Attendez ici ?

Attendez ici ?

J’ai pris cette photo l’autre jour devant un poissonnier du port de la Cotinière (il pleuvait, raison pour laquelle mes chaussures sont absolument dégueulasses). Et la semaine dernière, en scrollant mes albums, m’a sauté aux yeux tout ce qu’elle pouvait avoir de sens. Pour la période actuelle. Mes pieds en dehors du cadre dans lequel on veut les mettre. Et puis, cette idée d’attente.

Avant l’été, j’avais prié poliment l’univers de bien vouloir avoir l’amabilité de me foutre un peu la paix pendant mes vacances, d’arrêter de me secouer dans tous les sens et de ne pas m’envoyer de challenge et autres tests afin que je puisse me reposer (émotionnellement, physiquement, nerveusement, tout ça). Et le fait est que, à part deux petites blagues où il était question de voitures, il n’y a pas eu de catastrophes, il a fait très beau et j’ai pu recharger mes batteries. Et heureusement parce que depuis que je suis rentrée c’est le tsunami.

Je le vois bien, ce que cette photo illustre : je suis incapable d’entrer dans le rang, de faire comme les autres, avec moi tout déborde toujours, dépasse, j’ai envie de faire mille choses, mais pas d’attendre dans une case, et c’est pourtant ce qu’on m’oblige à faire. Revenir faire un travail qui étouffe ma créativité et que je fais en « attendant » mieux mais en souffrant me file des crises d’angoisse.

Je ne veux plus attendre dans cette p*** de case.

12 commentaires

  1. Papillon dit :

    Attendre n’est pas forcément négatif, ce peut peut être le moment d’être attentif, les yeux grand ouverts à ce qui passe, à l’opportunité qui se présente et qu’il faut saisir… Ce qui t’apparait comme une case (qui enferme) edt peut-être le tremplin qui te permettra de rebondir pour aller de l’avant…

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    1. Bah j’aimerais bien mais depuis le temps que j’y suis je commence à m’ennuyer 😉

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  2. noctenbule dit :

    Je comprends ton ressenti que je partage. J’ai même l’impression que parfois on m’écrase la cage thoracique. Mais on arrive à avancer.

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      1. noctenbule dit :

        nous n’avons pas le choix. Surtout que le masque va devenir obligatoire de plus en plus, les lieux culturelles plus difficile d’accès, les spectacles moins plaisants… on se satisfait de lire, de voir de temps en temps nos amis, notre famille…

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        1. Voilà, mais c’est l’idée de revenir faire un travail qui est déjà une torture habituellement que je ne supporte plus !

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          1. noctenbule dit :

            et tu n’as pas moyen d’y apporter un petit quelque chose de différent?

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          2. Non, je ne vois pas quoi 😦

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          3. noctenbule dit :

            par exemple pour moi, j’ai changé mon bureau de place. Un petit quelque chose qui va duper mon esprit un peu.

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          4. Je crois qu’il faut plus que ça au mien ^^ ou alors passer à l’université, ce que je tente depuis plusieurs années. Mais je sais que ça ne sera que provisoire : ce travail ne m’a jamais intéressée, il faut que je change, voilà !

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          5. noctenbule dit :

            tu peux commencer à faire une recherche pour changer, histoire de te changer les idées.

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          6. oui, c’est ce que je fais 😉

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