Only love can heal the wounds of the past. However, the intensity of our woundedness often leads to a closing of the heart, making it impossible for us to give or receive the love that is given to us. To open our hearts more fully to love’s power and grace we mus dare to acknowledge how little we know of love in both theory and practice. We must face the confusion and disappointment that much of what we were taught about the nature of love makes no sense when applied to daily life. Contemplating the practice of love in everyday life, thinking about how we love and what is needed for ours to become a culture where love’s sacred presence can be felt everywhere, I wrote this meditation.
Je ne connaissais pas du tout bell hooks (on écrit sans majuscules, à sa demande) ni ses propos sur l’amour, mais il se trouve que c’est l’un des ouvrages que Mona Chollet cite beaucoup dans Réinventer l’amour : comme l’amour est mon sujet, je l’avais mis très haut sur ma bibliographie. Malheureusement il n’est pas traduit (je me demande bien ce que fabriquent les éditeurs) mais au final, je l’ai reçu… deux jours avant la mort de bell hooks en décembre. Ce qui m’a poussée à le lire immédiatement.
Dans cette « méditation », bell hooks part du constat que l’amour est dévalué dans nos sociétés et objet de cynisme, alors qu’il est au contraire essentiel de le remettre au centre de tout, d’en faire la seule valeur, et une activité au quotidien, pour le bien de tous : « love » non comme un nom, mais comme un verbe.
Bien sûr, j’ai été enchantée par beaucoup de réflexions menées dans cet essai : l’idée de l’amour comme force transformative quoiqu’indéfinissable, comment la société actuelle (capitaliste et patriarcale) abîme l’amour, comment nous en avons peur : bref, de très belles choses, très justes, et l’ouvrage pose de très bonnes questions qui poussent à l’introspection. Après, il y a aussi des points sur lesquels je ne suis pas tellement d’accord, et notamment parce que je trouve que bell hooks reste trop prisonnière d’une vision « évangélique » et chrétienne de l’amour. Mais reste cette idée essentielle : l’amour comme travail au quotidien (et non comme une grâce qui nous tombe dessus par magie, même si c’est aussi quelque chose comme ça en partie).
Bref : un essai qui reste passionnant et inspirant sur bien des points, et qu’il faudrait vraiment traduire pour enrichir les ressources sur ce sujet essentiel qu’est l’amour. Mais en attendant, si vous êtes à l’aise en anglais, n’hésitez pas !
All about love
bell hooks
HarperCollins, 2001
Interesting. I Will take a look.
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Et pour toi ce sera facile à lire !
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