Souvent le cœur qu’on croyait mort / N’est qu’un animal endormi 

Souvent le cœur qu’on croyait mort / N’est qu’un animal endormi 

En faisant mes recherches pour l’Oracle des poètes, je suis souvent tombée sur des textes de Cécile Sauvage. J’en avais déjà entendu parler, mais je ne sais pas pourquoi, je m’étais persuadée qu’il s’agissait d’une poétesse contemporaine (non, je ne confonds pas avec Cécile Coulon). C’est intéressant d’ailleurs cette méprise : cela montre bien l’intemporalité et l’universalité de la poésie, puisque ses textes semblent avoir été écrits hier. Cécile Sauvage est une poétesse et femmes de lettres née en 1883 et décédée en 1827, après avoir eu une vie plutôt riche et avoir été une autrice reconnue. Je trouve vraiment dommage qu’on n’en parle pas plus aujourd’hui. Mais je vais creuser, car elle pourra nourrir, elle aussi, le personnage d’Adèle.

J’avais donc envie de partager avec vous ce poème, qui illustre la carte « Cœur » de mon oracle, qui tombe souvent en ce moment :

Souvent le coeur qu’on croyait mort
N’est qu’un animal endormi
 ;
Un air qui souffle un peu plus fort
Va le réveiller à demi ;
Un rameau tombant de sa branche
Le fait bondir sur ses jarrets
Et, brillante, il voit sur les prés
Lui sourire la lune blanche.

Cécile SAUVAGE, Mélancolie

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