Il y a quelques années, j’avais fait des séances de Communication Profonde Assistée. Pour faire simple, c’est un moyen de communiquer directement avec votre moi profond (ou votre âme) sans la barrière de l’égo, des croyances, des masques que l’on met pour correspondre à ce que les autres veulent de nous. Vous êtes assis, les yeux fermés, le praticien soutient votre poignet qui tape sur le clavier d’un ordinateur. Ce qui donne au final une sorte de flux de pensées totalement décomplexé. Mais d’une force de vérité incroyable. La première séance m’avait beaucoup secouée, car elle avait mis le doigt sur quelque chose dont j’avais connaissance, mais dont je n’avais pas conscience que ça pesait dans ma vie. Et il est impossible que la praticienne ait induit quoi que ce soit : c’est précis, il n’y a pas d’effet barnum, ni faux souvenir.
Ensuite, j’ai fait plusieurs séances, sur des sujets divers. J’aimerais les relire, mais je ne suis pas sûre de les avoir gardées. Ce dont je me souviens, c’est qu’à la dernière, nous avons interrogé ce qui m’appelait vraiment. Je venais de commencer à écrire mon premier roman. La réponse a été « écrire la lumière ». Ce qui est, aussi, l’étymologie de photographie. Et je trouve que c’est une très belle mission de vie !
L’autre jour, j’ai hérité de cet appareil photo. Il appartenait à ma grand-mère, ou plutôt au frère de ma grand-mère, qui l’avait rapporté d’Allemagne après le STO. Mais on va considérer qu’il était à elle. Et c’est moi qui l’ai parce que moi, tout le monde le sait, j’adopte les vieux objets.
Et c’est un peu comme un clin d’œil. Encore une fois, écrire la lumière…
Magnifique mission de vie en effet !
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