Ne pas être serait être sans que tu sois,
sans que tu passes au cœur du midi traversé
pareille à la fleur bleue, et sans que tu chemines
plus tard à travers les briques et le brouillard […]
et dès lors je suis parce que toi tu es,
et dès lors toi tu es, moi je suis et nous sommes,
par amour je serai, tu seras, nous serons.
Je poursuis mes recherches dans la poésie amoureuse, avec cette fois Pablo Neruda et cette Centaine d’amour, à savoir cent sonnets amoureux adressés à sa femme Mathilde, et ordonnés selon les moments de la journée : matin, midi, soir, nuit.
Cent sonnets absolument fabuleux, tous plus beaux les uns que les autres, et qui disent l’amour de manière sensuelle, avec beaucoup d’odeurs, de couleurs, de saveurs. Beaucoup de métaphores florales souvent puissamment érotiques. Un monde d’amour riche et foisonnant.
Si vous ne les avez jamais lus, je vous invite vraiment à lire ces poèmes : par les temps qui courent, l’amour fait du bien…
La Centaine d’amour
Pablo NERUDA
Traduction de Jean Marcenac et André Bonhomme
Poésie Gallimard, 1995 (1959)
Merci de me faire re-découvrir ces poèmes. Je les avais découverts il y a plus de dix ans.
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Je ne les connaissais pas du tout !
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