Bloc Notes – Les expositions à voir en ce moment ou bientôt

Cela fait une éternité que je n’avais pas fait de Bloc Notes. Il faut dire que ces derniers mois, j’ai un peu vécu dans une espèce de bulle, et d’ailleurs, je ne suis pas allée à Paris depuis le mois de mars et je ne sais pas trop quand j’y reviendrai. Enfin, sans doute bientôt, car j’ai repéré quelques expositions alléchantes, objet de ce Bloc Notes spécial :

Alphonse Mucha au Musée du Luxembourg — du 12 septembre 2018 au 27 janvier 2019

Je suis une grande passionnée d’Art Nouveau, et de Mucha en particulier : depuis mon premier appartement, je possède une grande reproduction de la Primevère, que je suis heureuse d’avoir pu mettre en valeur dans mon entrée. Lorsque j’étais allée à Prague, j’avais vivement regretté de ne pas avoir pu visiter la Fondation Mucha, mais malheureusement ce n’est pas moi qui avais fait le programme. Cette exposition est donc tout en haut de ma liste !

La fabrique du luxe au musée Cognacq-Jay — du 29 septembre 2018 au 27 janvier 2019

La fabrique du luxe au musée Cognacq-Jay Plus précisément, cette exposition s’intéresse aux marchands-merciers parisiens au XVIIIe siècle, époque passionnante s’il en est. À la fois négociant, importateur, collecteur, designer et décorateur, le marchand mercier occupe un rôle majeur dans l’essor de l’industrie du luxe à cette époque. Personnage atypique, il entretient des liens dans la haute aristocratie et s’appuie sur un réseau international d’artistes comprenant les meilleures spécialités techniques et artistiques, qu’elles proviennent de Lyon ou de Chine. Pour se faire connaître et agrandir leurs réseaux, il développe les mécanismes de la promotion publicitaire, avec le concours de dessinateurs anonymes ou d’artistes reconnus comme Boucher ou Watteau. Une exposition qui promet d’être un régal pour les yeux !

Les Nadar, une légende photographique à la BNF — du 16 octobre 2018 au 3 février 2019

Les Nadar, une légende photographique à la BNF Avis aux amateurs : la Bibliothèque nationale de France propose la première grande exposition consacrée aux trois Nadar. Félix Nadar (1820-1910), son frère Adrien Tournachon (1825-1903) et son fils Paul Nadar (1856-1939) furent tout à la fois photographes, peintres, dessinateurs et inventeurs… Quelque 300 pièces témoignent des spécificités de chacun des trois photographes, de leurs collaborations comme de leurs rivalités, dans un parcours qui embrasse l’histoire de l’atelier des Nadar pendant près d’un siècle. À travers des épreuves photographiques originales, des dessins, des estampes, des peintures et des objets, l’exposition invite à la découverte inédite de l’héritage de l’un des ateliers les plus importants et les plus durables des débuts de la photographie. Comme tout le monde je connais surtout Félix , je suis curieuse de découvrir les autres.

Cités millénaires. Voyage virtuel de Palmyre à Mossoul à l’Institut du Monde Arabe — Du 10 octobre 2018 au 10 février 2019

Image 3D de la cour de la mosquée des Omeyyades d’Alep, Syrie, mission d’avril 2017 © Iconem / DGAM
Image 3D de la cour de la mosquée des Omeyyades d’Alep, Syrie, mission d’avril 2017 © Iconem / DGAM

Il est très probable que, pour des raisons évidentes, je n’aurai jamais l’occasion de visiter Palmyre, Alep, Mossoul et Leptis Magna, et c’est bien dommage tant les antiquités me fascinent. Du reste ces quatre sites majeurs sont aujourd’hui menacés, endommagés, pillés voire carrément détruits. Mais grâce aux technologies de numérisation les plus en pointe, elles renaissent dans une mise en scène immersive spectaculaire à l’Institut du monde arabe à partir du 10 octobre 2018. L’exposition offre ainsi aux visiteurs un voyage au cœur des richesses architecturales des villes de Mossoul et d’Alep ainsi que des prestigieux sites archéologiques de Palmyre et de Leptis Magna, symboles du patrimoine mondial de l’humanité et de l’histoire multiculturelle des civilisations du Proche-Orient. Conçue en collaboration avec la start-up Iconem et Ubisoft, leader mondial du divertissement, et en partenariat avec l’UNESCO, l’exposition allie projections géantes, dont certaines à 360°; expériences de réalité virtuelle ; documents et images d’archives ; mais aussi vidéos et témoignages des populations sur place. En faisant revivre ces cités millénaires par la magie du numérique, l’Institut du monde arabe entend sensibiliser le plus large public aux enjeux cruciaux de la préservation et de la réhabilitation du patrimoine. Et c’est noté en rouge sur ma liste.

Schiele et Freud de Vienne à Paris, à la Fondation Louis Vuitton et au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme 

Cet automne, deux grands musées parisiens, la Fondation Louis Vuitton (où je n’ai pas encore posé les pieds depuis son ouverture) et le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, rendront hommage à deux acteurs de la modernité viennoise : Egon Schiele et Sigmund Freud. Une actualité culturelle qui rapproche un peu plus la capitale française de la capitale autrichienne et qui met en lumière l’œuvre des deux hommes. Du 3 octobre 2018 au 14 janvier 2019 la Fondation Louis Vuitton proposera à ses visiteurs de remonter le temps, jusqu’au début du 20ème siècle, à travers une exposition consacrée à Egon Schiele, qui sera complétée pour ceux qui seront à Vienne par une nouvelle exposition qui ouvrira le 14 octobre à l’orangerie du Belvédère. Quant au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, il proposera du 10 octobre 2018 au 10 février 2019 la  première exposition faisant la part belle à Sigmund Freud en France avec 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet comme L’Origine du monde, Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou encore d’Egon Schiele. À travers un parcours construit autour de ses années viennoises et de ses années parisiennes, cette exposition proposera aux visiteurs de jeter un regard nouveau sur l’invention de la psychanalyse et sa figure emblématique. L’exposition vient en complément du musée Sigmund Freud à Vienne (qui m’a déçue) et du Sigmund Freud Tour Vienna.

Voilà ! Est-ce que de votre côté vous avez repéré d’autres expositions qui vous tentent ?

Bloc Notes

Trouvez votre éditeur : le Mazarine Book Day revient

Bonne nouvelle : le Mazarine Book Day revient pour la troisième année consécutive ! Pas de changement : toujours à l’Alcazar, le jury d’éditeur et le jury blogueur vous attendront pour que vous leur parliez de votre manuscrit et essayiez de les convaincre de le publier ! Pour les inscriptions c’est ici, la date c’est le 17 mars soit le lendemain de mes 40 ans donc je compte sur vous pour passer me faire un bisou !

Livre Paris

Le même week-end, soit du 16 (le jour-j) au 19 mars 2018, porte de Versailles. Cette année, le pays invité est la Russie, et mon petit doigt me dit qu’il y aura plein de surprises !

America n°4America n°4

Vous ne pensiez quand même pas y échapper ! America vient donc de fêter son premier anniversaire, et ce quatrième numéro est encore une fois absolument passionnant de la première à la dernière page. A noter, évidemment, l’entretien exceptionnel de François Busnel avec mon grand maître Paul Auster !

Deux animations

Récemment, je suis tombée sur deux petits films d’animation qui m’ont totalement bouleversée, et que j’avais vraiment envie de partager avec vous. Le premier, Extinguished, a été réalisé par Ashley Anderson et Jacob Mann, et se déroule dans un monde où l’amour est représenté par des flammes. Parfois on se brûle et on n’a plus envie d’essayer, mais voilà, on ne peut pas résister…

Le deuxième s’intitule Inner workings, de Leonardo Matsuda, un réalisateur brésilien qui nous montre que parfois, il ne faut pas trop écouter son cerveau pour être heureux : la déraison, ça a du bon !

Bilan des prix littéraires d’automne 2017

Les prix littéraires, cette année, ont eu tendance à m’agacer un peu (mais c’est un fait : je m’agace beaucoup en ce moment). Pas seulement parce que, comme d’habitude, les jurés se sont obstinés dans cette sale habitude de primer ce que je n’ai pas lu (et pourtant, j’en ai lu pas mal, et des chouettes trucs). Non, ce qui me désole, comme beaucoup, c’est qu’ils se sont surtout obstinés à ne primer que des hommes. Alors entendons nous bien : je ne milite absolument pas pour la discrimination positive, et ne veux pas qu’un roman soit primé parce qu‘il a été écrit par une femme. Mais. J’ai plutôt l’impression que cette année, d’excellents romans non pas eu de prix à cause du fait qu’ils aient été écrits par des femmes. Bref.

 Prix du roman FNAC : Bakhita de Véronique Olmi, un magnifique texte, habité et bouleversant, l’histoire d’une esclave devenue sainte, et que j’aurais aimé voir récolter d’autres lauriers !

– Grand Prix du roman de l’Académie Française : Mécaniques du chaos de Daniel Rondeau, chez Grasset. Un prix qui a surpris tout le monde, ceux (très nombreux) qui ne l’avaient pas lu et n’en avaient à la limite même pas entendu parler aussi bien que ceux qui l’avaient lu et ne comprennent pas trop. Je fais partie de la première catégorie.

– Prix Goncourt : L’Ordre du jour d’Eric Vuillard. Premier coup de sang, car on ne m’enlèvera pas mon intime conviction que si ni Zeniter ni Olmi ne l’ont eu, c’est simplement parce que le jury (certains membres…) n’a pas voulu couronner une femme deux années de suite. En outre, à titre très personnel mais tout de même (et après interrogatoire d’un échantillon varié de membres de mon entourage, j’ai noté que j’étais loin d’être la seule), je n’en peux tout simplement plus des romans sur la Seconde Guerre mondiale et le régime nazi et les nazis, et je n’en peux plus que ces ouvrages soient systématiquement primés, à croire que c’est la recette miracle et que rien d’autre en littérature n’est intéressant comme sujet (alors vous allez me dire : tu as adoré le roman de Désérable qui pourtant en parle, et je répondrai certes, mais enfin, tout de même). Donc je ne l’ai pas lu, et ne le lirai pas parce que je n’ai pas envie  (même si je n’ai rien contre Eric Vuillard, qui m’a l’air quelqu’un de charmant et un excellent écrivain, dont je lirai autre chose).

– Prix Renaudot : La Disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez. Même réflexion que pour le Goncourt (même si je n’ai rien contre Olivier Guez, qui m’a l’air etc.). Le prix Renaudot du meilleur essai va quant à lui à De l’ardeur de Justine Augier, qui suscite chez moi un frémissement d’intérêt, mais honnêtement je manque de temps. Enfin, le Renaudot poche va à Les méduses ont-elles sommeil de Louisiane C. Dor, que je n’ai pas lu non plus mais l’auteure est très sympa !

– Prix Décembre : Le dossier M de Grégoire Bouillier. Alors c’est un peu un exception dans cette liste de prix, puisque, certes, je ne l’ai pas lu, mais, mais, mais, je dois dire que ça a l’air fort intéressant. Le seul problème est que c’est un peu trop volumineux et que, clairement, je manque de temps… dommage !

Prix du premier roman : Ma Reine de Jean-Baptiste Andréa, que… je n’ai pas lu.

– Prix Femina : La Serpe de Philippe Jaenada. A ce stade, j’ai quand même eu envie d’embrasser l’auteur pour avoir sauvé mon honneur, ainsi que les membres du jury. Cela dit, je reste tout de même ennuyée que même le Femina ne soit pas foutu de couronner une écrivaine mais enfin, si je commence à chipoter, on n’est pas sorti de l’auberge. Côté Femina étranger, c’est l’Américain John Edgar Wideman qui est récompensé pour Ecrire pour sauver une vie, le dossier Louis Till (j’aime bien le titre…), quant au Femina essai il a été attribué à Jean-Luc Coatalem pour Mes pas vont ailleurssur lequel je n’ai strictement rien à dire on s’en doute. Par contre, je suis très heureuse qu’un prix essai spécial ait été décerné à Françoise Héritier pour l’ensemble de son oeuvre, car j’aime beaucoup son oeuvre, et comme elle est malheureusement décédée depuis, c’est encore plus important !

 Prix de Flore : Eva Ionesco était sans doute trop attendue (et puis bon, c’est une femme…) et le prix a été donné à deux auteurs : Pierre Ducrozet pour L’Invention des corps et Johann Zarca pour Paname Underground. Inutile de préciser que je ne pense strictement rien de ces deux livres ni de leurs auteurs…

– Prix Intérallié : je les soupçonne d’avoir voulu primer Jaenada et de s’être faits griller par le Femina, parce qu’ils se sont tout de même pris 15 jours de plus. Bref. Le prix va à Jean-René Van der Plaetsen pour La Nostalgie de l’honneur, qui récolte aussi le Prix Giono. Je ne connais pas ce monsieur, et si vous voulez le roman abordant le sujet de la Résistance, on va dire que je vais continuer à ne pas le connaître…

– Prix Médicis : Yannick Haenel pour Tiens ferme ta couronneRoman que je n’ai évidemment pas lu, mais qui a l’air sympathique.

– Prix Renaudot des lycéens : Kaouther Adimi pour Nos richesses, roman que je n’ai pas lu, mais qui me tentait assez je dois dire. Elle obtient aussi le Prix du style.

– Prix Goncourt des lycéens (et Prix Landerneau des lecteurs) : L’Art de perdre d’Alice Zeniter. Un roman que je n’ai pas lu faute de réelle occasion, mais qui me tente assez. Je le lirai peut-être (ce n’est pas un engagement ferme, à cause du temps).

Bon. L’an prochain, si vous voulez un prix, surtout, faites en sorte que surtout, je ne lise pas votre roman.

Sondage express Goncourt

Comme tous les ans, sondage express Goncourt. D’habitude je le fais sur Facebook, mais le nombre de votants est limité si on n’allonge pas les billets, ça m’agace, donc cette année je le fais ici. Attention, les deux questions sont légèrement différentes, puisque la première concerne ce que vous voteriez vous, la deuxième ce que vous pensez que le jury va voter, l’intérêt étant de mesurer les écarts ! Et pas besoin d’avoir tout lu pour voter !

Bloc Notes

Pitche moi un classique

Pitche moi un classique Pitche moi un classiqueOn sait bien que la valeur d’un texte ne tient pas seulement à son pitch, mais enfin, pour donner envie de lire, ça a quand même son importance : du coup, Merci Alfred nous pitche les classiques façon série télé et franchement, non seulement c’est drôle, mais ça donne envie de (re)découvrir certains textes à côté desquels on est passé !

Le Saint Germain des prés de la Reine Margot

Situé dans la rue des Beaux-Arts, à l’emplacement même du pavillon d’amour de la Reine Margot, l’Hôtel est depuis plus de deux siècles une cachette secrète incarnant la quintessence du charme et de l’élégance à la française. A l’occasion des 190 ans de sa construction, l’établissement propose une visite du Saint Germain-des-Prés de la Reine Margot, qui est à l’origine de cette rive gauche intellectuelle, par Dominique Vibrac, docteur de l’université de Paris IV Sorbonne, historien et philosophe. Ce spécialiste raconte trois siècles d’histoire lors d’une fascinante promenade à travers l’ancien domaine de la Reine Margot : l’ancien Couvent des Petits-Augustins,  la rue « Pré aux Clercs », l’ancienne abbaye de Saint Germain-des-prés, les jardins du Luxembourg… Le retour à L’Hotel permettra de se délecter d’un déjeuner étoilé orchestré par Julien Montbabut, ou d’un Afternoon-tea au choix pour partager ses impressions sur cette enrichissante visite. Et si la reine Margot ne vous passionne pas, l’Hôtel propose aussi un parcours Oscar Wilde, qui y résida. La forumule déjeuner est à 85€, la formule afternoon tea à 70€, c’est un peu cher mais j’avoue que je craquerais bien. Réservation par mail à eat@l-hotel.com ou par téléphone au 01 44 41 99 00.

Art-i

Art-i

Art-i est la première Intelligence Artificielle Artistique (IAA), développée par la galerie WAIT!. En quelques minutes et quelques questions, Art-i vous proposera l’œuvre idéale parmi une large sélection de photographies d’art de la galerie WAIT!, qui colle avec votre humeur et votre personnalité. Le but ? Vous aider à découvrir une photographie d’art qui vous correspond profondément, qui va vous faire vibrer et qui fera joli chez vous. J’ai testé, et franchement, l’oeuvre qui a été choisie pour moi me plaisait beaucoup, donc si vous cherchez une décoration originale (et pas si chère que ça pour un tirage numéroté et encadré), foncez ! Vous pouvez aussi choisir d’en faire un cadeau…

2018 en Gallimard

J’ai déjà choisi mon agenda 2018 (dès que j’aurai mis la main dessus), et parce qu’on est snob ou on ne l’est pas, j’ai jeté mon dévolu sur le dernier né de la papeterie Gallimard : une citation chaque mois, des extraits et des illustrations d’agendas d’auteurs, les grandes fêtes, les anniversaires d’écrivains, des anecdotes littéraires, les événements culturels (salons, festivals, prix littéraires, expositions…), et un cahier de lectures : mes lectures, citations et notes, idées et souhaits… Chic non ?

America n°3

AmericaLe numéro 3 du fantastique magazine America vient de paraître. Au menu : un grand entretien avec James Ellroy, un dossier sur le FBI, une promenade en compagnie de Philippe Besson de Chigago à la Nouvelle-Orléans, la dernière nouvelle écrite par Jim Harrison, un article (bilingue) de Siri Hustvedt sur le mythe du self-made-man, un extrait d’un récit d’Eric Vuillard sur John Jacob Astor, un focus sur Huckleberry Finn, et les rendez-vous habituels : le point cinéma par Douglas Kennedy, la drolissime chronique du poisson rouge, le Donald d’Augustin Trapenard et la chronique d’Olivia de Lamberterie. Comme d’habitude passionnant, instructif, de grande qualité. En plus mon exemplaire a l’insigne honneur d’avoir été dédicacé par le Boss himself, autant vous dire que j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux !

Bloc Notes de rentrée

Et oui. Malheureusement, c’est déjà la rentrée, la vraie, pas la rentrée littéraire, qui signe la fin de l’insouciance, de la liberté, du temps à soi. Snif. Mais essayons de faire contre mauvaise fortune bon coeur, avec quelques infos capitales.

Le forum Fnac Livres

Forum fnac livresPour sa deuxième édition, le Forum Fnac Livres se décale un peu dans le temps et dans l’espace et aura lieu du 15 au 17 septembre à la Halle des Blancs Manteaux. Mais le principe reste le même : des auteurs en dédicaces, des rencontres, des surprises, et il s’ouvrira le 15 par la remise du premier prix littéraire de la saison, le Grand Prix du Roman Fnac. Comme l’an dernier, j’aurai le plaisir, avec 2-3 autres, d’interviewer le lauréat, et je passerai tout le week-end sur place. N’hésitez pas à passer !! Tout le programme ici

Une saison de Nobel


Sous le parrainage de Pierre-Gilles de Gennes, Prix Nobel de Physique 1991, Une Saison de Nobel rend hommage à un Auteur, Prix Nobel de Littérature, et à son oeuvre. En effet, les Prix Nobel, et en particulier le Prix Nobel de Littérature, couronnent des oeuvres ou des découvertes majeures de l’histoire de l’humanité. Une façon d’honorer des écrivains talentueux, dont le nom traverse le temps, et qu’il est bon parfois de redécouvrir… Une Saison de Nobel crée donc sur scène la rencontre entre un auteur, une oeuvre et un public. A noter, en ce début d’année, au théâtre de l’Oeuvre : 24 septembre : Gao Xingjian (Prix France 2000), 29 octobreJean-Marie Le Clézio (Prix France 2008), 26 novembre : Elfriede Jelinek (Prix Autriche 2004), 17 décembre : Dario Fo (Prix Italie 1997) !

Le Monde festival

Le Monde festival

Après le succès de l’édition 2016 du Monde Festival, qui a rassemblé près de 20 000 spectateurs, Le Monde lance la quatrième édition, autour de la thématique du rêve, les 22, 23, 24 et 25 septembre 2017. Cette année encore, débats, spectacles, rencontres et ateliers seront proposés pour échanger autour du « rêve » dans des lieux d’exception : à l’Opéra Bastille, au Palais Garnier et au Théâtre des Bouffes du Nord. Le rêve, aussi poétique que dynamique, porté sur l’action et l’avenir, permet à tous de rêver le monde, de l’imaginer, de le changer, de le rendre plus vivable collectivement, plus équitable, plus juste, plus audacieux. Des échanges enrichissants, auxquels contribueront de nombreux invités prestigieux venus du monde entier, qui vous feront partager leurs rêves du monde de demain. Parmi la centaine d’invités qui participeront au Monde Festival, seront notamment présents : Laurent Alexandre, Isabelle Autissier, Alain Badiou, Antoine de Baecque, Laurent Berger, Juliette Binoche, Philippe Chalmin, Judith Chemla, Patrick Cohen, Régis Debray, Aurélie Dupont, Ruth Elkrief, Christiane Lambert, David Le Breton, Lawrence Lessig, Sarah Marquis, Kevin Mayer, Dominique Méda, Catherine Millet, Pierre Musso, Françoise Nyssen, Serge Papin, David Pujadas, Christian de Portzamparc, Jean-Marie Robine, Ken Robinson, Perrine Ruby, Marjane Satrapi, Jean-Dominique Sénard, Leïla Slimani, Kate Tempest, Jean-François Toussaint, Katharine Viner… Tout le programme ici !

L’Exposition d’un rêve

Exposition d'un rêve
F. M. Einheit dans l’amphithéâtre en plein air de la Fondation Gulbenkian, Lisbonne © Marcia Lessa

Toujours sur le thème du rêve, La Fondation Calouste Gulbenkian à Paris propose pour son exposition de rentrée une expérience sonore, sous le commissariat de Mathieu Copeland, qui s’inspire des rêves de cinéastes et de dramaturges, de poètes et d’écrivains (entre autres Genesis Breyer, P-Orridge, Gabriel Abrantes, Tim Etchells, Pierre Paulin et Apichatpong Weerasethakul). Ces rêves ont ensuite été mis en musique par le musicien allemand F. M. Einheit et enregistrés à la Fondation et dans son jardin à Lisbonne, grâce à la contribution de nombreux musiciens et du Chœur Gulbenkian tout au long de l’année 2017. De quoi rappeler le « rêvatoire » de la Casa Pessoa : les Portugais ont décidément des idées bien poétiques ! A entendre à partir du 7 ocobre !

Les femmes de dictateurs, saison 2

Femmes de dictateurs

Après le succès de la première saison, découvrez trois nouvelles grandes familles d’épouses d’autocrates ou de despotes sanguinaires :  Les Impétueuses, Les Maudites, Les Matriarches. A découvrir dès le jeudi 21 septembre à 20h55 sur Planète+.

Bloc Notes

Le camion qui livre

C’est désormais une (jolie) tradition estivale : la librairie ambulante « Le Camion qui livre » reprendra la route le 8 juillet prochain jusqu’au 20 août pour un périple de plus de 4 000 kilomètres. Comme chaque été, le Camion qui livre part à la rencontre des lecteurs, pris en charge par les libraires locaux à chaque étape, et propose en plus d’un lieu de découverte littéraire convivial et chaleureux, des rencontres avec des auteurs, des dédicaces et des ateliers d’écriture ouverts à tous. Une initiative qui promeut la lecture auprès du public le plus large et permet aux libraires d’aller à la rencontre des lecteurs sur les plages. Pour le lancement de cette 4ème saison, Katerine Pancol et Sarah Maeght seront présentes à Fécamp les 8 et 9 juillet pour des rencontres, un atelier d’écriture avec Le Labo des histoires et des séances de dédicaces. Parmi tous les auteurs qui participent cette année à l’aventure vous pourrez notamment retrouver : Ian Manook, Aurélie Valognes, Virginie Grimaldi, Baptiste Beaulieu, Lorraine Fouchet, Sophie Tal Men ou encore Gaëlle Nohant.

America

 

Lundi soir avait lieu la première édition du Prix America, remis à un auteur américain parmi les 10 meilleurs ouvrages de la saison littéraire, romans, essais ou documents incontournables pour comprendre, découvrir et rêver l’Amérique, sélectionnés par la rédaction du magazine America. C’est William Finnegan qui s’est vu remettre le prix cette année pour son livre Jours barbares (Éditions du sous- sol). La soirée était aussi l’occasion de lancer le n°2 de la revue, sur lequel je ne peux que vous engager à vous précipiter. Quant à moi, essayez d’imaginer mon dépit : j’avais une invitation en bonne et due forme (photo), et je ne pouvais pas y aller. Life is unfair. Heureusement, ils ont pensé à moi, et j’ai trouvé ce deuxième numéro dès le lendemain, en avant-première directement dans ma boîte aux lettres ! On en reparle très vite !

Le prix « envoyé par la Poste » 2017

Créé par la Fondation d’entreprise La Poste, le prix Envoyé par La Poste récompense un manuscrit (roman ou récit) adressé par courrier, sans recommandation particulière, à un éditeur et qui a été publié. Le prix a été attribué en 2015 à La Maladroite d’Alexandre Seurat (Le Rouergue) et en 2016 à Sauve qui peut (la révolution) de Thierry Froger (Actes Sud). Les 6 titres retenus cette année sont : Jean-Baptiste Andrea, Ma reine (L’Iconoclaste), Emmanuel Brault, Les Peaux rouges (Grasset), Emmanuelle Favier, Le courage qu’il faut aux rivières (Albin Michel), Catherine Gucher, Transcolorado (Gaïa), Yves Revert, Carlos et Budd, ovation et silence (Verdier), Thierry Soulard, Qui es-tu Yann Andrea ? (Éditions des Busclats). Le lauréat sera connu le 1er septembre. Quant au jury,  présidé par Olivier Poivre d’Arvor, il est composé de Dominique Blanchecotte, Marie-Laure Delorme, Thierry Froger (lauréat 2016), Serge Joncour, Marie Lloberes et Christophe Ono-dit-Biot.

Le verrou

le verrouLe Verrou, c’est une nouvelle expérience auditive qui vous permet de découvrir – ou de redécouvrir – des textes littéraires excitants, grâce à des voix soigneusement choisies. Avec à la clé la possibilité de nourrir les fantasmes, de conquérir de nouveaux territoires de plaisir… et pourquoi pas de déverrouiller certaines inhibitions ! En évitant les clichés du visuel, mais jamais en manque de mots crus et de sons suggestifs, ces podcasts nourrissent l’imaginaire et proposent un nouveau rapport au plaisir. Après un lancement au début de l’année 2017, le site propose d’ores et déjà 5 échantillons de textes littéraires, lus par des voix singulières et expressives — à écouter seul.e ou à deux, ou à trois, dans son bain ou dans le train, sur la plage, que sais-je… Ces beaux objets sonores ont déjà trouvé leur public, avec plus de 15 000 visiteurs venus découvrir le site, 300 participants à la soirée de lancement ayant eu lieu à Paris, au Silencio, entre les miroirs de ce club très privé imaginé par David Lynch et déjà de nombreux inscrits pour devenir partie prenante du Verrou en enregistrant des textes érotiques qui leur plaisent lors d’un nouvel événement qui aura lieu le ce soir à la Villa Rose de Montmartre dans le cadre du Festival du film de Fesses. Afin de se développer, ils ont lancé une campagne sur Ulule ! Je suis absolument convaincue que Salomé adorerait, et cela me donne déjà une idée…

JeFile

Après avoir rencontré un franc succès dans les GMS où JeFile a permis de supprimer l’attente aux caisses, JeFile se décline aujourd’hui auprès du Centre des Monuments Nationaux et notamment des Tours de Notre Dame de Paris. Deux bornes digitales en 8 langues seront installées à partir de début juillet et permettront d’optimiser le confort des 1233 touristes par jour et réduire ainsi entièrement la file d’attente des deux tours. La population n’étant pas uniquement composée de technophiles possesseurs de smartphones surtout en tant qu’étranger, JeFile proposera 3 alternatives qui proposeront à tous d’avoir accès à cette file d’attente virtuelle. Si elle permet une suppression de l’attente pour les touristes, c’est aussi l’opportunité pour le Centre des Monuments Nationaux de renforcer les mesures de sécurité et d’avoir une meilleure gestion des flux à l’intérieur des tours de Notre Dame de Paris. Le principe est on ne peut plus simple (et je me demande comment on n’y a pas pensé avant) : la file d’attente devient entièrement virtuelle, et au lieu de rester planté à ne rien faire en attendant votre tour, vous pouvez musarder ou boire un café, et vous ne vous rendez sur place que lorsque c’est vraiment votre tour. Vu le nombre d’exposition que j’ai loupées parce qu’attendre 2h à ne rien faire ça me décourage, j’espère que cet outil sera rapidement généralisé !

Les recettes en kit d’Ikea

cook this pageL’autre jour je voulais acheter un abat-jour, et il y en avait un qui me plaisait fort chez Ikea. Le problème ? Même ça ils le vendent en morceaux, et comme je suis assez peu douée, j’ai renoncé. Non sans me faire la réflexion qu’heureusement ils ne vendaient pas de livres parce que ça serait un peu relou à assembler. Et bien presque : s’inspirant des notices de montage du géant suédois, l’agence de pub Leo Burnett a imaginé, pour la branche canadienne, des fiches recettes « cook this page ». Le principe est simple : on prend la page, on place les ingrédients sur l’emplacement dédié, on roule la feuille, et hop, au four ! Un concept sympathique donc, mais ne cherchez pas le carnet de recette dans votre magasin (en tout cas pour l’instant) puisque c’était une opération marketing, les feuilles ont été distribuées dans certains magasins de la marque mais elles ne sont pas à vendre…