Locus amoenus est une expression latine signifiant littéralement lieu amène, et que l’on traduit souvent par lieu idyllique. En littérature, on l’utilise pour désigner la description d’un lieu parfaitement beau, parfaitement serein, où on se sent parfaitement bien et en sécurité : souvent un jardin, en tout cas un espace naturel, dans lequel on se sent chez soi. Celui où on peut, soit physiquement soit en pensée, se réfugier lorsqu’on a besoin de se ressourcer. Notre paradis.
L’autre jour, je me demandais si toute la quête de notre existence, ce n’était pas, finalement, de trouver notre locus amoenus. Le lieu où l’on se sentirait tellement bien que l’on pourrait s’arrêter et cesser de courir.
Il y a des lieux que j’aime, follement, à Orléans : le jardin des plantes, les venelles, le parc Floral, le domaine de Morchêne, le domaine de la Charbonnière que j’ai découvert l’autre jour et qui va sans doute devenir mon nouveau lieu de promenade. Des lieux où j’aime aller, où je me sens bien, qui me régénèrent, qui me manqueront. Mais aucun n’est mon locus amoenus. Je le cherche encore, alors je ne m’arrête pas de courir.
Et vous, avez-vous trouvé votre locus amoenus ?
Picasso disait je ne cherche pas je trouve au sujet de la peinture, possible qu’il en soit de même pour le paradis …Belle journée ! 😉
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Bonne journée à vous !
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J’en ai eu plusieurs: Toulouse, le train pour y aller, mon jardin en France et à présent, une vallée en Roumanie, où nous sommes hors de tout, à la ville et surtout à la campagne.
Je crois qu’on attire les lieux qui correspondent à qui on est devenus, et inversement.
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Oui je crois aussi !
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Le mien est dans la baie de Calvi, face à la Méditerranée.
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Oh, comme ça doit être beau !
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J’en ai plusieurs mais je crois que s’il n’y en avait qu’un ce serait un endroit bien précis, au bord de la Dourbie, face aux falaises magnifiques…
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Oh, les falaises, c’est tellement beau !
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