux, et j’ai trouvé le propos assez intéressant concernant l’amour, l’amitié et l’origine du Mal. C’est plutôt orienté ados, mais les adultes s’y retrouvent aussi, je pense.

5. Et enfin deux séries, toujours sur Netflix :
– La saison 5 de The Crown que j’attendais avec une impatience teintée d’appréhension : Imelda Staunton pour moi c’est l’abominable Dolores Ombrage, et j’avais un peu peur de ne pas parvenir à passer outre. Et bien, pas du tout : elle est absolument parfaite dans le rôle d’une reine vieillissante, et fragilisée par tous les événements douloureux qui émaillent le début des années 90. Ce n’est pas la meilleure saison, mais j’ai tout de même passé plusieurs excellentes soirées à la regarder : le scénario est un peu faible par moments, mais en revanche les acteurs sont extraordinaires, et j’ai vraiment beaucoup aimé le personnage du Prince Philip, joué par Jonathan Pryce, qui se révèle ici très touchant et humain. J’ai juste un bémol concernant Dominic West en Prince Charles : il est excellent, ce n’est pas le problème, mais il est trop beau…
Wednesday : la série de Tim Burton consacrée à Mercredi Addams. J’ai adoré l’univers proposé, et surtout, j’ai adoré l’évolution du personnage, qui s’ouvre petit à petit aux émotions, apprend à être avec les autres et à accepter d’avoir besoin d’eux. Beaucoup de synchronicités avec mes expériences actuelles, on va dire…

Voilà. Et vous, qu’avez-vous aimé en ce mois de novembre ?

En attendant Noël : lettre à Santa

Cher Santa,
Me revoilà comme tous les ans avec ma petite lettre pour te faire part de mes envies de cadeaux. Cette année, j’ai été très sage et j’ai pris les rênes de ma vie en main, avec la création du Voyage Poétique et la publication de mes livres : si tu pouvais faire en sorte que ça fonctionne encore mieux et que je puisse envisager sereinement de quitter mon daily job, ça serait gentil. Mais en tout cas, j’ai bien compris que je devais moi-même poser la couronne sur ma tête pour devenir une reine. Pour l’autre truc immatériel que j’ai l’habitude de te demander tous les ans, je préfère à la limite que tu ne t’en mêles pas : je vais gérer, c’est assez compliqué comme ça. Donc avec tes rennes, je préfère que vous vous concentriez sur quelques petits trucs matériels qui me feraient bien plaisir, tu vas voir c’est comme d’habitude joli et poétique :

1. Une chaise de bureau en velours rose : attendu que je passe plusieurs heures par jour dans mon bureau assise devant mon ordinateur, je crois nécessaire d’avoir quelque chose de joli et de confortable, surtout si comme je l’espère je suis amenée dans le futur à y passer encore plus de temps. Donc, du velours rose, de la couleur de ma marque. Celle que je te montre ressemble à une coquille Saint-Jacques, je la trouve très adaptée au niveau symbolique, d’autant que comme tu le sais puisque tu sais tout, j’ai affiché La Naissance de Vénus un peu partout dans mon bureau, ça formera donc une belle harmonie.

2. Une lampe de luminothérapie : je t’écris depuis le mois de novembre, et j’ai beau faire des efforts, la déprime saisonnière est en train de s’emparer de moi. J’ai besoin de lumière, et je crois qu’une petite lampe dans ce genre sera parfaite pour me donner de l’énergie le matin, pendant que je fais ma lecture active.

3. L’Atlas de botanique poétique de Francis Hallé : désormais que j’ai une presse à fleurs, j’ai très envie de faire un herbier, mais évidemment, un herbier poétique, et ce livre me semble une merveilleuse source d’inspiration. Tu peux le compléter si tu veux avec un joli herbier à remplir (4).

5. L’Art qui guérit : comme tu le sais, je suis très intéressée par tout ce qui a trait à l’art-thérapie au sens large, et c’est mon projet d’étudier encore davantage cette question, et cet ouvrage a l’air parfait. En plus, comme par hasard, il y a La Naissance de Vénus sur la couverture : c’est un signe.

6. Une robe Boden : tu sais combien je suis adepte des robes de cette marque, qui sont parfaitement coupées et qui ont des poches !!! J’ai eu le coup de foudre pour celle-ci, qui est rouge comme ta tenue, et je pense qu’elle m’ira très bien !

7. Des verres coquille Saint-Jacques : non, je deviens pas monomaniaque de la coquille. Simplement j’avais acheté deux de ces verres au Palais Jacques Cœur, à Bourges, que j’adore, mais j’en ai cassé un, et bêtement je me disais qu’il faudrait que je revienne à Bourges pour en acheter, sans réfléchir que très probablement on les trouvait ailleurs. Et l’autre soir, complètement par hasard, je tombe dessus ! Donc évidemment, il me les faut (et, tant qu’à faire je veux bien aussi les gobelets !

8. Journaux intimes : comme j’ai un projet autour du journaling, et que ce livre a l’air très beau, je serai heureuse d’y chercher l’inspiration !

Merci d’avance, bisous
Ton Irrégulière préférée

Et vous, vous avez écrit votre petite lettre ? Qu’est-ce que vous avez demandé ?

Les cinq objets auxquels je tiens le plus

Un article qui m’a été, une nouvelle fois, inspiré par Coline, mais aussi par l’écriture d’Adèle, et qui m’a obligée à une sérieuse introspection : quels sont les objets qui ont le plus de valeur à mes yeux, sachant que j’aime m’entourer d’objets, je ne suis pas du tout minimaliste, mais que mon rapport à eux est très particulier : j’aime qu’ils soient là, certains sont là depuis toujours car je suis plutôt fidèle, je ne change pas ma décoration tous les quatre matins (j’ai plutôt envie de dire qu’elle ne change même jamais, tout au plus je fais tourner certains éléments au fil des saisons), beaucoup de trucs ont plus de cent ans parce que j’aime les objets qui ont une histoire, mais mais mais, en réalité, il y a peu de choses dont la perte me dévasterait.

En réalité, j’ai toujours été dans un état d’esprit qui fait que je suis toujours prête à fuir à n’importe quel moment, laissant tout derrière moi (comme Adèle, je viens de réaliser : c’est intéressant). Ce qui fait que ma voiture, mais pas nécessairement celle que j’ai actuellement, simplement une voiture me permettant de partir très vite, est finalement ce à quoi je tiens le plus, mais on ne peut pas dire que ce soit un objet. En revanche, on peut dire que je suis sans doute un peu zinzin, mais être prisonnière est ma peur alpha, et j’ai beau travailler dessus, je crois qu’elle sera toujours là.

Bref. J’ai tout de même réussi à trouver des objets auxquels je tiens particulièrement pour des raisons diverses :

1. Mon passeport : vu ce qui précède, cela n’étonnera personne. Je ne sais pas d’ailleurs si le passeport peut être considéré comme un objet, on va dire que oui. J’ai toujours mon passeport sur moi. Je suis même très étonnée quand j’entends les gens dire « je ne sais pas où j’ai mis mon passeport », « je suis arrivé à l’aéroport et devine quoi, j’avais oublié mon passeport ». Le mien ne me quitte jamais. Alors certes, il me sert de pièce d’identité, mais comme j’ai aussi toujours sur moi mon permis de conduire, cela pourrait passer. Mais non : mon passeport est dans mon portefeuille et n’en sort pas.

2. Une petite maisonnette de Noël en carton, qui contenait des chocolats et que quelqu’un de plus précieux que l’air que je respire m’a donnée. Sans les chocolats. Elle est sur mon bureau, et je ne peux pas me résoudre ne serait-ce qu’à la ranger dans mes décorations de Noël. Elle fonctionne un peu comme une symbolisation de ce qui me permet d’écrire, émotionnellement, donc j’ai besoin qu’elle soit là.

3. Une étole rouge en cachemire, dont je pourrais presque dire qu’elle est mon doudou : en temps normal, elle est sur mon canapé, et je m’enroule régulièrement dedans lorsque j’ai un peu froid, mais c’est aussi une des seules choses que j’emmène systématiquement avec moi en voyage ou en vacances. Je pense que c’est parce qu’elle porte l’odeur de ma maison, une autre odeur aussi, et que comme je suis très animale avec les odeurs, cela me rassure. Il m’arrive aussi de la porter au quotidien, parce qu’elle est très jolie.

4. Le collier de mon arrière grand-mère : je le porte peu, ce collier que mon arrière-grand-père a offert à mon arrière-grand-mère pour leur mariage (cela dit, j’ai trouvé une solution pour plus facilement le mettre, je vous en reparle dans les favoris de novembre). Je trouve le symbole très beau, le collier lui-même a beau avoir cent ans est très moderne, et il joue un rôle dans le projet Adèle.

6. Mes journaux poétiques : j’aurais pu les mettre en premier d’ailleurs, enfin au moins en deuxième. Peut-être que je ne les relirai jamais, contrairement à Adèle (oui, il y a une histoire de journaux dans Adèle). Et je regrette de ne pas avoir gardé ceux de mon adolescence, ce serait une tellement riche source d’enseignement. Alors cela tient de la place, mais je ne m’en déferais pour rien au monde.

Voilà. Bien sûr, il y a beaucoup d’autres objets auxquels je tiens et je n’ai aucune intention de fuir ma maison au milieu de la nuit sans rien emporter. On remarquera d’ailleurs que je n’ai mis ni mon téléphone ni mon ordinateur dans la liste : leur contenu m’est précieux (et il est sauvegardé à la fois en dur mais aussi sur plusieurs clouds pour parer à toute éventualité) mais pas l’objet lui-même.

Et vous, quels sont les objets auxquels vous tenez le plus ?