Cette semaine, il s’est produit un miracle : j’ai écrit à nouveau. Pas écrit comme je le fais d’habitude : pas des articles pour ce blog, pas mon journal, pas mon texte bizarre que je ne sais pas comment qualifier. Enfin si, aussi : mais tout ça, je n’avais jamais cessé de l’écrire, parce qu’écrire est aussi vital pour moi que respirer. Non, je veux dire : écrire vraiment.
Je le disais l’autre jour mais je ne sais plus dans quel article : prendre la décision de publier moi-même mes livres a provoqué un appel d’air. Depuis des mois, je n’arrivais plus à écrire de textes dont la vocation était véritablement d’être lus, parce que j’étais découragée. Et avec la publication prochaine de L’Aimante, j’ai retrouvé ce désir, j’ai ressorti les textes laissés en plan, je les ais relus, j’ai noté plein d’idées. Mais je ne m’étais pas encore assise devant mon ordinateur plusieurs heures d’affilées pour donner naissance à une histoire. Il fallait que je me remette en selle.
Et ça s’est produit. Fait intéressant, le matin j’avais tiré la carte de la Mort. Qui vient pointer du doigt un phénomène de transformation. Ce jour-là, j’avais plutôt prévu d’écrire le livret du mois de juillet, qui avec tout ça a pris du retard. Mais voilà : il y avait depuis longtemps cette envie d’écrire l’histoire d’Hadès et de Perséphone. Un petit texte érotique. Et lundi, elle s’est imposée. Les textes font ça, parfois, ils patientent, ils patientent, et puis un jour, ils vous obligent à les écrire. Alors même que ce n’est pas leur tour (ils sont un peu impolis, parfois). Et lundi, je n’ai pas pu faire autrement que de mettre en suspens ce que j’avais prévu pour écrire cette histoire.
Vous voyez le lien ? Hadès. A-death. Et il y a beaucoup de choses dans ce texte qui font sens.
Mais l’essentiel c’est qu’en l’écrivant, j’ai retrouvé cette joie intense. Ce désir. D’autant plus exaltant que je n’étais pas sûre d’écrire à nouveau de l’érotisme un jour. Visiblement, si, parce que j’adore ça, parce que l’érotisme est la matrice de mon rapport au monde et que c’est cela que je dois écrire. Même si ma manière de le traiter n’est pas de faire de l’érotisme pur.
Et là est le point : en choisissant l’édition indépendante, je me suis libérée du carcan du genre. Du genre littéraire hein. Et j’ai libéré ma créativité, qui retrouve sa fluidité. Je laisse s’écrire ce qui veut s’écrire. Là, c’était la deuxième de mes petites histoires érotiques de la mythologie, je vois très bien pourquoi elle s’est imposée à moi. C’était court, récréatif, ça m’a permis de me remettre en selle. Cet été, je me remettrai au chantier du deuxième roman, j’espère (mes personnages en ont vraiment envie).
En fait, je respire à nouveau. Je me sens vivante !
Quelle magnifique conclusion ! Elle donne envie de se réjouir avec toi et d’en faire autant !
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Mais oui, fais-le !!!
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J’aime lire mais des livres, j’aime ausi la poesie et j’en écris un peu mais pour un cercle très réduit, je n’ai aucune envie de publier quoi que se soit, ni d’être connu.
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Mais c’est génial aussi : le tout est de faire comme cela nous convient 😉
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