Si on m’avait dit, il y a ne serait-ce que quatre ans, alors que toute plante qui entrait chez moi était vouée à une mort certaine à court terme, qu’un jour je cultiverais avec bonheur une jungle urbaine j’aurais ri (cela étant, il y a beaucoup de choses, si on me les avait dites il y a quatre ans, j’aurais ri) ! Mais voilà : de plus en plus, mes plantes vertes m’apportent beaucoup de joie, de bonnes vibrations, et en ce moment, avec le jardin de la résidence elles m’apportent ma dose de nature, exactement comme pendant le confinement. Et l’un de mes petits plaisirs du moment, c’est d’admirer la lumière du soleil du matin (et même, certains matins, la lumière du soleil levant) sur leurs feuilles en buvant mon café (la lumière du matin, dans mon appartement, est un ravissement). De peindre sur la table du salon devenue mon atelier, juste à côté d’elles. De voir grandir les petites boutures de piléa et les rescapées d’une tentative de suicide collectif (la monstera et l’alocasia) reprendre du poil de la bête.
Il n’y a pas à dire : les plantes d’interieur ça aide à se sentir bien chez soi, à faire d’un appartement un foyer : un endroit chaleureux, où on est en sécurité et nourri.
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