Et j’en ai bien besoin, de joli parce que plus les jours passent et plus c’est compliqué, tout remue et remonte à la surface, après quelque temps de tranquillité ça déborde à nouveau. Et je n’ai même pas besoin de trop écouter pour savoir ce qui ne va pas. Et un événement probable mais pas certain qui vient se poser là et qui risque d’être fort remuant aussi (et je ne sais pas dans quel sens, en plus, parce que l’Univers a décidé que tout ne serait qu’incertitude dans les prochains jours/semaines). Si on ajoute à ça qu’avec le masque obligatoire partout je ne prends plus aucun plaisir à rien qui se fasse hors de chez moi et que je n’ai donc plus envie de ne rien faire (sinon me réfugier sur une île déserte), ni musées, ni promenade, rien, et que donc je ne fais plus rien de non strictement obligatoire qui n’ait pas lieu chez moi, ce n’est pas la joie et la vie est tout de même compliquée.
Et pourtant encore une fois, je sais exactement où je vais (veux aller) et c’est là qu’on en arrive à cette photo, qui représente donc un portail fermé avec derrière un joli jardin dans lequel on a envie de se réfugier et de prendre du bon temps, un jardin d’Eden aux fleurs colorées et sans doute embaumantes et une jolie maison aux volets bleus. Un endroit où être chez soi. Pour l’instant le portail est fermé, mais on sait qu’on est arrivé : il suffit de sonner et il va s’ouvrir !
Voilà quelques jours que je vous lis et je me dis
Que nous sommes faites de la même graine
Celle qui exacerbe toutes les sensations
Nous permet d’être sensible à l’infiniment petit
De nous en émerveiller mais aussi
D’être bouleversé par ce que d’autres ne perçoivent même pas…
Moi qui aime tant « l’autre », le découvrir
Ce maudit masque m’emprisonne et m’étouffe
J’ai juste la chance d’avoir trouvé mon jardin d’eden
Celui qui me permet de supporter cette contrainte
Le temps d’exercer un métier que j’adore
Mais combien de temps vais-je y parvenir …
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Courage à vous, je comprends parfaitement !
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