S’évader à nouveau

Ma petite escapade de l’autre jour à l’île d’Oléron m’a fait tellement de bien sur tous les plans que je me suis dit que je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. Comme on dit : tant que je gagne, je joue. J’ai trouvé quelque chose qui me fait du bien, ma situation me le permet, donc en avant, je me suis organisé deux autres escapades.

La première, et bien au moment ou vous lisez ces lignes (sauf si vous les lisez dès la parution de l’article) je suis sur la route. Mon escapade du 8 mai, que je n’avais pas faite depuis des années, mais comme je l’ai déjà raconté, le 7 mai a lieu l’horrible set électro à Orléans, et moi, je fuis pour préserver ma santé. A l’origine, j’étais fixée sur Lille mais c’était un peu pénible à organiser, donc j’ai changé d’avis et j’ai choisi les châteaux de la Loire. Pour la simple et bonne raison que cela va faire 18 ans que je vis à Orléans, et je n’en ai encore vu aucun (c’est assez évident du reste : quand les choses sont à côté, on se dit toujours qu’on a le temps et on ne le fait jamais). Et il serait dommage de partir sans avoir vu au moins Chambord et Chenonceau, ainsi que le clos Lucé, qui sont mes objectifs du week-end (merci de ne pas me citer tous les autres châteaux à voir dans le coin : j’ai dû faire des choix). Je me suis aussi réservé une visite des vignes de Chinon, avec pique-nique dégustation !

La deuxième, et bien c’est enfin mon city trip de juillet en Europe, que je n’ai pas fait depuis vous savez quoi. J’aurais pu, mais cela m’épuisait à l’avance. Et pour une fois, je n’ai pas changé d’avis mille fois, même si à un moment Malte et Madère ont fait une apparition surprise dans ma liste d’envies : cela fait deux ans que je suis fixée sur Turin, et c’est à Turin que je vais. Parce que j’ai envie d‘Italie, de dolce vita, que j’apprends l’italien donc c’est une bonne raison. Pourquoi Turin ? Je ne sais pas trop, c’est comme pour Milan, j’ai eu l’impulsion, mais je ne sais pas encore ce que je vais y trouver, exactement.

Et ces perspectives de prendre l’air me redonnent de l’énergie. D’autant que les deux fois, je serai seule, et que ce sera aussi l’occasion de me retrouver moi, dans un autre lieu, dans un autre décor. De m’écouter. Et d’écrire, aussi. De réfléchir à ce qui s’en vient, puisque je suis en train de complètement rebattre les cartes de mes activités, mais que pour cela j’ai besoin de m’éloigner de mon quotidien, de faire de nouvelles choses, de nouvelles expériences, de découvrir, d’apprendre, de me nourrir.

Partir, pour mieux revenir : plus droite, plus solide, plus ancrée, gorgée de beauté et d’inspiration !