On apprend de nos échecs. C’est en cela qu’ils peuvent se révéler bénéfiques, si on parvient à prendre du recul (ce qui n’est évidemment pas toujours facile) et les analyser, pour comprendre pourquoi ça n’a pas fonctionné. C’est d’ailleurs un des exercices que je propose dans la partie « bilan » du Voyage vers une nouvelle année, qui est à nouveau en ligne et que vous pouvez télécharger gratuitement, si cela vous dit. Les autres sont en promotion jusqu’au 31 décembre.
La semaine dernière, je vous expliquais donc comment mon NaNoWriMo s’était révélé un échec. Relatif : j’ai tout de même écrit la première partie de mon roman, mais enfin, échec tout de même car je ne suis pas allée au bout. Mais un échec salutaire, car il m’a permis de comprendre ce qui s’était joué. Ce qui ne fonctionnait pas dans ma situation actuelle.
En réalité, cette réflexion, j’avais déjà commencé à la mener quelques semaines auparavant, grâce à Rachael Stephen, dont j’ai déjà parlé. Dans une video Youtube, elle montre son nouvel outil d’organisation : un jeu de cartes qui lui permet d’organiser ses semaines en respectant son rythme et ses besoins. Et notamment, j’ai particulièrement été inspirée par cette idée qui peut paraître une évidence mais que j’ai eu un peu tendance à oublier ces derniers temps : notre vie est constituée de différents domaines, qui doivent tous être nourris pour que nous soyons en équilibre. L’équilibre étant mon mot de l’année 2022.
Elle organise ces domaines sur la semaine, mais j’ai préféré voir comment je pouvais les répartir sur la journée, ce qui m’a d’abord obligée à poser quels étaient ces besoins et mon rythme :
– Je suis pleinement efficace entre 8/9h et 16/17h, à la condition expresse que mon rythme de sommeil ait été respecté, c’est-à-dire que je me sois réveillée naturellement, en fonction de mes besoins et de mon énergie (curieusement, en ce moment j’ai tendance à me lever plus tôt qu’avant, mais certains jours non).
– J’ai besoin de pauses, mais pas de pause déjeuner. Beaucoup s’en étonnent, mais c’est comme ça.
– Je travaille mieux de chez moi, car j’évite le temps de transport inutile, et mon environnement est adapté à mes besoins, et notamment mes besoins sensoriels : beau, silencieux, une belle luminosité, des odeurs agréables, une température adéquate.
– J’ai besoin de varier les activités mais d’avoir une routine et un ordre dans lequel je fais les choses.
– Les deux premiers jours de mes règles, il est nécessaire que je ralentisse le rythme. Dans l’idéal, je me repose et je ne sors pas.
Autant dire que les jours (je l’espère comptés) où je dois faire mon travail alimentaire, ces besoins ne sont absolument pas respectés et, ce qui est dommage pour tout le monde, je suis à 10% environ de mes capacités. Alors que ceux où je travaille de chez moi, je peux faire des journées de 10h sans problème. Bref, on passe sur les jours où je ne peux rien faire et où je case mes besoins dans les interstices, et on en arrive à l’organisation d’une journée idéale, dans laquelle sont répartis les différents domaines :
– La créativité : évidemment, c’est mon « fond de commerce » mais c’est aussi un besoin essentiel, et justement, comme je l’expliquais la semaine dernière, c’était devenu une « tâche », mais en repérant le problème j’ai redressé la barre et retrouvé la joie de créer.
– L’argent : c’est le domaine qui pose problème, il faut que je pose davantage les choses. C’est mon gros projet 2023 : après la mise en place de 2022 et les tâtonnements qui étaient nécessaires, générer des ressources avec mes activités.
– La maison : c’est un domaine essentiel pour moi, avoir un intérieur confortable et où je me sens bien, ce qui nécessite aussi de lui consacrer du temps.
– L’esprit : domaine essentiel également, et qui n’a jamais été déséquilibré.
– Les relations : là c’est le domaine qui chez moi, avec le suivant, était le plus sacrifié, parce que les relations aux autres ont toujours été compliquées et que j’ai tendance, malgré tout, à me voir comme une île.
– Le corps : là aussi, un domaine sacrifié, pour les mêmes raisons d’ailleurs.
Tout cela posé, cela donne une « roue de la journée » qui, bien sûr n’est pas figée ni rigide, mais permet d’avoir une vue d’ensemble. L’étape suivante, c’est de prendre des décisions d’arbitrage, et d’agir dans le sens de ce qui nous convient. C’est ce que j’ai fait : j’ai investi dans un programme qui devrait me permettre de résoudre certains de mes problèmes, et je vous en reparlerai très vite !
« J’ai besoin de varier les activités mais d’avoir une routine et un ordre dans lequel je fais les choses. » Je me retrouve totalement dans cette description.
J’aimeJ’aime
Disons que cela peut paraître bizarre dit comme ça, mais pour moi c’est ce qui fonctionne le mieux même si je ne m’interdits pas un peu de fantaisie 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Je n’ai jamais réussi à mettre les mots sur ce besoin alors j’ai adoré les tiens !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci !
J’aimeJ’aime
Cet article tombe à point. Depuis que j’ai accepté ce job supplémentaires, je suis complètement désorientée et stressée. JE commence à me dire que même si financièrement ça fait vraiment du bien, c’était peut-être une erreur.
Je vais voir si cette méthode peut m’aider. Merci
J’aimeJ’aime
Je pense qu’il faut que tu trouves ce qui est le plus efficace pour toi et que tu planifies en fonction !
J’aimeJ’aime
Merci pour cet article que je relirai plus tard, quand j’aurai enfin le temps de me poser pour réfléchir ! Vivement les vacances…
J’aimeJ’aime
Comme tu dis ^^
J’aimeJ’aime