Le défi briques ? C’est un challenge créé par Killian Tallin et Valentin Decker, organisé pour la deuxième fois cette année, et qui consiste à publier un contenu par jour (blog, newsletter, réseaux sociaux) pendant 20 jours. Cette année, nous étions plus de 5000 a tenter l’aventure, répartis en équipes et placés sous la houlette de chefs de chantiers présents pour nous donner des conseils et nous motiver, chacun en fonction de sa spécialité. J’avais choisi l’équipe de Xuan Calen, dont je vous ai déjà parlé.
Evidemment, en participant à un tel défi, je ne suis pas trop sortie de ma zone de confort : publier du contenu tous les jours, je le fais déjà. Alors j’aurais pu choisir d’en profiter pour investir un réseau sur lequel j’ai du mal, LinkedIn ou TikTok. C’est le choix qu’ont fait certaines amies.
Mais en réalité, ce qui m’intéressait, ce n’était pas tant le défi d’oser publier du contenu (puisque je le fais déjà) que l’émulation produite par un tel défi, la puissance du groupe (même si, j’avoue, j’ai déserté le serveur Discord dédié : il y avait trop de monde, ça allait trop vite).
Et, chemin faisant, de réfléchir à ma pratique. Ce qui fait de cet article un contenu autoréflexif. Mais en fait, aidée par d’autres synchronicités, je me suis rendu compte que j’adore créer du contenu. Vraiment : je ne le vois pas comme une obligation marketing, mais j’aime le faire, et j’ai même envie de dire : c’est, profondément, ce que j’ai envie de faire. Le corollaire, et ça nous ramène à la réflexion de lundi sur l’entrepreneuriat, c’est que je le crée pour lui même. Pour le plaisir de créer. Et que, 99% du temps, je n’ai aucune stratégie derrière, et d’ailleurs je ne parle jamais des produits que j’essaie désespérément de vendre (vous avez jusqu’à ce soir pour précommander l’Oracle des poètes, au passage).
Le blog va avoir 13 ans à la fin du mois, et en faisant quelques exercices d’introspection, j’ai pris conscience que c’était sans doute la meilleure décision (une des meilleures en tout cas) de ma vie, et une des plus importantes. Parce que c’est, fondamentalement, ce que j’aime faire : écrire des articles, depuis le début. J’ai ajouté Instagram, et même si je passe mon temps à pester contre l’algorithme, j’aime prendre des photos et associer les images aux textes. Depuis l’an dernier, je prends un plaisir infini avec mon Infolettre : je ne saurais absolument pas expliquer pourquoi certaines réflexions se retrouvent sous forme d’articles de blog et d’autres sous forme de newsletter, mais il y a une logique cachée et intuitive. Depuis quelques semaines, j’ai réinvesti Youtube et là encore j’y prends énormément de plaisir, même si je n’ai pas encore défini ce que je voulais faire exactement. Et il me prend parfois l’envie de créer un podcast, mais pour l’instant, je me retiens.
Et les livres, les romans et les nouvelles ? Et bien, d’une manière ou d’une autre, c’est aussi, finalement, une sorte de contenu. L’impulsion est la même : créer, transmettre.
Tout cela étant posé, j’y vois un peu plus clair. J’ai encore quelques barrières (internes, j’en ai bien peur, celles qui sont les plus résistantes) à lever, mais cette prise de conscience est fondamentale, non pas tellement concernant ce que je veux faire, mais sur ma manière de le faire, et l’angle d’attaque !
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