Ces derniers temps, libérée de cette charge mentale qui pesait sur moi et se résumait à oui mais qu’est-ce que je vais faire de mes textes (et je trouve finalement la charge mentale de s’occuper de tout bien plus légère), je me suis totalement fondue dans mon processus d’écriture. Avec une joie indicible.
En fait, il faut savoir que j’écris par couches : d’abord les recherches si besoin, puis j’écris le premier jet, ensuite je laisse poser, je fais une première couche de corrections, je laisse poser etc. jusqu’à ce que j’estime que c’est terminé, ou que j’ai envie de le reprendre. C’est ce qui s’est passé pour L’Aimante : j’ai fait au moins 50 couches de corrections.
Le corollaire, c’est que j’ai toujours plusieurs textes en cours, à des stades divers d’avancements. Ces derniers temps, j’avais le recueil de nouvelles érotiques de Salomé, qui a subi ses dernières corrections et qui est désormais en phase de pré-publication pour septembre. J’avais mon deuxième roman, qui a bien avancé le mois dernier, que je laisse en repos jusque fin août, mais qui je pense (parce que j’ai beaucoup de notes avec des idées de développement) aura encore besoin de plusieurs couches de corrections. J’avais ma novella de magie sexuelle, intégralement reprise, et qui elle aussi est en pose. Et j’ai enfin un recueil de nouvelles érotiques (un autre) : pour les nouvelles, c’est un peu particulier car certaines sont terminées, certaines sont à développer, certaines à corriger et d’autres à écrire. J’ai aussi Le Truc 1 et 2 (et j’espère commencer bientôt le 3) mais ça, c’est un projet très particulier. Derrière tout cela, il y a un calendrier de publication très précis, mais je vois loin : si j’ai autant de textes en chantiers c’est que depuis des années j’écrivais sans publier, donc j’ai du stock.
Mais il me manquait… un projet entièrement nouveau. Et c’est là qu’intervient la première phase : la germination. Dans un carnet, j’ai plein d’idées de textes. Elles sont là, attendant l’étincelle. A ce stade, il n’y a pas d’ordre : je ne sais pas laquelle de ces idées poussera en premier.
Et cette semaine, c’est venu. C’est encore une fois la grande magie. Je vous avais parlé de cette vague idée, il y a plusieurs années. A partir d’une photo. J’avais quelques idées (et d’ailleurs, c’est le roman qu’est en train d’écrire mon personnage masculin dans mon roman n°2… oui parce que, vous verrez, tout a toujours un lien avec moi). Quelques idées, mais il me manquait quelque chose, l’angle, qui me permettrait de démarrer le moteur. Et cette semaine, ça a commencé à être la cohue, dans ma tête : les idées qui se bousculent, les thèmes, les personnages, j’ai ouvert la porte, et tout est venu.
J’ai donc pu commencer un nouveau carnet, avec toutes mes idées. La photo (je n’ai pas l’originale : il faut que je la récupère cet été). Il y a beaucoup de recherches préparatoires pour celui-là qui je pense ma mèneront au moins à l’automne, et je me dis que par amusement, je pourrais essayer de participer au NaNoWriMo.
Je sais que ce processus d’écriture un peu particulier va en horrifier certains, qui travaillent projet assez projet, mais en fait c’est comme pour tout dans ma vie : j’ai besoin, absolument besoin, de variété (d’autant qu’il y a de longues phases où le texte est en repos, comme de la pâte à crêpes, et qu’il faut bien que je fasse autre chose). Vous faites comment, vous ?
Pour ma part une fois l’idée trouvée il y a un temps plus ou moins long de maturation mentale puis quand c’est nécessaire des recherches documentaires. Ensuite je m’attelle à l’écriture. Je pars sur un premier jet et ensuite chaque jour je reviens sur les corrections, Pour m’aider à les faire je relis ce que j’ai écris la veille à voix haute. Cela m’aide à savoir s’il y a le bon rythme. Ensuite il y a les corrections de mise en page [espaces, paragraphes, centrage etc …Jusqu’à la relecture finale avant envoi à l’édiition
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Oui donc un seul texte à la fois 😉
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